EN QUÊTE (fanfiction)

64. Un tas de complicité

Je me réveillais pour cette fois avant Justin mais je n'étais pas décidé à quitter le lit. Le soleil se levait seulement, ce qui m'indiquait que je n'avais pas beaucoup dormi. C'est peut-être cette légère brise qui m'avait sortie de mon sommeil d'ailleurs car même si il faisait chaud le vent avait fait voler mes cheveux qui m'avait chatouillé le nez, mon dos. Je sortais du lit ne réveillant pas Justin qui dormait paisiblement le drap à ses pieds dans son plus simple appareil. À le voir des images et les sensations d'hier revinrent. Je me sentais extrêmement bien, je voulais absolument en parler à quelqu'un, de ses sensations et émotions qui me traversait. Je me rappelais aussi que ça faisait longtemps que je n'avais pas écrit dans notre journal de bord. Je me dirigeais alors vers nos sacs à sa recherche. Je le trouvais facilement ainsi que les stylos et au passage je retournais chercher ma nuisette dans la salle de bain pour pouvoir sortir sur le balcon. Ici je ne dérangerais personne. Je passerais sur l'attelage froid de cette petit avancée avant de faire basculer les jambes dans le vide. Dans cette position j'avais l'impression de retourner aux occupations que j'avais dans ma petite ville. Le parloir me manquait, par contre je ne pouvais pas en dire autant de mes blessures. Ça faisait depuis bien longtemps que je n'avais pas eu la peau aussi lisse et sans vieille croûte, mis à part les cicatrices qui resteront à jamais. Je reportait mon attention aux choses plus importantes que je voulais faire partager à mon futur moi pour être sûre que je n'oublierai jamais des moments comme hier où celui que je vivais ou que j'avais déjà vécu. J'écrivais tout en regardant ce paysage qui m'inspirait. Le soleil se levait et ses rayons m'eblouissaient quand je voulu regarder son ascension​. Malgré ma vision qui eut du mal à s'adapter à cette lumière je regardais, c'était joli à voir. Une fois le spectacle finit, je reprenais mon récit le plus fidèlement possible. J'en arrivais à la description des ses mains sur moi, de ses cheveux qui me chatouillaient tout comme sa barbe naissante ainsi que ses muscles qui comme les miens se contractait au moment où je m'étais accroché à lui pour exploser dun plaisir immense autour de lui avant qu'il ne m'ait rejoint et cela nous consumant littéralement de l'intérieur. Je parlais aussi des ses lèvres sur moi qui me chuchotaient des mots doux, de lui tout entier. Je perdais complètement la notion du temps si bien que lorsque je sentis la fumée de cigarette parvenir jusqu'à moi je fus surprise.

- Ça fait longtemps que tu es debout ?
- Non et toi, Hope ?
- Je ne sais pas vraiment, dis je en continuant d'écrire mes dernières phrases.

Une fois finie, je fermais le cahier qui je jetais dans la chambre avant de poser mes mains sur la reambarde pour me lever. Je le regardais de mon balcon, mes bras appuyés sur la rambarde. J'étais légèrement inclinée. Je détaillai Jay sur l'autre balcon sa cigarette entre sa bouche, une main proche de son visage encore mal réveillé, l'autre dans une poche. Un jogging en bas, torse nu et les cheveux hérissés avec plein d'épis le rendant incroyablement sexy, sans compter ses tatouages.

- Alors la vue est plaisante ? M'interrogea t-il me regardant du coin des yeux.
- Ça dépend de laquelle vous voulez parler, Monsieur.
- Le paysage, Mademoiselle.
- Celle-là oui.

Je rentrais dans la chambre fermant la fenêtre derrière moi avant de rejoindre au plus vite mon homme que je voulais avoir près de moi pendant qu'il en était encore temps. Je me positionnait à côté de lui mais de façon à le voir alors que lui ne détournait pas son regard de l'horizon .

- Mais celle que j'ai en ce moment face à moi est bien plus appréciable.

Il n'en fallait pas plus pour remettre nos ébats de minuit à ce matin. La journée commençait vraiment bien. Lorsqu'on finit, je restais dans ses bras et dans les draps quelques minutes à retracer les contours de tous les dessins ancrés sur son ventre pendant qu'il me parlait de son frère et sa soeur. Salon dans mes cheveux emmêlés, il me racontait les bêtises qu'ils faisait ensemble et les choses qu'il leurs avait offert.