Dimanche 3 avril 2016, 23h 27, Paris.
"Puis acceptant enfin la requête que mon corps avait envoyé il m'embrassa avec une force qui me fit pousser un long soupir en me clouant contre le meuble de la cuisine."
Notre baiser était de plus en plus langoureux, plus intense, plus passionné et peut être même quelque peu insoutenable. Car cette sentation me brulait. Oui, elle me brulait de l'intérieur, elle finira par me détruire, je le sais. Peut-être à cause de nous, de lui, ou tout simplement de moi...
Mais j'aimais ressentir cette chose indescriptible quand il déposait sa main dans mon cou car il pouvait ensuite la faire glisser lentement jusqu'au creux de mes reins. Mon corps serré contre le sien, la chaleur de sa peau, la douceur de ses mains. Il me faisait me sentir bien. Peut-être que je n'allais pas bien à vouloir rester dans ses bras, mais je voulais vivre une de ses histoires qui te faisait tourner la tête jusqu'à en perdre pied. Ses baisers me faisaient perdre la raison. Puis petit à petit je laissais mon corps prendre le dessus sur mon esprit. Il avait toujours possession de mes lèvres mais il commençait déjà à descendre dans mon cou, un de mes deux points faibles, à son contact contre ma peau je relevais légèrement la tête pour l'inciter à y nicher son visage. Il enveloppa ses bras autour de mon corps, posa sa tête sur le haut de mon épaule, puis ferma les yeux. J'enroulais mes jambes autour de lui pour lui montrer que j'avais besoin de ses caresses. Il comprit, releva la tête et avec les doigts de sa main droite il prit mon menton pour que je le regarde. Je lui lançais un air de défi, lui me regardais tendrement. Peut-être que je l'avais mal jugé et qu'au fond de ce genre qu'il se donnait, battait un petit coeur. Il continuait de me fixer avec ses petits yeux noisettes. Sa main gauche, toujours dans mon dos, faisait de petits cercles avec son pouce. Tout ce qu'il faisait en ce moment ne faisait qu'accélèrer mon rythme cardiaque. Je sentais mon coeur battre la chamade. Je glissais doucement une de mes mains sous son tee-shirt. Son coeur battait aussi vite que le mien. Je le regardais en souriant, il me rendit mon sourire. Puis il se mordit la langue me regardant avec un regard remplit de désirs et d'envie. [média]"- Tu aimes jouer, n'est-ce pas? lui demandai-je."
Il leva un sourcil comme pour me demander de quoi je parlais.
"- Tu aimes séduire toutes les filles que tu croises?
- Non je ne les séduis pas toutes... juste celles qui m'intriguent.
- Alors comme ça je t'intrigues?
- Effectivement.
- Et pourquoi je t'intrigue tant?
- Peut être parce que tu parais si indomptable et que tes yeux ont l'air si sauvage. Je ne pourrais pas mieux t'expliquer pourquoi tu m'intrigues mais tout ce que je peux te dire c'est que tu m'attires simplement vers toi.
- Et tu sors cette phrase à toutes les filles que tu veux séduire?
- Non juste celles qui en valent la peine.
- Tu crois vraiment ça de moi? Ken, avec moi tu vas sans doute avoir quelques instants de bonheur mais à la fin tu verras que tu n'auras fais que perdre ton temps.
- Et alors peut être que j'aimerais perdre mon temps dans tes bras?
- Oui, peut être, mais si moi je refusais que tu restes là. Je ne suis pas quelqu'un de bien pour toi! Je suis chiante, bipolaire, jalouse, toujours insatisfaite et surtout très indécise.
- Tout ce que je recherche ce sont quelques instants de bonheur, juste de quoi laisser mon esprit se libérer...
- Je ne peux pas...je...je ne peux pas."Je partis en le laissant sans voix après lui avoir dis cette dernière phrase, je me sentais mal de l'avoir rembarré mais c'était mieux pour lui... et moi. Je retournais dans le salon le coeur lourd.
"- Ça va? me demanda Alice en me voyant arriver.
- Oui oui pourquoi tu me demandes ça?
- Tu as les larmes aux yeux Ella. Tu es sûre que tout va bien?
- Oui ça va ne t'inquiètes pas, je suis juste un peu fatiguée. Je pense que je vais rentrer.
- Tu es sûre que...
- Oui Alice! J'en suis sûre, je vais bien!
- Et Ken, on ne lui a pas encore offert ses cadeaux.
- Justement à propos de ça je lui ai déjà offert le mien, s'il demande oú je suis, dit lui que je suis partie me coucher.
- Ok demande à Mo de te raccompagner.
- Merci Alice, à demain. dis-je en lui faisant un bisou sur la joue.
- À demain! dit-elle en faisant à son tour un bisou sur ma joue."Je retournais dans le salon, me dirigeais vers Mo.
"- Mo tu pourrais me ramener chez moi, si ça te dérange pas biensur.
- Oui pas de problème. dit-il en voyant que j'étais triste."Je dis au revoir aux gars avec Mo sur les talons. J'allais dans la chambre de Ken récupérer mes affaires, puis je rejoignis Mo à la porte en passant devant l'entrée de la cuisine, Ken se tenait appuyer contre la porte. Je passais devant lui sans lui dire au revoir.
Dimanche 3 avril 2016, 00h 34, Paris.
Je venais d'arriver devant mon appartement suivit de Mo qui avait tenu à me ramener jusqu'à ma porte.
"- Bonne nuit Ella!
- Merci Mo, passes une bonne fin de soirée.
- T'inquiètes pas pour ça. dit-il en me faisant un grand sourire."Il allait partir quand soudain il se retourna sur lui même. Je le voyais hésiter à me demander quelque chose.
"- Oui Mo?
- Hum... je me demandais... pourquoi tu es passé devant Ken sans lui dire au revoir tout à l'heure. dit-il d'un air gêné. Je sais que vous vous aimez pas mais quand même.
- On s'est embrouillé encore une fois.
- Ah bon? À propos de quoi?
- Rien, ce n'est pas grand chose. En tout cas, je m'excuse s'il tire la gueule pour toute la fin de soirée. Je n'ai pas été très gentille avec lui. Aller bonne soirée!
- Ne t'en fais pas pour ça et n'hésite pas à m'envoyer un message si tu veux parler, j'aimerais bien connaître cette histoire. Bonne soirée!"Je refermais ensuite ma porte et me dirigeais vers ma chambre.
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Voici le 16ème chapitre!
La soirée d'anniversaire de Ken a été plutôt mouvementée pour Ella (Framal et Ken...), ah ah.
Voila j'espère que ce chapitre vous a plu!
N'oubliez pas d'aimer et commenter si vous avez aimé.
Bisoussss, Aylnaex. ♡
(Publié le 18/04/17)
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Irrésistible
Fanfic"- Tu pourrais pas faire attention oú tu marches, connasse! - Excuse-moi mais tu es autant en tort que moi, nous ne regardions pas oú nous allions tous les deux! criai-je. - Vas y ferme ta gueule tu me soules!" Une rencontre marquante. Mais que se p...