Don't forget | Zayn Malik

Chapitre 68 ⊙

Média : Siall la vie, fuck les petites rageuses (cc Océane la poisseuse, qui se coupe le front avec un stylo, sale zgeg)

Broueff, comme dirait mon auteur préférée sur Wattpad : Enjoy !

–--------------------------------------------------------

"Des fois, je me dis que c'est peut-être ça l'amour, peut-être qu'on doit laisser partir ceux qu'on aime" - Carrie Holmes.

Je suis assise sur le canapé en vieux cuir noir avec à mes côtés Zayn, et j'observe ce qu'il se passe attentivement, pas que je sois fatiguée, mais j'ai juste besoin d'une petite pause.

Un genre de remise à niveau, j'sais pas une pause quoi.

Les filles et moi dansions toujours comme des folles, et il est vrai que c'est plutôt drôle de nous voir comme cela. En fait la plupart d'entre nous dansions et chantions le plus bizarrement et le plus fort possible, c'était une sorte de défi qu'on s'était lancé, j'sais pas, faut pas chercher à comprendre.

De temps à autre, l'une de nous s'en allait vers le buffet pour prendre de quoi grignoter ou de quoi boire, de façon à tenir toute la soirée. C'est comme si nous faisions une course en formule un. Si l'on veut que la machine tourne à plein régime, il faut forcément de temps en temps s'arrêter pour réparer les défaillances techniques. Eh bien nos « défaillances techniques », à nous, elles se réparent par la bouffe et l'alcool. Bon, j'admets ça marche mieux pour certaines que pour d'autres... Mais maintenant c'est marrant de les voir défiler en vitesse jusqu'au buffet et de revenir en courant jusque la piste de danse, comme si elles allaient rater quelque chose de « super mega hyper giga important. »

Ceux qui ne risquent de rien rater aussi, c'est les autres, vous savez... Les garçons ? Ouais c'est ça. Donc, tous les garçons parlent ensembles accoudés au comptoir, pour ne pas changer me direz-vous. Oui, tous les garçons y sont, sauf le mien, qui comme je l'ai déjà dit, est assit à mes côtés, et il en manque aussi un autre, mon frère. Il a disparu de la surface de la Terre celui-là.

Je sens de la chaleur contre ma cuisse et lorsque je tourne les yeux j'aperçois la main de Zayn. Il l'a déposé en douceur, comme si c'était naturel, il ne m'a même pas regardé après, il a juste fait ça normalement, peut-être même sans qu'il s'en soit rendu compte. Je dépose ma main sur la sienne, ainsi que ma tête sur son épaule, il embrasse d'ailleurs ma tempe avant de reposer son regard dans le vide. Je ne sais pas à quoi il pense mais ç'à l'air de le perturber.

Carrie- Zayn ça va ?

Il ne répond pas.

Carrie- Bébé ?

Il tourne immédiatement sa tête, et il se mit à hocher la tête ses yeux plantés dans les mieux. Il passe sa langue sur ses lèvres, mais pas de manière sexy, non, il fait ça lorsqu'il s'apprête à me dire un truc qu'il veut pas que je sache. Il frotte la paume de sa main contre son front avant de me re-regarder. J'attends calmement, et je le regarde faire, j'observe ses moindres faits et gestes afin d'analyser la situation.

La musique résonne toujours aussi fort dans la pièce, mais je n'entends plus rien lorsque ses yeux replongent dans les miens. Le son devient sourd, comme si nous étions dans l'eau, et il n'a pas besoin de crier pour me dire ce qu'il a à me dire, je l'entends comme s'il me chuchotait à l'oreille. Son pouce caresse le dos de ma main, et il s'exprime de manière détachée, comme s'il était ailleurs.

Carrie- A quoi tu penses ? Dis-je en souriant.

Zayn- A toi. A moi. J'pense à nous. Encore.

[Pdv : Zayn]

J'ai pas l'impression que ce soit égalitaire. J'pense pas qu'on ait le droit de s'acharner autant sur la jeunesse. J'pense pas qu'on ait le droit non plus de s'acharner sur ma copine.