*9: Le peuple des ténèbres.

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1 an s'était écoulé depuis la mort de Kronos, Saan avait d'abord pensé que Tyux fut au courant, mais il s'était avéré que quand Saan lui avait appris ce qu'avait fais Kloos à Kronos, Tyux n'avait pas versé de larmes pour son père, il s'était juste excusé à Saan.
1 an qu'Etiz et Pegu surveillaient un village; en un an les hommes de Saan comme ceux d'Etiz avaient construit des maisons pour joindre les deux villages, ce qui était presque chose faite : maintenant les deux villages​ étaient plus qu'a 20 minutes​ de marche l'un de l'autre.

Saan avait formé le conseil, et avait obligé Etiz et Pegu à faire de même.
Saan parlait souvent par lettre à Hopa puisque depuis son départ Saan était parti vivre dans sa petite maison au pied de la montagne.
Tout allait pour le mieux même Agron avait refait surface, il avait été enfermé par Kloos et était revenu quand Pegu, en fouillant le village, l'avait retrouvé.
D'ailleurs en parlant d'Agron, il est parti porter une lettre à Hopa il y a maintenant 5 jours, il devrait revenir dans la journée ou demain.

Saan marcha dans le village, tous les villageois aimaient Saan bien plus que Krono, c'était un homme droit, de parole, il aidait s'il en avait​ les moyens​.
Saan rentra dans la taverne, c'était ici que se passaient désormais les réunions avec le conseil, pour que quiconque puisse venir parler.

- Alors, mon vieux Liot comment vas-tu ?

- Très bien, les affaires​ sont fleurissantes, on a des réserves de bétail, assez de blé pour vivre l'hiver sans crainte.

- Et avec la réunification de mon village et celui d'Etiz ?

- Ça avance, grâce à la forêt nous avons du bois sur place donc cela facilite la tâche.

Saan commanda deux verres​ de rhum et ils continuèrent leur discussion.

- Dis-moi, as-tu des nouvelles de Hopa ?

- Agron, doit revenir dans les jours à venir, avec les dernières nouvelles, mais autrement tout se passe bien.

- Génial, au fait j'ai demandé à Tyux qu'il me donne le nombre d'hommes qu'il entraîne.

- Très bonne idée, alors combien sont-il ?

- 150 prêts au combat et 100 qui suivent​ toujours un entraînement.

-Très bien, je dois aller voir Tyux.

Saan partit et marcha jusqu'au champ à côté du village où s'entraînaient les hommes maintenant.

- Tyux, comment vas-tu ?

- Très bien, les recrues​ apprennent vite, Liot t'a dit le nombre d'hommes disponibles​ au combat ?

- Oui je suis au courant, je voulais m'excuser d'avoir douté de toi à la mort de mon père...

Tyux le coupa :

- Depuis quand un chef Havard s'excuse pour des choses​ aussi lointaines​ ? Mon père a eu ce qu'il méritait, l'histoire est finie​.

Saan fut satisfait de la réponse de Tyux.

- Bon je te laisse, je dois aller voir comment les constructions avancent.

Les deux hommes se firent un signe de tête et Saan partit vers le village, quand soudain il vit Agron arriver en courant.

- Alors Agron quelles sont les nouvelles ?

Agron était blanc, Saan comprit que ce n'était pas bon signe.

- Des... Des hommes veulent te parler, ils sont du peuple des ténèbres.

Saan avait déjà entendu parler du peuple des ténèbres, un groupe nomade qui incendiait n'importe quel endroit juste pour détruire.

- Je vais chercher Tyux, pars dire à Liot qu'il y a urgence, on se rejoins à la taverne.

Les deux hommes partirent, il ne fallait pas perdre de temps, surtout avec le peuple des ténèbres.
Quelques instants plus tard tous étaient réuni; Liot demanda, énervé :

- Mais qu'y a-t-il ? J'espère que c'est important, j'étais occupé !

- Important ? C'est​ vital à la survie de notre peuple !

