*40: Une Spicolatis

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Saan s'installa dans son nouveau château, il demanda à ses soldats de surveiller en permanence les portes de la ville et les portes du château.
Il déambula dans son grand château, il y avait de quoi loger 30 personnes, partit dans le grand salon. Il trouva Drys devant la cheminée.

- Saan je pense que c'est​ la plus belle prise que l'on ait jamais faite !

- Il est vrai que ce ne sont pas les petits villages dont nous avons l'habitude. Te plaîs-tu dans tes appartements ?

- Oui très bien, déjà plus que toi.

Drys savait que Saan était mélancolique sans sa petite famille, cela faisait 9 jours que Etiz était partit, il devrait rentrer dans quelques jours.

- Dis-moi Saan, Koyl t'as-t-il expliqué qui était ce Kresag ?

-Oui ils​ étaient frères​, mais les deux avaient une vision différente de la façon de diriger leur peuple, donc Kresag est partit​ sans dire au revoir à leur père mourant. Koyl a promis à son père de le faire payer.

***

Quand Etiz eu dit la nouvelle aux enfants​ ils​ étaient partis​ en courant prendre leur affaires. Le conseil était moins enchanté de partir, mais Etiz avait été catégorique : ils​ devaient venir.

Cela faisait 2 jours qu'ils avançaient en direction de Sudiasta, Etiz était stressé. Il avait pris 100 hommes pour y aller, quand il eu vu les corps mutilés de ses frères.

-Etiz on est bientôt arrivé ?

- Oui ma petite, il nous reste que 4 jours si nous allons vite.

La petite fille, qui était derrière Dargan sur un cheval, n'avait même pas dit au revoir à son père. Elle estima que de toute​ façon il ne remarquera pas son absence...
Fya avait envie que d'une chose c'était de revoir Saan, elle aimait vraiment beaucoup son chef.

Zebes et Arti quant à eux n'avaient envie que d'une seule chose, voir les catins de Sudiasta. Les deux hommes étaient en fin de marche à s'imaginer être dans une maison de plaisir.
Etiz avait parlé des montagnards​ à Scol, le vieillard était un homme intelligent et Etiz savait qu'il pouvait avoir une confiance aveugle en lui.

Etiz reconnu les montagnes, où  était le village demande lequel ils furent attaqué avec Saan, et décida de s'arrêter ici pour partir le plus loin au lever du soleil.

***

Saan marcha dans la cité avec Drys à ses côté, tous les paysans, l'insultèrent.

- CASSES-TOI BARBARE !

Saan tourna sur lui-même et vit d'où venaient les insultes. Il s'avança calmement près de l'homme et lui dit.

- Nous les barbares​ nous sommes polis, donc si j'entends encore des insultes de ta part, tu mourra.

Saan savait que s'il menait une politique laxiste tout le monde allait se rebeller contre lui, et c'est​ une chose dont il n'eut pas tellement envie.

Saan continua sa marche et il passa devant un forgeron, il entra et un viel homme, noir de crasse l'accueilla.

- Bonjour, que puis-je faire pour vous ?

- Alors déjà, me connaissez-vous ?

- Oui...

-Très bien, mon épée a été cassée je voudrais voir quelle épée vous auriez à me vendre.

Le forgeron montra ses épée à Saan du doigt, qui s'approcha afin de voir laquelle était là meilleure. Drys quant à lui jouait avec deux petites​ haches.

- J'achète ça ! S'exclama-t-il joyeusement en soupesant les armes.

Saan chercha encore et encore sans trouver.

- Mon roi si vous voulez je peux vous en forger une rien que pour vous.

- Fais dont ça.

- Mais dites-moi mon roi, le blason de Frical était le sanglier, qu'allez-vous prendre ?

- Je verrai bien une Spicolatis, c'est​ une fleure empoisonnée​ qui pousse sur nos terres.

Le forgeron acquiesça.

- Venez demain votre épée sera prête.

***

La nuit passa, Etiz voulu traverser les montagnes le plus vite possible, en espérant ne pas croiser ces bêtes.

Ils​ arrivèrent dans le village, tous les hommes sortirent leur épée, prêts à se défendre, même Fya porta son arc à la main; mais ils​ ne virent rien, au grand bonheur d'Etiz.

- Ne perdons pas de temps, nous ne sommes point en sécurité ici.

Tous accélérèrent le pas, pour s'éloigner le plus vite possible, le soleil était au zénith qu'ils étaient déjà loin de ces montagnes maudites.

- Nous avons encore combien de temps de voyage ?

- 3 jours, moins si nous marchons jusqu'à la nuit.

***

Saan était dans la cour de son château, il avait fait venir toute​s les meilleurs couturières​ de la cité.

- Je vous distribue à toutes une feuille avec une Spicolatis, vous allez me faire autant de blasons​ qu'il faut pour remplacer ceux de Frical.

Tous exécutèrent l'ordre et Saan leur donna une pièce d'or chacune.
Saan monta sur son balcon, il regarda l'horizon et un sourire qu'il ne pu dissimuler, prit place sur son visage.

Il vit Drys dans la cour en contre-bas.

- Drys montes vite !

Drys courru, quand il fut en haut, il pointa du doigt l'horizon qui se profilait droit devant aux.

- Regarde là-bas.

- Ils sont là. Constata l'homme.

Saan resta toute​ la nuit à les regarder, au petit matin il regarda encore mais ne les vit plus.
Il courru donc dans la cour, et ils​ étaient tous là, Etiz avait réussi.

SAAN - Tome 1 [ Terminé ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant