SAAN - Tome 1 [ Terminé ]

*21: Triste nouvelle.

Saan fit rentrer Galion qui était dans tous ses états​, puis courra en haut s'habiller et en redescendant Saan demanda enfin à Galion ce qu'il y avait.

- C'est​... C'est... Hopa.

- Quoi Hopa, expliques-moi !

Saan aimait Hopa comme un père il voulu à tout prix savoir, il se prépara au pire.

- Il est mort.

Saan fut comme anéanti par les mots de Galion. Une vague de douleur le submergea.

- On l'a assassiné ? Demanda Saan.

- Non, il est mort dans son sommeil.

Saan savait qu'Hopa était vieux, il était au courant que cela allait bien finir par arriver, mais pas maintenant... Pas aujourd'hui, Saan se sentait comme abandonné par Hopa.

Tisis qui écoutait la conversation voulu descendre prendre Saan dans ses bras pour le réconforter, mais Saan la repoussa doucement, il voulait être seul.

- Merci Galion tiens, ta pièce, tu peux rentrer chez toi.

Galion sortit après avoir dit à Saan :

- Toute​s mes condoléances chef.

Ce fut le mot de trop pour Saan lui qui n'arrivait pas, ne voulait pas l'admettre. Il partit peu de temps après Galion pour voir Agron.
Agron savait lui redonner le sourire, il comptait sur lui pour lui changer les idées​, au moins quelques heures​.

Après avoir traversé le village au bord des larmes, il arriva devant la ferme de Agron et toqua. Palia lui ouvrit la porte avec un sourire gêné, Galion lui en avait parlé.

- Bonjour Saan je suis au courant pour Hopa, triste nouvelle​, si tu veux passer à la maison tu es le bienvenu.

- Merci Palia, Agron est-il là ?

- Oui entre, je vais l'appeler.

Saan entra est Palia monta à l'étage expliquer la situation à Agron.
Celui-ci comme à son habitude très jovial, arriva et sans même que Saan puisse dire quelque chose, il le serra dans ses bras.

- Viens je t'invite à la taverne.

Saan n'avait pas le choix, Agron avait fait preuve de beaucoup de charisme ce qui lui allait plutôt bien, ils​ marchèrent pour se rendre à la taverne et Saan demanda à Agron.

- Comment je vais faire sans chef dans le village voisin ?

- Mais tu es le chef absolu de tes terres​ les gens aimaient Hopa, ils​ n'aimeraient peut-être pas avoir un nouveau chef de village.

Agron avait sûrement raison, pas besoin de chef de village partout, ce qu'il fallait c'était que Saan reprenne son idée de conseil pour toute ses terres​.

Ils arrivèrent à la taverne et Saan avala son verre sans même le savourer, avant de demander à Agron.

- Tu pourrais me rendre service ?

- Évidemment.

- D'accord alors je vais monter le conseil entre tous les villages mais avec plusieurs chefs, pour que l'accident d'avec Liot ne se reproduise pas.

- Je comprends​ mais que veux-tu que je fasse ?

- Tu vas​ me trouver tous les ancien, les plus sages​ que tu connaîsses.

Etiz rentra en courant dans la taverne, et appela Saan.

- Viens vite Saan, il y a quelqu'un pour toi prêt du feu, viens vite !

Saan n'avait jamais vu Etiz aussi paniqué, il ne réfléchissa pas plus et le suivit après avoir payé les verres​ de rhum.
Quand il arriva au feu, un homme à cheval et portant un gros paquet l'attendait.

- Qui êtes vous ? Demanda Saan, qui n'avait pas du tout envie de parler aujourd'hui, en tapotant son épée à sa taille.

- Bonjour chef ! J'étais le bras droit de Hopa.

Saan compris immédiatement ce qu'il y avait dans le paquet derrière l'homme.

- Hopa ne se sentait pas bien ces derniers jours, il m'a dit que s'il mourrait il fallait que je vienne te porter cette lettre. Il veut aussi que son corps soit enterré dans son village natal.

- Très bien, tu es un homme de parole, Hopa serait aussi fier de toi que moi.

Saan demanda à Etiz et Agron d'aller chercher dix hommes à Drys pour creuser la dernière demeure du grand Hopa, pendant ce temps l'homme donna à Saan la fameuse lettre.
Saan la plia et la mit dans sa poche avant de dire à l'homme :

- Tu as​ fais du bon boulot, tu peux rentrer chez toi si tu le désires​.

- Non ! Je veux être là pour la mémoire de Hopa.

Après 20 minutes​ la tombe était creusée​, ils​ l'avaient faite sur le chemin pour aller chez Saan, pour qu'Hopa ne soit pas très loin de chez lui et qu'il ait toujours un oeil sur Saan.

Une fois​ le trou creusé les Havards​ avaient comme tradition de faire un feu dans la tombe pour que la personne enterrée n'ai pas froid dans l'au-delà. Après avoir éteint le feu ils y placèrent Hopa sous le regard de tout le village.
Saan prit la décision de recouvrir lui-même la tombe et une fois​ la cérémonie finie  Saan décida de rentrer chez lui avec Tisis.

Tisis comprit que Saan n'avait pas beaucoup envie de parler, elle prit un livre et monta dans la chambre, Saan quant à lui attendit en se servant un verre de lait que plus personne ne soit près de la tombe pour aller lire la lettre auprès de Hopa.

Il se mit assis à côté et ouvrit.

*Saan tu es comme un fils pour moi je ne t'ai certes pas connu longtemps, mais bien assez pour voir que tu es un homme plein de valeurs​, avec une idéologie impressionnante​, tu seras un chef que tout le monde regrettera, encore plus que Kronos,m et dieu sait que tout le monde aimait Kronos, tu dois continuer ta quête, et j'espère que quand tu me rejoindras là-haut tu auras conquis la Norderge.
Hopa*

Saan avait les larmes aux​ yeux il prit le verre de lait et le vida sur la tombe de Hopa, il ne devait pas se laisser aller tout un peuple comptait sur lui.

Il partit voir Agron.

- Alors tu as trouvé les hommes que je t'avais demandé ?

- Oui je ne peux pas venir avec toi j'ai beaucoup de boulot mais vas​ à la taverne de ton village ils sont là-bas.

Saan partit donc à la rencontres de ces anciens, quand il y arriva il trouva trois hommes, tous plus âgés les uns que les autres​, il alla à leur rencontre.