Chapitre 87 #Bonus Orlane ⊙

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« Faut pas acheter la peau de l'ours tué avant de l'avoir vendu » -Orlane Ivanov

[Pdv : Orlane]

Orlane- Tu crois que ça va me coûter combien ? Vingt-trente balles non ?

Carrie- Je sais même pas de quoi tu me parles Orlane. Déclara-t-elle, le nez plongé dans un livre.

Orlane- Bah, j'ai commandé un truc sur internet. Dis-je en mâchouillant le bâton de ma sucette.

Carrie- Bah, c'est marqué le prix dessus non ? D'abord qu'est-ce que t'as commandé encore ?

Orlane- Ça va, c'est une paire de chaussures, tranquille.

Carrie- Mais t'en as pas commandé une paire la semaine dernière déjà ?

Orlane- Si, et alors ? Demandais-je sans grande conviction.

Carrie- Et alors, et alors... Ou tu trouves tout ce fric toi ?

Orlane- Dans le deuxième tiroir de ton étagère. Répondis-je dans le plus grand des calmes.

Carrie- Ah d'accord, je me disais bien aussi que-

Carrie- Attends quoi ? S'indigna-t-elle après quelques secondes.

Orlane- C'est bon détente, je rigole.

Carrie- Ah... Tu m'as fais peur, me répondit-elle soulagée.

Orlane- Je les prends dans ton troisième tiroir.

Son regard noir heurta le mien violemment et en moins de trente secondes j'avais déguerpie du salon. J'avais définitivement renoncé à m'affaler sur le canapé comme à mon habitude tant qu'elle était dans cette même pièce. En montant les escaliers, je croisais Zayn, un air renfrogné scotché sur le visage. Il avait son air du matin quoi. Pendant que je traînais mes pantoufles sur chacune des marches, lorsque j'arrivais à sa hauteur je criais :

Orlane- Mais dites donc, c'est qu'il a dormi comme un bébé celui-là !

Zayn- Putain, Orlane ta gueule un peu pour voir ? Ça t'arrive de ne pas crier de temps en temps, surtout le matin en fait.

J'étais restée bloquée dans les escaliers, pendant que lui finissait de les descendre en se frottant les yeux, en direction de la cuisine. D'ici je le voyais se préparer un bol de céréales les yeux encore mi-clos.

Orlane- Oh, monsieur rabat-joie ? Quand t'auras fini tes caprices de superstar tu viendras me voir, et me parler. Avec une meilleure haleine si possible.

Zayn- Je vais te faire manger tes chaussons en fourrure rose si tu continues à me chercher de bon matin là.

Orlane- Déjà faudrait pt'être que t'arrives à bouger ton petit cul de fragile non ?

Zayn- Dégages de là ! Me dit-il en me lançant une cuillère depuis son tabouret, un rictus au bord des lèvres.

Orlane- Raté ! Riais-je en le narguant.

Zayn- Je sais pas qui voudra de toi plus tard, ni même qui arrivera à te supporter, pauvre folle.

Je n'eus pas le temps de répondre, que j'entendis Derek marmonner :

Derek- Ça vous dérange pas de m'empêcher de dormir la nuit, mais en plus de ça, la seule fois où j'ai l'occasion de dormir plus de quatre heures vous vous amusez à gueuler comme des gamins. Nous cria-t-il depuis sa chambre où seule sa tête dépassait de l'embrasure de la porte.

Zayn- Désolé mon pote, mais Orlane c'est une gamine.

Orlane- Désolée Derek, je devais remettre un jeune insolent à sa place.

Don't forget | Zayn MalikOù les histoires vivent. Découvrez maintenant