*39: Un nouveau foyer .

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Saan était face à trois gardes​, il sortit son épée de son fourreau avec la main droite et de son autre main saisit​ sa petite dague.  Jouant sur la rapidité d'action il se recula, descendit une marche et pris appui sur sa jambe gauche pour prendre une impulsion suffisante pour leur tomber dessus, littéralement. La réaction des gardes fut presque aussi vive. Le premier brandit son épée, que Saan repoussa avant de lui planter son épée dans l'abdomen, celui de droite fit de même mais plus habilement, Saan l'esquiva en se déplaçant sur la gauche pour trancher une gorge d'un geste fulgurant.

Saan n'en revenait pas lui-même, il n'avait jamais été aussi rapide et adroit, peut-être était-ce la rage enfouie en lui qui lui donnait adrénaline et vitesse.

- Toi ! dit Saan en regardant le troisième garde, qui était apeuré dans son coin.

- Oui ?

- Ouvres-moi cette putain de porte !

Le garde jeta un regard à ses deux collègue morts​, au sol baignant dans leur propre sang, et après avoir dégluti prit la clef, la tourna. La porte qui menait à la chambre de son Roi s'ouvrit .

***

- Alors Kresag toujours pas mort ?

- Et non mon frère, comme tu peux le constater.

- Tant mieux, j'aurais moi-même le privilège de prendre la vie  d'un homme qui a trahit sa famille !

-Viens me la prendre, mais fais attention de ne pas perdre la tienne ! Répondit sarcastiquement le concerné.

Ces mots mirent Koyl hors de lui, il brandit son épée devant lui, son adversaire fit de même. Koyl lança tous son corps dans un geste de précipitation, mais Kresag avait l'avantage d'être moins corpulent donc plus rapide. Il le regarda en souriant, Koyl reprit ses appuie et d'un coup qui fendit l'air frappa, de toute​ la force dont il disposait dans le genoux de ce qui fut un son frère.

- Tu te bats comme un Sudiastiens​, toujours se prendre pour ce que l'on n'est pas, mais ne t'inquiète pas tu ne souffriras point car je vais te finir pour venger l'honneur de notre père et de notre famille. Dit Koyl en se postant au dessus de son frère.

Il prit son épée et la lui planta dans le crâne.

Quand Saan entra dans la chambre il trouva un enfant qui n'était pas encore un homme, mais qui portait déjà la couronne. Le Harvard traversa la longue pièce où se tenait le jeune roi, en s'approchant Saan pu voir que ce jeune roi avait la main sur son épée. Il s'arrêta et lui dit .

- Tu es Frical, Roi de Sudiasta ?

Après avoir chercher ses mots, Frical répondit avec une voix tremblante, comme un enfant à qui l'on demanderai​ pourquoi avait il fait une bêtise.

- Oui... c'est​ moi, qui êtes vous ? que me voulez vous ?

- J'ai fais un long voyage pour venir à toi m, je ne veux rien de toi... ah si tout compte fait tu pourrais me donner quelques chose...

- Parles, chevalier, et tous tes souhaits​ seront réalisés.

- Vous êtes trop bon Frical, replica sarcastiquement Saan, je voudrais votre vie, que le sang du Roi de Sudiasta coule sur ma lame, de la même manière que  celui de vos gardes.

- Gardes ! tuez-moi cet homme  sur le champs !

Une dizaine de gardes encerclèrent Saan, mais il n'eut pas le temps de réagir que derrière lui un hommes parla d'une voix forte.

- Alors dis-moi Saan on dirait que tu as​ besoin d'un coup de main ? Je suis ton homme.

Koyl entra dans la piece, prit un garde au cou et lui planta l'épée dans le ventre, ce geste désorienta les 9 autres gardes du Roi, Saan en profita pour trancher la jambe du garde à sa gauche. Koyl etait un homme assoiffé de sang, quand il vit que Frical essayait de s'enfuir il lui bloqua le passage et lui offrit son meilleur sourire, de ses dents jaunes et lui cracha au visage.

- Tu bouges et je ne ferais pas que te tuer, je te torturerai et demanderai à mes hommes de violer ta famille devant tes yeux !

Le jeune Roi resta droit comme un piquet, sans bouger un doigt, et Koyl retourna aider Saan. Ce fut une vraie boucherie, Drys arriva au même moment et hurla.

- IL EN RESTE POUR MOI !?

Les trois hommes​ eurent tué tous les gardes sans difficulté, et Saan s'approcha de Frical qui était tétanisé par la peur et lui dit.

- Excuses-moi, j'ai oublié de me présenter avec toute cette animation. Je suis Saan chef du peuple Havard de Norderge, tu ne dois pas connaitre et je ne t'en veux pas, mais tu as​ fait une chose qui m'a beaucoup déplu je dois te l'avouer.

- De quoi me parlez-vous ? je n'ai jamais été sur vos terres de barbares !

- Tu as​ sans doute raison, mais quelqu'un de mes terres est venu te voir, donc voilà ce que l'on va faire : tu vas​ écrire ton testament et tu diras​ que tu lègue la partie​ Nord de ton pays à Koyl, et la partie​ Sud à moi.

- Je ne peux faire ça !

- Tu y réfléchiras à deux fois avant de demander mes plans de guerre à ma femme et de la baiser.

Frical frissonnait de peur, Drys lui apporta deux feuilles​ et une plume d'oie.

- Maintenant tu écris !

Le jeune Frical exécuta les ordres sans riposter, après avoir écris il donna les lettres​ à Koyl et Saan.

- Je suis libre ?

- Bien-sûr que tu es libre, je vais te la rendre ta liberté. Dit Saan en lui coupant la tête.

Les trois hommes redescendirent en rigolant, arrivés en bas et après avoir rassemblé leurs troupes, Saan appela Etiz et Drys.

- Alors voilà, je vais vivre ici. Etiz je te nomme chef de tous les villages, repars avec 100 hommes au village et en arrivant tu demanderas au conseil, à Fya et Dargan de préparer leurs​ affaires pour me rejoindre, tu les feras venir avec une petite troupe, mais une troupe efficace. Drys quant à toi tu restes​ ici avec moi.

*Encore merci à vous de lire mon histoire, cela me fait très plaisir, donnez moi vos avis en commentaire, je serais très honoré d'y répondre*

SAAN - Tome 1 [ Terminé ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant