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Je pars pendant 3 semaines à l'étranger et je pourrais ni écrire ni poster. Ce chapitre et sûrement le dernier que je pose avant mon départ (le prochain et presque fini, cela dépend si j'ai le temps ou pas de le terminer). J'espère que vous comprenez, bonne lecture !

- Enjoy

*

Je fais finalement entrer Hugo et l'embrasse rapidement sur la bouche. C'est bien trop fugace pour calmer mon corps, mais déjà trop pour ma famille. Je le conduis donc jusqu'au salon où il dit bonjour à tout le monde, et offre des fleurs à ma mère. Une fois que je lui ai enlevé son manteau, nous décidons de prendre l'apéritif. Évidemment, la discussion tourner rapidement vers nous."

- Et donc, vous vous êtes rencontrés comment, demande mon oncle.

- J'étais nouveau, et le professeur m'a installé à côté d'elle, explique Hugo. On a commencé à discuter, et puis le courant est bien passé.

- On se croirait dans un film américain, rêve ma tante. Ou dans un livre d'ailleurs.

- Bon, vous voulez pas parler d'autre chose que des couples, se plaint Logan. En plus j'ai faim et il y a plus de chips.

- Logan, s'exclame ma mère. Le bol était plein il y a trente secondes ! Tu ne vas jamais manger le reste du repas, alors tant pis pour toi. Rassure toi, on parlera de toi aussi, soupire t-elle.

- Ouais ouais, c'est ça, chuchote t-il pour qu'elle ne l'entende pas.

"Lucie qui est à ma droite tire sur le tissu de ma robe. Je me tourne vers elle pour connaître son problème."

- Tu peux aller me resservir un verre de grenadine, me demande t-elle avec son regard à croquer.

"Je ne peux jamais résister à son regard, et elle le sait."

- Bien, mais c'est la dernière fois, lui dis-je en lui faisant un clin d'œil.

"Je me lève de mon siège et pars en cuisine pour remplir le verre. Je sens deux bras qui m'entourent par derrière et qui me retourne face à lui. Mes lèvres trouvent instinctivement les siennes et mes mains glissent sur son dos jusque dans ses cheveux. Nous sommes dérangés par Lucie qui rougit violemment en nous appelant."

- Si vous ne vous dépêchez pas, les parents vont venir voir ce que vous faites, nous dit-elle avant de retourner s'asseoir avec son verre de sirop.

"J'essaie de remettre un peu d'ordre dans ma tenue, et celle de Hugo au passage et lui indique les toilettes. Je retourne dans le salon en évitant les regards, et m'assoit en silence."

- Qu'est ce qu'il s'est passé en cuisine, demande ma mère avec un petit sourire en coin.

- Oh rien, m'exclamais-je. Je suis juste allée remplir le verre de Lucie.

- Un peu de champagne peut-être, me demande ma tante dans l'espoir de me sortir de ce piège.

- Un peu s'il te plait, dis-je avec un sourire en lui tendant ma coupe.

"Ma coupe est bientôt aussi remplit que celle des adultes, mais personne ne dit rien. Hugo revient rapidement, et prend lui aussi du champagne. Nous trinquons tous et discutons d'un peu tous les enfants. Mon oncle quant à lui, n'arrête pas son investigation auprès de Hugo."

- Et donc, commence t-il, vous avez eu un premier rendez-vous ?

- Oui, m'empressais-je de répondre, nous sommes allée en haut de la Tour Eiffel et on s'est baladé dans les rues.

- Comme c'est romantique, s'exclame ma tante avec des étoiles pleins les yeux.

- Je ne comprends pas pourquoi je n'ai pas posé cette question plus tôt, mais que peux-tu me dire de toi, attaque de nouveau mon oncle.

"Je crois que j'ai honte de ma famille. C'est possible, non ?"

- Je m'appelle Hugo, j'aurais bientôt 17 ans, je suis en première S, et je pratique de la boxe, dit-il comme si il récitait une leçon.

- Oh tu fais de la boxe, s'écrie mon oncle comme si il venait de découvrir la fontaine de Jouvence.

- Oui, dans mon club, dis-je avec une pointe de fierté.

- C'est génial, dit-il beaucoup moins méfiant maintenant. Vous vous êtes déjà battu l'un contre l'autre ?

- Oui, mais seulement pour un entraînement, explique t-il.

- Qui est-ce qui a gagné, demande t-il avide de la réponse.

- Égalité.

"Je vois les yeux de mon oncle se remplir de fierté et cela me fait plaisir, même si j'ai un peu envie de rire."

- On passe à table, propose Max qui n'a pas ouvert la bouche de la soirée.

- Oui, allons-y, commande mon père en débarrassant le plateau et les affaires de la table basse.

"Nous nous installons tous autour de la table, et Hugo se retrouve placé entre mon oncle et mon père, alors que je suis de l'autre côté et à l'opposé avec Louka et Lucie autour de moi. Merci maman."

- Nous avons passé la journée à cuisiner avec Agnès, donc vous avez intérêt à apprécier et tout manger, s'exclame ma mère de bonne humeur.

"Elle apporte au moins six plans qu'elle pose sur la table."

- Vous avez de la dinde farcie, des pommes de terres, des haricots verts, du homards, des champignons, et des lasagnes d'aubergines, explique ma tante au fur et à mesure que les plats arrivent sur la table.

"On ne va jamais manger tout ça !"

- Hugo tu fais le service de la dinde, propose Louka.

- Très bien, dit-il en ayant l'air de comprendre ce qu'il veut.

"Il tourne dans le sens des aiguilles d'une montre et propose de la dinde à tout le monde sauf à moi."

- Tu ne sers pas Aline, demande Louka avec un faux air interrogateur.

- Elle est végétarienne.

"Mon frère ne trouve rien à répliquer, et j'ai envie de me jeter dans les bras de Hugo pour le remercier d'avoir remis cet idiot à sa place."

- Mais peut-être, veux-tu du homard, me propose Hugo avec un clin d'œil qui n'échappe à personne.

- Merci, dis-je en lui tendant mon assiette.

"Il demande et sers les personnes qui en veulent, puis passe aux accompagnements. Quand tout le monde est servi, nous commençons à manger dans la bonne humeur. Je crois que les adultes boivent plus que de raison, et qu'ils n'ont plus toute leur tête. Ma tante part finalement chercher le dessert en marchant de travers et nous ramène une immense buche de Noël. C'est Louka qui s'occupe cette fois-ci de la servir et qui me donne une grosse part. Je mets ma cuillère dans ma bouche et j'entends ma mère hurler que je dois immédiatement le recracher. Je le fais instinctivement sans me poser de questions."

- Il y a une autre bûche pour toi Aline, celle-ci contient de l'amande.

"Rien que de n'avoir prononcé ce mot, j'ai la gorge en feu. Je me rue dans la cuisine, et vais boire un litre d'eau. Heureusement, que j'en avais très peu avalé. On me sert finalement l'autre minuscule gâteau individuel et nous mangeons tous en rigolant de la peur que je leur ai faite."

Destin cruel t.1 : AlineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant