Chapitre 54 ⊙

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« J'ai presque cru à tes mensonges » - Carrie Holmes

[Pdv : Carrie]

On toque à la porte, et j'émerge doucement de mon doux sommeil. Pour une fois il n'a pas été si catastrophique, et depuis l'épisode du bain se sont écoulés deux jours, deux jours sans grande importance. Zayn a continué d'ignorer le fait qu'un bandage accrochait l'un de ses bras, et du coup il a fait que crier le reste de la nuit parce-qu'il avait des fourmis. Rien de très intéressant quoi.

Quant à moi j'ai bientôt fini le premier tome des pensées de ma mère, j'en apprends un peu plus sur mon enfance et j'essaie parfois d'imaginer mes souvenirs une nouvelle fois. C'est drôle, et peut-être inutile, mais j'espère constament pouvoir tomber sur une page dont je me souviens, un truc qui m'aurait marqué. Même si malheureusement, les seuls souvenirs qui sont encrées au fond de moi ne sont que des mauvais.

On toque une deuxième fois, et je vais ouvrir en sifflant entre mes dents des « c'est bon, c'est bon j'arrive ». J'en suis sûre et certaine, c'est la femme de ménage. Elle passe dans ces horaires là, et honnêtement ça me convient, c'est ni trop tôt, ni trop tard. Même si je l'avoue, ça me fait chier de bouger de mon lit dans tous les cas.

La seule chose qui a peut-être changé ici, c'est que depuis deux jours Zayn part avec Derek, faire des dépositions, des papiers, et sa rééducation. Je suis sûre qu'ils s'apprécieront au fil du temps.

Et moi depuis deux jours j'ai droit à la visite de Carmen, la femme de ménage, la nouvelle. ( NDA : le vieux cliché des femmes de chambres d'origines hispaniques mdrr)
Plus je lui parle plus je l'aime bien, elle doit bien avoir le double de mon âge mais elle est si jolie. Ça ne veut pas dire que lorsqu'on vieillit on devient horrible, je dis juste qu'elle est très belle pour son âge... Bon je m'enfonce, bref.

Parfois je l'aide même à faire le ménage et nous parlons comme de vraies copines. Du moins c'est ce que je crois être une amie, j'imagine que ça se passe comme cela, dans la vie normale, c'est comme ça qu'on fait non ?

En moins de deux jours, elle m'a apporté un vent de fraîcheur, que je ne saurais décrire, et ça me fait un bien fou. Rester enfermée ici, c'est vraiment pas cool.

Physiquement Carmen est une femme très jolie, un peu trop malgré tout, et je ne veux pas que Zayn la voit souvent, je deviendrais plus folle que je ne le suis déjà. Elle est grande, un visage typiquement hispanique, avec de grands yeux noisettes, et une queue de cheval surmonte sa tête.

Bref Carmen me plaît bien, elle fait même le ménage en dansant, et du coup je la trouve encore plus drôle et sympathique parce-qu'elle arrive à me fait rire.

Après avoir ouvert la porte et laissé Carmen entrer, je pars me doucher rapidement et décide par la suite de prévenir les garçons de ma sortie. Derek me répond immédiatement et lorsque je sors de l'hôtel il m'attend dans son quatre-quatre noir, tout sourire, l'arcade recouverte de petits pansements blancs.

Je traverse et Zayn sort de la voiture déposant chastement un baiser sur mes lèvres, on a fait que se croiser aujourd'hui. J'aime pas l'idée de le laisser seul avec Carmen mais elle doit avoir la quarantaine et j'imagine qu'elle a une famille. En fait, j'en sais rien, mais je me console avec ça pour le moment.

J'entre rapidement dans la voiture, et toujours souriant Derek me demande :

Derek- Où va-t-on aujourd'hui mademoiselle ?

Carrie- Hmm... Centre commercial et...Boxe ? Ça vous va monsieur ?

Derek- Yes!

Le trajet s'effectue sans aucune anomalies, rien que des bouchons. Honnêtement c'est l'une des choses qui ne m'avait pas manqué dans la chambre: les bouchons. Après peut-être trente minutes de route au lieu de quinze, nous arrivons enfin au centre commercial. Je descends rapidement, et vérifie ma coiffure dans le rétroviseur.
De là nous marchons jusqu'au premier magasin, et je me lance à la poursuite du bonheur. Je me change les idées, c'est le seul objectif.

Don't forget | Zayn MalikOù les histoires vivent. Découvrez maintenant