Chapitre 25

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Vendredi 15 avril 2016, 9h 28, Paris.

Je venais de me réveiller, mes yeux avaient du mal à s'ouvrir tellement j'étais épuisée. Je roulais nue sur l'autre côté du lit et trouvais un grand vide, Ken était donc partit après avoir tiré son coup. Je me levais en soufflant et enfilais un jogging et un pull avant d'aller dans la cuisine. Je pris mon portable qui était sur la table de chevet et remarquais un petit mot.

《07.90.••.••.••, voilà mon num' si jamais t'en as besoin
Nek》

Je l'enregistrais rapidement dans mon répétoire puis allais déjeuner, je lui enverrais un message plus tard.

"- Salut. dis je à Alice en entrant dans la cuisine.
- Salut! dit-elle en baillant, t'as fais beaucoup de bruits hier soir, j'aurais pas dû te laisser dormir quand je suis revenue.
- Je suis vraiment désolée, Léa m'a appelé, ça m'a réveillé et j'ai cru qu'il était 20 heures.
- Elle avait quoi?
- Elle n'arrivait pas à dormir et avait besoin de bavarder.
- À deux heures du matin, en pleine nuit?
- Oui.
- Ça m'étonnes pas d'elle."

Je m'en voulais de lui mentir mais je n'allais pas lui dire: alors en fait je me suis tapée trois fois le meilleur ami de ton copain. Tu sais le mec que j'aimais pas! Celui que je détestais! Et bien, franchement c'était un bon coup.
J'imaginais la scène dans ma tête et je me dis que j'étais vraiment pas prête à lui dire un truc pareil. Et pour tout avouer j'aimais bien le fait que seul Ken et moi étions au courant pour notre relation, ça rendait nos petits moments intenses et excitants.

Vendredi 15 avril 2016, 10h 02, Paris.

À Ken:

《C'est pas bien de se sauver en pleine nuit》

De Ken:

《Excuse moi ma belle, j'ai préféré partir tôt pour qu'Alice ne nous découvre pas dans ta chambre...nus》

À Ken:

《C'est sûr qu'après avoir tiré ton coup t'avais plus rien à faire dans mes draps.》

De Ken:

《T'es énervée parce que t'as besoin d'un quatrième round?》

Non? Il a pas osé quand même?

À Ken:

《Qui t'as dis que t'étais une bête au lit?
Envoyai-je pour le vexer.

De Ken:

《Tes cris, ton corps..., puis il y a aussi tes messages qui prouvent que je te manque》

Quel prétentieux!

À Ken:

《OK alors à partir de maintenant je ne te répondrais plus, bonne journée Ken》

Mercredi 27 avril 2016, 19h 08, Paris.

Samedi j'avais passé l'après-midi, la soirée et la nuit chez mes parents pour laisser Mo et Alice en amoureux dans notre appartement.
Le dimanche, j'étais restée chez moi à dormir et regarder des séries.
Lundi dans la nuit, j'avais rejoinds Ken chez lui pendant que Mo et Alice dormaient paisiblement dans mon appartement, le mardi j'avais fais la même chose.
Le mercredi et le jeudi j'avais été faire des shootings à Londres pour une petite marque londonienne.
Vendredi, juste après mon retour à Paris, je suis restée recroquevillée dans mon lit au chaud à dormir.
Le samedi soir, Alice m'avait traîné en boîte et j'étais repartie avec elle complètement déchirer.
Le dimanche, j'avais la gueule de bois.
Le lundi, pendant que les tourtereaux étaient au restaurant, juste après son travail, Ken vint me rejoindre dans mon lit et il se passa ce qu'il devait se passer.
Le mardi j'avais travaillé non-stop, je suis rentrée chez moi à bout de forces.
Durant ses quelques jours, j'avais eu le temps de me rendre compte que mon travail était épuisant et que la présence de Ken était très... réconfortante.

Mercredi 27 avril 2016, 19h 20, Paris.

Je regardais l'heure sur mon portable. 19h 20. Parfait il me reste encore quelques minutes avant de m'éclipser.

"- Alice, je vais chez un ami. dis-je en enfilant ma veste.
- Cet ami? dit-elle en voulant évoquer mon amant.
- Oui celui là.
- Fais attention à toi quand même. dit-elle en me souriant faiblement.
- Oui! lui dis-je exaspérée.
- Je plaisantes pas El'! Fais vraiment attention à toi! J'ai pas envie de te retrouver je-sais-pas-oú dans un fossé.
- Ne t'inquiètes pas, je vais jusqu'au métro, je monte dedans, je descends à la bonne station et ensuite je vais chez lui.
- Bisous El'
- Bisous Ali!"

Mercredi 27 avril 2016, 19h 46, Paris.

Je toquais à la porte de Ken. Il vient m'ouvrir, j'entrais et déposais un chaste baiser sur ses lèvres.

"- J'ai cru que tu n'allais jamais venir, t'as quinze minutes de retard. s'exclama-t-il.
- Excuse moi, Alice m'a retenu.
- Tu aurais pu lui dire que t'avais quelque chose d'urgent à faire. dit-il en peu énervé.
- Mais on a tout notre temps, non?
- Non pas vraiment parce que Sneaz m'a dis qu'il finissait son travail à 21h 30! Et la nourriture que j'ai commandé a largement eu le temps de refroidir en quinze minutes.
- Alors on va mangé! Aller vite vite. dis-je en le poussant vers la cuisine."

Nous mîmes les parts de pizzas à réchauffer dans le micro onde. Nous mangeâmes, débarassâmes puis il se mit derrière moi en plaçant ses mains sur mes hanches pour me pousser en direction de sa chambre. Il poussa la porte avec son pied pour nous faire entrer et il la referma ensuite de la même manière. J'avais toujours mon dos contre son torse. Il dégagea mes cheveux qui étaient sur mon épaule droite pour ensuite venir l'embrasser, puis il remonta vers mon cou tout en continuant d'embrasser chaques parcelles de mon corps qu'il pouvait atteindre. Je me retournais n'en pouvant plus qu'il soit le seul à diriger. Je fermais les yeux pendant que je glissais doucement mes mains sous son tee-shirt blanc à longues, sa peau était brulante, j'aimais cette chaleur qui se dégagait de son corps. J'ouvrais les yeux et plongeais mon regard dans le sien, ses iris brillaient de désir, j'aimais la couleur de ses yeux quand il me regardait. Je mis une main derrière sa nuque pour avancer sa tête vers moi, quant il fut assez près j'avançais mes lèvres vers les siennes. Et c'est à ce moment là qu'il reprit les devant, il m'embrassa sauvagement, mélangeant au passage nos langues. Nous retirâmes nos chaussures. Et il commença à s'attaquer à mon haut.

"- C'est vraiment insupportable de faire comme si je te détestais devant nos potes. dis-je pendant qu'il me déshabillait.
- C'est sûr que... il m'embrassa, devoir me crier dessus devant eux... je l'embrassais, c'est pas pareil que... il embrassa la peau de mon cou, les cris que tu fais quand je te fais jouïr. dit-il avec un sourire de vicieux.
- Oh Ken t'as le don pour toujours dire des conneries au mauvais moment! dis-je en rigolant. Et figure toi que je ne cries pas. dis-je en rougissant alors qu'il enlevait son tee-shirt d'une manière super sexy."

Il me poussa soudainement sur le lit pour se retrouver au dessus de moi, ses mains, qui lui servaient d'appuie, étaient disposées des deux côtés de ma tête quant au bas de son corps, il se trouvait entre mes jambes.

"- Ah oui, tu ne cries pas? Même quand je fais ça? dit-il en faisant cogner brusquement son bassin contre le mien."

Surprise je lachais un gémissement assez bruyant. Puis il contina de me torturer en embrassant le peau de mon cou qui était très sensible.
Et avec la seule présence de ses gestes, il m'emporta loin dans les couloirs du plaisir charnel.

《Et ton amant étonnament est plus magnétique qu'un mari aimant.》

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Voici le 25ème chapitre!
J'espère que ce chapitre vous a plu!
Je le trouves SUPER LONG 😱 je crois même que c'est le plus long que j'ai écris (1252 mots!)
N'oubliez pas d'aimer et commenter si vous avez aimé.
Bisoussss, Aylnaex. ♡
(Publié le 20/06/2017)

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