Je m'éveille lentement, les paupières innondées de la lumière du soleil qui filtre par l'ouverture qui sert de fenêtre. Je reste un moment roulée en boule dans la couverture de laine que l'on m'a donné hier soir. Je me sens bien ici, la présence des moines est reposantes. Je me lève finalement et vais à la cuisine.
Une petite joie naît en moi en voyant le soleil resplendir. Je suis habillée d'une robe simple que l'on m'a également donné pour que je puisse me changer hier. Je laisse le soleil me réchauffer la peau et me met a danser pieds nus sur la pierre froide.
- Tu sembles aller mieux. Dit une voix amicale derrière moi.- Oui, merci beaucoup mon père. Je dis en m'approchant de l'aveugle.
- Je t'en prie, il est de notre devoir d'aider les âmes en peine, et t'a présence fait du bien à tout le monde ici, cela faisait bien longtemps qu'une jeune personne n'avait pas été accueillie.
Je respire lentement la petite brise qui se lève.
- Viens donc déjeuner, tu dois avoir faim. Me dis le prêtre.J'acquiese et le suis en souriant. Il a beau être aveugle, comme beaucoup, il a la capacité de ressentir des choses que personnes d'autre ne peux comprendre et cela me fait un bien fou.
Je m'installe comme la veille et prend mon déjeuner sous le regard (pas de jeux de mots s'il vous plaît) de mon nouvel ami.
Alors que je mords dans une tranche de brioche aux noix faite maison, il tourne la tête et son expression m'indique que quelque chose l'intrigue. J'entends alors un grand bruit, sûrement à la porte principale. J'ai un mauvais pressentiment et le fait que le prêtre me fixe m'indique qu'il sent la même chose.
J'ai fini de manger, je me lève alors et retourne à la cellule qui m'a été réservée. Sur le chemin, je me cache derrière une colonne pour voir ce qu'il se passe.
Oh non ...
Ma mère, c'est elle qui fait ce remu ménage. Je pars vite dans ma "chambre" et m'y enferme. Je me recouche et me laisse bercer par le son des vagues que j'entends au loin, re blottie dans la couette.
Une petite secousse me réveille. Le prêtre est assis à mon chevet. Je baille et frotte mes yeux.
- Ta mère a demandé à te voir, je ne peux lui mentir, j'ai alors dis que tu avais besoin d'une retraite de quelques jours. Je ne peux te dire si elle l'a respectera, mais tu peux rester ici le temps qu'il te plaira. Je ne te demanderais que d'aider nos frères.- Bien sûr ! Merci encore !
- Je t'en prie, cesse de nous remercier. Je te laisse choisir entre la cuisine, la bibliothèque ou le potager. Il me dit.
Je ne réfléchis qu'une petite seconde et lui réponds avec enthousiasme.
- La bibliothèque !- Très bien, je te laisse encore quelques temps pour t'habituer au fonctionnement de notre abbaye et également pour aller voir notre bibliothèque.
- Bien !
- Je te laisse te reposer, un frère viendra te chercher pour le souper.
J'acquiese. Il se lève et sourit une dernière fois avant de fermer la porte. Je me recouche sur le pauvre matelas et regarde par la fenêtre.
Arch, est ce que tu penses à moi ... ?

VOUS LISEZ
Le Requiem De L'ange
Fiksi RemajaAlors que le monde connaît une expension sans précédent, une jeune fille, dans une ville isolée, subit le fanatisme exacerbée d'une mère tournée entièrement vers sa foi. Battue, harcelée, insultée et rejetée, elle va pourtant rencontrer la personne...