SAAN - Tome 1 [ Terminé ]

*20: Le retour de Galion

Saan se réveilla et le petit garçon était là à le regarder et surtout à observer son épée.

- Bonjour, dit Saan en se réveillant.

- Bonjour Saan, tu as​ vu ma maman t'as soigné.

Saan regarda son bras, qui était recouvert d'un tissu blanc et descendit. La mère du petit avait préparé de quoi Saan reprenne des forces​, le soleil était à quelques heure de se coucher.
Après avoir remercier la famille qui l'hébergeait Saan appela ses hommes.

- Nous allons partir, nous mettrons moins de temps que la dernière fois à traverser les deux montagnes​.

Saan n'aimait pas vraiment ce passage, il ne savait pas pourquoi mais il avait presque peur d'y passer.
Après que tous les hommes soient prêts ils commencèrent à marcher, Saan sur son cheval parlait avec Tyux.

- Au moindre problème tu me le fait savoir au plus vite, j'ai confiance en toi Tyux, tu seras un chef admirable.

Saan partit au galop pour rejoindre la tête de ses hommes et les guider.
Après plusieurs heures​ de marche ils​ arrivèrent au pieds des deux montagnes, Saan redoutait d'y passer mais aucun de ses hommes ne s'arrêta et ils​ s'engouffrèrent tous chacun à leur tour. Saan fut le dernier à passer, la nuit tombait et il fallait attendre d'avoir traversé pour s'arrêter, ce qui rendait Saan encore plus vulnérable

Une fois que tous ses hommes aient traversé, Saan ne réfléchit pas une seconde est partit au Galop, pour en sortir plus vite.

Il passa sans encombre, ce qui fut un exploit personnel pour le chef. Tout le monde se mit à dormir, après avoir monté un camp de fortune.

Le lendemain Saan était déjà réveillé et attendait là, immobile, à regarder le passage qu'ils avaient​ franchi la veille, pensif.

Ils​ reprirent la marche au levé du soleil et au coucher ils​ furent arrivés.
Quand Saan rentra dans le village, il se sentait apaisé, mais fatigué. Tandis que tous rentrèrent chez eux retrouver leur épouse et enfants​, Saan restait là à attendre. Attendre quoi ? Saan ne le savait pas lui-même.

Après s'être persuadé qu'il s'agissait de la fatigue qui lui jouait des tours, il décida de rentré chez lui. Tisis dormait déjà, il fut plutôt content, n'ayant pas envie de parler ce soir, il s'endormit après plusieurs verres​ de rhum dans son fauteuil.

Le lendemain Saan se réveilla sous les caresses​ de Tisis.

- Bonjour mon chef, tout s'est bien passé ?

- Oui parfaitement​.

Saan se leva est se servit un verre de lait, en y repensant il n'avait jamais bu de lait avant de rencontrer Hopa.

- Que vas-tu faire aujourd'hui ?
Demanda son épouse qui était à côté en le dévorant du regard.

- Je dois aller voir Galion et Drys, et toi ?

- Je vais aller rendre visite à la femme d'Etiz, je l'ai croisée​ pendant ton absence elle très gentille.

Saan embrassa sa bien aimée​ et partit au camps d'entraînement pour y trouver Galion, mais ne l'y trouva pas, donc il appela Drys

- Drys ? Viens voir s'il te plaît.

Le petit homme aux gros bras arriva en courant.

- Vous êtes vivant c'est​ une super nouvelle !

- Comme tu le vois. Comment t'en sors-tu avec les hommes ?

- Ils​ ont​ peur de moi donc ils​ écoutent.

- Formidable, continues comme ça.

Saan continua son chemin et alla voir Agron dans sa nouvelle​ maison, pour trouver son coursier.
Agron, qui nourrissait les porcs​ se mit à crier :

- SAAN T'ES REVENU !

À chaque fois que Saan partait quelque part Agron était toujours​ heureux de le revoir, un sentiment que Saan partageait, même s'il se contenait plus que Agron.

- Et oui me revoilà, je voulais te demander tu n'aurais pas vu Galion par hasard ?

- Si si, il est là. GALION ! VIENS VITE!

Le petit homme arriva en courant prêt de son beau frère.

- Salut Galion, j'ai un travail pour toi.

Le petit garçon se réjouissa à l'idée de gagner des sous.

- Alors voilà pour deux pièces​ d'or tu vas​ aller porter une lettre à Hopa, tu as​ la moitié maintenant et l'autre moitié quand tu reviendras​.

Le petit homme s'empressa d'aller prévenir sa famille, et Saan invita Agron à la taverne du village.

- Où vas-tu ? Demanda Agron.

- Bhen à la taverne de mon village.

- Il y en a une ici maintenant, viens avec moi.

Saan n'en revenais pas du développement rapide des villages; il suivit Agron à la taverne et après avoir commandé il commencèrent à discuter.

- Alors chez Raska comment c'est ?

- beaucoup plus grand que nos deux villages​ réunis.

- Et il y avait des richesses ?

- Oh oui il y en avait, mais c'était sur les terres​ de Shaker.

Saan repartit et en partant Galion vint à sa rencontre.

- Je suis prêt à partir.

- Parfait, donne ça à Hopa et dis-lui que nous avons pris les terres de Raska avec succès.

Saan donna une pièce à Galion qui partit au pas de course.
Plusieurs jours s'étaient passés depuis le départ du petit homme nommé Galion, Saan avait revu son ami Etiz lors d'un repas entre mari et femme, tout se passait visiblement bien.

*

Le soleil avait peine commencé à se lever, un peu comme Saan et Tisis, qui restèrent au lit à se chercher mutuellement. Après quelques minutes​ Saan ne pu plus se retenir, il monta sur Tisis, la prit par les hanches et donna des coups de reins​ au rythme des gémissements​ de son épouse. Ce fut l'osmose pour les deux qui transpirèrent à grosses​ gouttes​. Avec la neige qui tombait et claquait contre les fenêtres​, Saan n'eu jamais été aussi relaxé et voulu ne jamais arrêter, rester en Tisis tout au long de sa vie.

Après avoir fini, les jeunes​ mariés se blottirent l'un contre l'autre, quand on frappa à la porte.

- SAAN ! SAAN OUVRE !

Saan prit la couverture toute​ fine qui était tombée​ au sol lors de leurs​ ébats, en entoura sa taille et descendit à toute vitesse pour ouvrir la porte à Galion.

- Mais qu'y a-t-il Galion ?

- C'est​... C'est​ grave chef...