Alors que le monde connaît une expension sans précédent, une jeune fille, dans une ville isolée, subit le fanatisme exacerbée d'une mère tournée entièrement vers sa foi.
Battue, harcelée, insultée et rejetée, elle va pourtant rencontrer la personne...
- Oui. Je dit. Celui qui me vaut d'être traitée de possédée depuis que je sais parler, ce cauchemar, je le fais depuis des années maintenant. J'ai vu de nombreux psy, autant religieux qu'athée et tous mon décrété folle ou instable et on demandé mon internement. Mon père a toujours réussis à les en empêcher.
- Tu ne fais pas que ça, n'est-ce pas ? Il demande.
- En effet, les psy m'ont majoritairement décrété folle parce que j'arrivais à voir leurs torts dans leurs yeux, lorsqu'eux me reprochaient de n'être qu'une fille ingrate. Sauf que je n'y peux rien.
- Tu sais ce que l'on dit, les yeux sont le reflet de l'âme, seuls les êtres les plus purs sont capables de voir la vérité dans les yeux des gens.
- Et puis, parfois quand je suis vraiment énervée, il arrive ... Que des choses surnaturelles de passent.
Adam me détaille, comme intéressé par ce que je viens de dire. Gênée, je me redresse et le regarde dans les yeux, je ressens une sorte d'ombre mais ne parviens pas à voir plus. Il détourne les yeux et se lève. - Allez viens, habilles-toi, on va profiter de la vie.
Je suis un peu abasourdie, j'ai l'habitude d'être enfermée dans ma chambre, de ne voir que les murs blancs tagués de ma main. Je me lève, enfile mon jean craqué et attrape mon pull. Adam m'en empêche et me tend un sac. J'en sors un débardeur blanc ainsi qu'un jean tout neuf, des chaussures plus des bijoux et un sac.
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Je regarde Adam. - Aller essaye juste, je suis sûr que ça va t'aller à merveille. Il dit en embrassant ma joue.
Je me lève et vais dans la salle de bain, puis enfile le tout. Je tourne sur moi même. Un petit sourire illumine mon visage, jamais je ne m'étais vu ainsi et pour la première fois de ma vie, je me trouve jolie. Je réalise que je suis plus grande, avec une taille fine et marquée, mes hanches sont juste assez large et ma poitrine, ni trop forte et ni trop peu existant. - Adam, tu serais d'accord pour qu'on aille chez le coiffeur ? Je dis en sortant.
Mon copain se tourne vers moi et me dévisage, la bouche entrouverte. - Ferme ta bouche, tu vas attraper des mouches là. Je dis en riant et en caressant sa joue du bout des doigts.
- Hannah ... Tu ... Tu es sublime.
Je souris en baissant la tête. Il s'approche et me prend dans ses bras. - Bien sûr, on va faire tout ce que tu veux aujourd'hui.
Après un petit baiser sur la tempe, il me prend la main et m'entraîne dehors. Le soleil irradie dans le ciel bleu. Nous marchons dans la rue, les gens sont souriant et ça me fait du bien de ne pas être regardée comme un monstre. Quelques personnes de ci de là se tourne même dans ma direction et se parlent à l'oreille en affichant des visages surpris, mais bienveillant. Adam me regarde et sourit en me voyant sautiller toujours en tenant sa main.
Nous passons devant un magasin et une musique se met en route, je la reconnais immédiatement et me met a danser en chantant devant les yeux écarquillés d'Adam qui ne m'avait jamais vu comme ça, tout comme moi. Je me re-découvre moi même, je commence à comprendre ce que vivre veut réellement dire et finalement, la seule erreur qui a été faite chez moi, c'est le fait que je sois différente, mais est-ce vraiment une erreur de l'être ?
