36°

176 32 136
                                    

L.A-11/15
▪️
"L'image que j'ai projeté jusqu'à maintenant
se retourne contre moi.
Tout aussi facilement qu'elle s'est créé"

Harry

- Harry, réveilles-toi quelqu'un cogne à la porte.

- Humm.

- Harry !

- Quoi, hurle ai-je un peu trop fort, qu'est qui a, dis-je plus calmement.

Je n'ai jamais été un type du matin.

- Pas la peine de t'énerver, il y a quelqu'un qui frappe à la porte, me répète-t-elle.

- T'es sûr? dis-je en me redressant.

Huit heures un samedi matin. Je sais pas qui est l'imbécile qui vient m'emmerder, mais ça intérêt être grave urgent.

- Putain, marmonné-je en soupirant.

Je retire les couvertures et attrape mon jean qui traîne au pied de mon lit avec tout le reste de ma garde-robe d'ailleurs. Il faudrait bien que je pense à ramasser tout ça d'ailleurs.

Les coups se font entendre à nouveau, elle n'a pas rêvé. Bordel.

  -  J'arrive, dis-je en grognent comme si la personne pouvait m'entendre.

Après avoir enfilé mes jeans en même temps de descendre l'escalier. Putain dangereux en passant.

J'ouvre la porte sans même avoir regardé qui s'y trouve, toute façon c'est sur que c'est une personne que je connais puisqu'il ou elle a passé le portail sans s'annoncer.

En face de moi, il y a Louis qui me regarde avec son éternel air bête des derniers temps.

  -  Il est tôt pour débarquer chez les gens, je me contente de dire.

  -  Bel accueil Harry, répond-il me contournant pour passer.

  -  Tu as l'air en forme dit dont.

  -  Je serai encore mieux si j'étais encore bien couché dans mon lit, ajouté-je en lui pointant la grosse horloge près de l'entrée.

    -  Tu es au courant qu'il est parti chez ses parents ?

   -  De qui tu parles ? Va droit au but, je ne suis pas d'humeur.

   -  Tu sembles nerveux Harry, aurais-tu quelques choses à te reprocher?

  -  Je suis pas nerveux, le rassuré-je, et du coup je t'inviterai gentiment à te mêler de tes affaires.

  -  Mais si, regarde tes doigts il n'arrête pas de bouger et tu mordilles l'intérieur de ta joue, signe de nervosité, conclut-il.

Les détails...toujours les détails, il remarque tout. Je le reconnais bien.

  -  Je parle de Niall de qui d'autre veux-tu que je te parle, à moins qu'ils en aient d'autres que tu pourrais avoir faits fuir.

Le cœur ou la raisonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant