Resurrection {Tome 1}

26 Tout Arrêter

Pdv Élina

Je glisse une main sur mon cœur. Il me fait terriblement mal.
"Ça va, les blouses-blanches ne sont pas trop méchantes avec toi ? "
June me sourie.
Contrairement à d'habitude, j'ai envie de lui effacer ce sourire. Je n'ai pas envie de plaisanter avec ma meilleure-amie. D'ailleurs, meilleure jusqu'à quand ? Amie...? Plus pour bien longtemps.
Je me lève du canapé, en compressant ma tête entre mes mains. Un sentiment de haine se développe en moi, et les voix dans ma tête se multiplient, à l'égard de June.
M'insitant à lui faire du mal. Me disant qu'elle est en train de m'abandonner. Je la haï. Pourquoi ferait-elle ça ?
"Parce que tu es un monstre Élina. Et les monstre ne mérite pas d'être aimé."

Je hurle. Me débat contre moi-même. J'aperçois Cal et Serena, qui m'observe sans broncher. Les yeux de l'Incube brillent d'une étrange lueur verte.
June me regarde étrangement. Son regard est lourd de pitié. Je ne le supporte plus et sort de la maison. Personne ne me suis. Je suis seule. Comme je l'ai toujours étais.

***

La ruelle dans laquelle je me suis matérialisé, est sombre. Je m'assoie un instant pour réfléchir. Je ne veux plus avoir affaire ni à Cal, ni à Serena, ni à June.
Alors lequel d'entre eux je doit tuer pour venir me déranger ? Je lève la tête contrarié, et ne cache pas ma surprise. Je place une main devant mon visage.
"Hey chéri, baisse ta luminosité je ne peux pas voir ton visage." je ricane.
L'homme se met à genoux face à moi. Ses cheveux châtain dansent avec le vent, et ses yeux bleu brillent avec la lumière.
C'est bien ce que je pensais. Sa peau est trop parfaite pour qu'il soit humain.
"Tu es seule belle démone ? Raille-t-il.
- Qu'est-ce que tu me veux gueule d'ange ? Me tabasser ? Dis-je d'un ton ironiquement triste.
- Non bien sûr que non. Son sourire disparaît.
On se lève.
- Je doute que tu sois venu pour les beaux yeux. Alors parle la mouette au cerceau doré.
- Je suis venu te mettre en garde. Ton petit Incube, veut ta mort."

Le garçon me tourne le dos et s'apprête à partir. Je regarde les trois symbole étrange, inscrite dans le cuire de sa veste. J'ai déjà vus ça...
Je ne veux pas qu'il parte.

"Tu as crus que j'allais écouter un inconnu ? Je ricane.
- Je m'appel Jerico. Si cela t'intéresse.
- Tu ne correspond pas à l'image que je me faisait des anges. Ton énergie est différente. C'est quoi cette marque ?
- Tu veux parler de celle-ci ?"
Il se retourne, le sourire aux lèvres. L'un de ses yeux est violet. Comme moi... Non ce n'est pas possible ? Serait-il contaminé ?
Il se jette sur moi, me plaque contre le mur et m'enfonce quelques chose dans le cou. Comme une plaque électrique qui me lance de douloureuses décharges. Je hurle, mes genoux cèdent. Je respire mal, alors que Jerico s'en va. Il déploie de splendide ailes noire.
Un déchus ? Nan... Je n'y croit pas. Qu'est-ce qu'il me veut ce con.
"Qu'est-ce que tu me veux Jéri..." Il se retourne.
Il approche de quelques pas, me fixe. Ricane. Il est fou.
Son bras se déplie, et une lame magnifiquement taillée, vient se planter dans mon épaule. Je hurle.

"Je te veux. Toi."