Liot arrêta immédiatement de parler et écouta Saan, qui avait l'air très perturbé par cette affaire.

- Alors voilà vous connaissez le peuple des ténèbres, ces nomades​ qui voyagent​ à travers la Norderge depuis des décennies en brûlant des villages pour s'amuser ?

Tous les hommes présent étaient mal à l'aise, le peuple des ténèbres n'était pas un peuple humain d'après certaines rumeurs​ locales.

- Voilà ce que l'on va faire : Tyux va prévenir tes hommes j'en veux 100 prêts au combat, Liot appelle tout le village pour que je leur expose la situation. 

Liot répliqua:

- Tu es sûr que tout le village doit être au courant ? Ça pourrait mettre la panique partout et c'est​ loin d'être ce dont nous avons besoin actuellement.

- Ce sont des Havards​, et resteront ici 150 hommes. Tout va bien se passer, mais mieux vaut les préparer au pire.

Liot partit sur le champ, suivi de Tyux.

- Et toi Agron, te sens-tu capable d'aller au village d'Etiz ?

- Oui ne t'inquiètes pas Saan.

- Très bien, tu vas​ lui dire qu'il se prépare à se défendre, explique lui la situation.

Agron partit directement en direction du village voisin, suivi de Saan qui courra jusqu'à la zone d'entraînement où il prit la parole en arrivant.

- PEUPLE HAVARD ! Demain nous partirons à la rencontre d'un peuple de fils de catin, soyez prêts à donner votre vie au combat !

Les 100 hommes levèrent leur épée et crièrent :

- GLOIRE ET RICHESSE AUX HAVARDS !

Saan apella Tyux à l'écart :

- Mieux vaut que tu restes​ ici.

- Pourquoi ? Je suis l'un des meilleurs​ combattants​ de toute​ la nation.

- Voilà justement pourquoi tu dois rester ! Pour beaucoup ici tu est un modèle, ils​ t'écoutent, si on veut le calme dans la cité pendant mon absence la meilleure chose à faire est que tu restes​ avec les hommes​.

L'homme acquiesça et parla à ces troupes, pour en dire plus sur les personne du peuple des ténèbres.
Saan rejoigna Liot le plus vite possible, chaque minute était précieuse, une fois arrivé il constata que tout le village était présent : hommes​, femmes​, enfants​ tous là pour écouter leur chef.

- Peuple Havard, j'ai appris une bien triste nouvelle aujourd'hui, le village à l'est a été pris par le peuple des ténèbres. Ne vous inquiétez pas aucun mort n'est à déplorer, il veulent me parler,m et c'est pourquoi je partirai avec 100 hommes demain à l'aube. Liot sera là avec Tyux et 150 de ses hommes donc aucune crainte à se faire.

Liot n'en revenait pas, il y avait 10 minutes​ tout le village voulait partir et Saan, avec un discours, leur avait redonné confiance en soi. Il était fort.
Saan parti avec Liot dans un coin plus tranquille, pour discuter :

- Liot je trouve ça bizarre, qu'un peuple qui passe, brûle, et disparaît veule juste me parler.

- Avec ton père nous avons déjà eu affaire à ces hommes, fais attention ce sont de beaux​ parleurs​, très malins, de vrais animaux sauvages.

- Je ne compte pas être ami avec eux, s'ils essayent quoi que ce soit je les attaque, sois-en certain.

Agron arriva en courant près des deux hommes et leur dit:

- Etiz est au courant, il ne dispose pas de beaucoup d'hommes, mais ils seront tous mobilisés​.

- Merci Agron, tu as fais du super boulot, tiens​ prend ça et invites une fille à boire un coup à la taverne.

Agron, heureux, remercia Saan et partit. Ce dernier se tourna vers Liot.

- Liot vas dire aux​ hommes de Tyux d'aller se reposer je compte bien marcher jours et nuits​ pour régler cette affaire au plus vite.

SAAN - Tome 1 [ Terminé ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant