Le plaisir

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— Je vais t'apprendre petit à petit.

Je suis désolé pour la dernière fois, mais je ne veux plus que tu pleures. J'essaye de me débattre et j'ai même songé à crier, mais ma peur est tellement profonde. Il posa ses lèvres sur les miennes et comme j'ai toujours vu dans les films il m'embrasse comme s'il était vraiment affectueux de moi. Il commence à me toucher de partout. Je sens ses mains qui se promènent sur tout mon corps. Je viens de gémir ; qu'il arrête sinon je vais faire pipi dans ma culotte !

— Est-ce que tu aimes ?

Je sors de mes pensées quand il frotta son sexe tout dur sur mon pantalon puis mes deux slips. Les poings fermés, les yeux qui clignotent, mes vêtements retombent sur mes genoux puis je le vois se baisser. Je sens sa langue entre mes jambes, je vais vraiment faire pisser.

— Ton. Ton... hum... Arr... ête, dis-je en bégayant.

— OK, j'arrête mon bébé d'amour.

Étonnée je garde la même position, le regardant se diriger à son fauteuil de bureau ; arrangeant sa chemise. Tout devient flou d'un coup dans ma tête, car j'ai envie qu'il termine. Il avait un comportement comme s'il n'avait rien fait avec moi. Il me donne une enveloppe et me demande de la remettre à sa femme. Sur le chemin du retour, il m'envoie un message :

— Ne soit pas déçue ma chérie ; nous continuerons une prochaine fois.

Seigneur, il a lu ma frustration sur mon visage, la honte. Je le déteste au plus profond de moi. Quelques jours après, je suis dans le plus grand magasin de tata Cira avec mon cousin Djiby qui est en vacances à la maison ces derniers temps. Dès qu'un des employés a fait son entrée, Djiby me demande de l'accompagner chez son ami qui ne réside pas loin.

— Tu roules trop vite, lui dis-je en m'agrippant fort à lui sur sa moto.

Nous nous arrêtons à un immeuble, à la porte du deuxième étage de ce bâtiment, il introduit une clé et il m'invite à rentrer.

— Habites-tu ici ?

— Oui, avec 2 amis, ils sont partis en vacance.

— Tu as des choses à récupérer.

— Non.

— Toujours bizarre ; lui dis-je avec un tchip ?

Il me pousse sur le lit avec une force ; j'ai eu aussitôt l'image de son père quand il m'a violé.

— Djiby, aïe ! tu m'as fait mal.

— Tu es devenue une aguichante jeune fille avec tes formes de rêve.

— As-tu un petit ami ?

— Non.

— Tu n'as jamais rien fait avec un garçon.

— Pourquoi toutes ses questions ?

— Laisse-moi vérifier.

— Si tu me touches, je crie et je raconterai tout à tes parents.

— Haha, tu veux me dénoncer, mais à la maison même Maïmouna la femme de ménage est plus considérée que toi. Tu es orpheline et personne ne te soutiendra dans ta vie à part moi, car je t'aime et tous mes amis te trouvent très attirante.

— Ne me fais rien, dis-je en pleurant.

— Ici, personne ne va t'entendre crier alors ; je te propose d'essayer si jamais tu n'apprécies pas, j'abandonne.

Il se lève et me tire vers lui, il me bloque au coin du mur. Il introduit sa main dans mon pantalon par-derrière et me caresse les fesses.

— Djiby, je ne ressens rien alors tu arrêtes.

Sans réponse, il met son visage dans mon débardeur puis dans mon soutien-gorge. Il suce le bout d'un de mes tétons comme un bonbon dans sa bouche et un frisson a traversé mon corps qui a fait un tour. Cela m'a excité, je dois lutter pour faire disparaître ce plaisir.

— S'il te plaît, stoppe.

— Je souhaite t'amener au septième ciel, me chuchota-t-il à l'oreille en me le mordillant.

— Arrête, je te dis.

Le démon qui est dans ma tête me donne des pensées du genre : tu n'es plus vierge et maintenant tu peux aller au bout de ce désir, à ce moment-là je décide de me laisser faire. Je lui ai même embrassé à mon tour en oubliant tonton Sakher et le viol. D'un coup, nous nous retrouvons tout nus l'un contre l'autre,

— L'as-tu déjà fait ?

— Trop tard, tu ne peux faire machine arrière.

Après cette phrase, je me suis choquée, à cet instant présent, j'ai su que je n'aurai plus jamais de dignité. Le père et le fils m'ont détruit.

Djiby essoufflé me serre fort contre lui.

— Merci Mimi ; c'est ma première fois. Tu seras ma femme un jour.

Mon portable qui sonne, c'est ma cousine Satou en colère qui me hurle.

— Où êtes-vous ? Je suis à la boutique depuis un bon moment et ma mère nous attend.

— Nous sommes là dans 10 minutes.

Le lendemain matin, un dimanche, toute la famille est à la maison. Djiby n'arrête pas de me lancer des regards avec une hilarité idiote et même pendant le repas, il m'a servi du jus de fruits toujours en souriant. Nous sommes tous au salon, un moment je sors pour aller aux toilettes, j'entends la voix de tonton Sakher derrière moi.

— Si jamais j'apprends que tu as fait goûter à mon fils ta bonne chatte qui m'appartient maintenant, je te décapite.

Il me tapote les fesses et rentre dans sa chambre, voyant tata Cira dormir sur la moquette ; et les autres concentrés devant la télévision ; je m'introduis dans la pièce sans toquer à la porte. Tonton Sakher, allongé sur le lit, se retourne et ouvre grand ses yeux en tombant sur moi ; me caressant les seins, il me dit tout bas avec une voix tremblotante :

— Mimi, deviens-tu folle ? Sors de la chambre avant quelqu'un qui nous soupçonne.

Ils m'ont perverti ses deux imbéciles, je ne me contrôle plus, mais je vais continuer dans leur jeu.

La Destinée De Mimi N'diayeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant