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Miami-04/16
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"Je ne te ferais jamais de mal Emma"

Niall

En l'espace d'un instant, nous avons rejoint la porte de notre chambre. Emma ne semble pas avoir envie de gaspiller les secondes, parce que nous avons à peine le temps de franchir la porte qu'elle commence déjà à déboutonner ma chemise.

  -  Doucement, ma belle, nous avons tout notre temps, dis-je en rigolant.

Elle me regarde et mordille sa lèvre inférieure.

Putain qu'elle est belle.

Je m'éloigne un bref instant, juste le temps de déposer mon téléphone sur une petite table et de sélectionner une liste de lecture contenant plusieurs titres adéquats pour le moment.

Je rapproche à nouveau son corps au mien, le plus près, le plus serré possible, comme si j'avais peur qu'on me l'a prenne. Je veux la sentir contre moi, son corps contre le mien.

Nous enchaînons des pas de danse de façon désordonnée, au fond, on en a rien à faire de la danse. Qui a eu cette idée déjà ?

Son souffle chaud percute mon cou il traverse ensuite mon épiderme, pour me faire frissonner jusqu'au os. Je dépose mes mains sur ses épaules et les fait glisser jusqu'à atteindre ses mains placé dans mon cou, les agrippants pour me défaire de son emprise.

Emma s'éloigne d'un pas, peut-être deux, j'en sais rien, mais elle est suffisamment loin pour que la perte de sa chaleur me procure une sensation de manque.

Une main toujours enlacée dans la sienne, je la fais tournoyer de façon à ce qu'elle se retrouve dos à moi, pour ensuite la plaquer fermement contre mon torse. Ses fesses rebondies pressent contre mon érection naissante ce qui me décroche un léger grognement.

  -  T'es tellement belle, je murmure à son oreille avant de d'entreprendre une série de baiser de la base de son cou jusqu'à la naissance de sa mâchoire.

À l'aide d'un doigt, je tourne son visage de façon à ce qu'elle me regarde.

En douceur, ma main remonte le long de sa cuisse jusqu'à atteindre l'ourlet de sa robe. Mes doigts continus leur baladent sans se soucier de cet obstacle, il remonte pour atteindre le centre de son plaisir. Mais ma course ne se termine pas à cet endroit, elle continue jusqu'à atteindre son ventre.

- Je m'en fous, lui chuchoté-je à l'oreille, quand sa main freine la mienne,m'empêchant de la toucher à cet endroit.

- Pas moi Harry, s'il te plaît, me dit-elle d'un ton suppliant.

- On en reparlera plus tard, ajouté-je.

Jamais je n'aurais remarqué ses légers changements physiques si elle ne m'en avait pas fait mention. Quand on aime ce n'est pas le genre de chose que l'on voit. Je mets donc de côté la caresse qui semble l'intimider et poursuis ma route jusqu'à l'endroit qui me fait fantasmer depuis si longtemps, sa belle et généreuse poitrine.

Déterminé à me débarrasser du tissu encombrant de son soutif, je retourne au bas de sa robe pour la retirer. Rapidement, le tissu soyeux se retrouve étendu sur le sol.

Je reprends mes caresses, d'abord le long de ses bras en remontant sur ses côtes pour finalement atteindre sa poitrine.

Enfin.

Le cœur ou la raisonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant