Chapitre 34

1K 51 0
                                    

Dimanche 29 mai 2016, 00h 13, Paris.

Je venais d'apercevoir Adèle, la copine de Doums, toute seule à l'autre bout de la pièce alors comme Mo et Alice étaient occupés à s'embrasser je me levais, ma bouteille à la main et me dirigeais vers elle.

"- Salut. dis-je une fois arrivée devant elle.
- Salut, tu es Ella, c'est ça?
- Oui. dis-je en lui souriant. Doums n'est plus avec toi?
- Non il est parti parlé avec les gars.
- C'est pas un gentleman celui là! dis-je en rigolant. Pourquoi t'es pas allée avec lui? Ils vont pas te manger, ils sont grave simpa!
- Oui je sais mais les discutions entre mecs ça ne me tente pas trop.
- Ah je te comprends. Je vais resté avec toi alors.
- T'es pas obligée.
- Oui je sais, je voulais juste discuter avec toi, on peut se tenir compagnie si ça te dérange pas?
- Non y'a pas de problème, je croyais juste que tu venais avec moi parce que Doums te l'avait demandé. dit-elle gênée.
- Non je suis venue te voir de moi-même. Bon parlons. Alors ça fait combien de temps que tu es avec Doums?
- Un mois dans trois jours.
- Ah donc monsieur m'a caché sa copine pendant un mois.
- Faut croire que oui. dit-elle en rigolant légèrement. Tu as l'air proche des gars, tu les connais depuis que t'es petite?
- Non pas du tout, ça va faire deux mois que je les ai rencontré.
- Deux mois? Sérieusement? demanda-t-elle en ouvrant grand les yeux.
- Oui.
- Mais franchement on dirait pas du tout, on croirait que vous êtes amis d'enfance.
- Pourtant je suis nouvelle dans leur petit groupe, c'est une preuve qu'ils sont super accueillants, tu vas vite te faire une place parmis eux. dis-je en lui souriant.
- Ça me rassure.
- Y'avait pas de quoi être effrayée, ils ont peut-être l'air méchants mais pas du tout, c'est des bisounours.
- Merci de me rassurer, bon parlons de toi.
- Poses moi toutes les questions que tu veux. dis-je avant de prendre une gorgée d'eau.
- Tu sors avec Ken?"

En entendant ce qu'elle venait de me dire je failli m'étouffer avec l'eau qui était dans ma bouche. Elle était assez directe.

"- Euh non pas du tout, pourquoi tu dis ça?
- J'ai remarqué que quand tu es venue me dire bonjour au début de la soirée, il a souri en te voyant arriver mais tu l'as ignoré donc j'ai pensé que vous vous étiez surement engueulés avant de venir et ensuite après que tu sois repartie j'ai vu qu'il avait l'air un peu vexé ce qui a confirmé mon idée.
- C'était juste une fausse impression. dis-je gênée. Lui et moi, on ne s'entend pas bien du tout, demande aux gars ils te le diront.
- Pourtant j'étais sûre qu'il y avait quelque chose entre vous.
- Et bien malheureusement tu as fais une fausse déduction.
- Ça arrive, dit-elle en levant ses épaules et en faisait une petite moue avec sa bouche."

Alors là, les paroles d'Adèle avaient semé le trouble dans mon esprit. Comment une inconnue avait pu-t-elle comprendre ce qu'il se passait entre Ken et moi? Et comment se faisait-il que nos amis proches ne voyaient rien? L'avaient-ils remarqué et gardé pour eux? J'étais un peu perdue.
Nous continuâmes de parler pendant une heure, nous nous entendions bien, elle était gentille et assez bavarde. Doums est tombé sur une perle, il a interêt à la garder autrement il va recevoir ma main sur sa joue.

Dimanche 29 mai 2016, 01h 37, Paris.

J'étais un train de danser un collé serré avec Framal, je ne sais pas comment je m'étais retrouvée là. Je n'avais pourtant pas bu une goutte d'alcool contrairement à lui qui n'avait plus les idées très claires.
Il me tenait par la taille pendant qu'on se déhanchait au même rythme sur une musique qui retentissait dans tout l'appartement. Je balançais ma tête de gauche à droite laissant mes cheveux voler autour de moi. Je ne faisais pas attention aux gens autour de nous quand soudain mes yeux se fixèrent sur un regard insistant. Ken me regardait les sourcils froncés. J'arrêtais soudain tous mes mouvements, me retournais vers Framal.

"- Je suis désolée, je... je dois aller aux toilettes."

Je passais devant Ken après lui avoir fait signe et me dirigeais vers la salle de bains. Une fois à l'interieur, je refermai la porte et attendis que mon amant entre. Il arriva quelques minutes après ayant l'air énervé.

"- Qu'est-ce qu'il y a? lui demandai-je.
- Rien du tout.
- Alors pourquoi tu me fixais comme ça en ayant l'air contrarié?
- T'as vraiment cru que j'allais t'applaudir après ta petite danse avec Fram? me demande-t-il méchamment.
- Je suis pas ton chien, j'ai encore le droit de faire ce que je veux, si ça ne te plait pas on arrête tout."

Il ne répondit pas.

"- T'es jaloux.
- Non.
- Si.
- Non.
- T'aurais pas eu cette réaction autrement.
- Tu me casses les couilles. dit-il en ouvrant la porte de la salle de bain.
- Non tu ne sortiras pas tant que tu seras énervé. dis-je en refermant la porte et en me plaçant devant lui."

Il recula et se retourna pour ne plus me faire face. Je m'avançais vers lui, je vins coller ma poitrine contre son dos et je pris ses mains dans les miennes. Je plaçais mon front contre l'arrière de son crâne et vins deposer des baisers sur sa nuque.

"- On ne peut vraiment pas te faire la tête à toi! murmura-t-il dans un soupir.
- T'étais jaloux? dis-je en ignorant ce qu'il venait de dire.
- Non.
- T'es vraiment têtu, je vais retourner danser avec Framal alors. dis-je en me décollant de lui.
- Non restes avec moi. dit-il en attrapant mes poignets."

Je souris, il était jaloux et possessif... Et j'adorais ça. Je vins enrouler mes bras autour de lui en posant mes mains sur son ventre musclé puis je collais mon front contre l'arrière de sa tête. Je déposais mes lèvres sur sa nuque ce qui lui provoqua des frissons. Je souris tout en laissant coller mes lèvres contre sa peau.

"- Arrêtes de profiter de mes faiblesses.
- Je ne peux pas m'en empecher, c'est tellement mignon de te voir frémir comme ça."

《T'aimes sentir et gémir, sentiments chimiques》

_____
Voici le 34ème chapitre!
Attention la mini dispute un peu nulle...
J'espère que ce chapitre vous a plu!
N'oubliez pas d'aimer et commenter si vous avez aimé.
Bisous, Aylnaex. ♡
(Publié le 05/09/17)

IrrésistibleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant