L.A-09/15 ▪️ "Je tente d'effacer toute trace de maquillage, je frotte si fort qu'au final je crois que j'essaie juste d'effacer ses foutus larmes"
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Après la petite altercation entre Niall et Harry nous avons préféré rentrer à la maison directement. Les garçons avec prévue se rendre à la maison d'un ami qu'ils ont tous en commun, mais vue les circonstances Niall et moi on va passer notre tour. Le trajet de retour est très tendu. Niall n'a fait que fixer la route de façon si intense comme s'il cherchait un point bien précis à des kilomètres au loin.
Le chauffage me donne d'énormes chaleurs ainsi que la nausée, en revanche une fois éteinte je deviens frigorifié et tout mon corps tremble. J'avais dû demander à Niall d'arrêter trois fois pour ne pas vomir sur le cuir de son banc de voiture. Fidèle à lui sans dire un mot ou même faire un regard de mécontentement il s'est arrêté. Moi, si j'étais lui j'aurais développé il y a déjà un moment une "écoeurite aiguë".
[...]
Sans même prendre le temps de me démaquiller j'ai immédiatement sauté à la douche. J'avais besoin d'un instant de solitude. Et là j'ai pleuré. Personne n'aurait pu le savoir mes larmes était camouflé par l'eau de la douche, mais je le sais. L'eau teintée de noir un mélange de mon mascara et eye-liner coule sur ma peau. Je dois être d'une beauté inimaginable. Je tente d'effacer toute trace de maquillage, je frotte si fort qu'au final je crois que j'essaie juste d'effacer ses foutus larmes.
Je suis contraint de mettre un terme à ce pur moment de relaxation quant à nouveau la nausée me reprend. Le problème depuis quelques jours c'est que j'ai juste des hauts de cœur, mais rien n'y sors alors les nausées dures et dures. Mais cette fois c'est different, enroulé dans une serviette accroupie au-dessus de la toilette je vomis encore et encore.
Niall a dû entendre parce que peu de temps après il s'était accroupie à mes côtés et caressait mes cheveux il tentait de me réconforter. Ce qu'il fit avec succès.
- Pourquoi ça s'arrête pas, les femmes enceintes son malade les premières semaines je suis presque à la moitié, dis-je en retenant un sanglot.
- Prends-tu encore les médicaments prescrit à cet effet.
- Oui, mais ça fonctionne pas, mon timbre de voix semble désespéré.
- Tu te sens mieux maintenant ?
Je réponds oui, d'un signe de tête.
Confortablement installé dans mon lit je reprends peu à peu mes esprits. Niall dégage une chaleur réconfortante. Les draps sont imprégnés de son odeur. Je suis bien et détendu. Je commence doucement m'endormir j'ai l'impression d'être entre deux mondes. Je suis soudainement réveillé quand j'entends Niall lâcher un cri strident, un crie de joie sans l'ombre d'un doute. Je l'ai sentie, je te le jure ça bougé. Le bébé a bougé, regarde, place ta main. Après plusieurs minutes, rien. Le bébé ne c'est pas manifesté à nouveau.
Niall a eu un moment seul avec son enfant. En fait je suis plutôt heureuse qu'il est eut le privilège de vivre ça en premier, il le mérite.
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