Épilogue

760 48 21
                                    

Il faisait incroyablement chaud. L'été était là. Du moins, il l'était quand je suis montée dans cette avion en direction de l'autre continent avec Lucie et Tristan.

Nous avions été accueillies comme des stars par une foule de paparazzis à la sortie de notre maison et ils n'ont pas cessés de nous suivre jusqu'à l'aéroport de Paris. Comme il le font depuis maintenant un mois, le jour de ma sortie  de l'hôpital à Rome. Nous avons rencontrés quelques personnes qui interpellés par l'agitement de la presse était venue curieuses de voir ce qui se passait. J'ai pû discuté avec quelques filles mais aucunes photographies ne m'ont été demandées, du moins à ce que j'ai pu voir même si Tristan, le copain de Lucie qui nous avez rejoint en route affirmait qu'il avait vu des passants en prendre. Celles qui étaient venues me voir avait respecté la demande de Justin, qui avait essayé de calmer la foule qui avait été omniprésente, les premiers jours, autour de moi . À l'aeroport, nous avons enfin réussit à nous débarrasser des objectifs d'appareils photos pour faire la queue tranquillement. Nos parents nous on dit au revoir jusqu'à ce qu'ils ne le puissent pu, alors qu'on arrivait aux douanes. J'ai, par malheur, bipé aux portiques de la douane à cause de ma pince offerte par Justin, avant qu'il ne parte chez lui, qui tenait mes cheveux en un chignon improvisé que je fus obligé de défaire. On poireautait depuis une heure dans la salle d'attente quand on put monter dans le gros A380. Les deux billets que mes parents avaient achetés pour moi et Lucie avaient été surclassés par Monsieur Bieber, alors qu'une hôtesse de l'air commençait à nous amener à nos places, je vis que Tristan qui avait pris sa place à part et au dernier moment quand enfin ses parents avaient acceptés qu'il vienne avec nous, ne pouvais pas nous suivre.
J'avais demandé à ce qu'il prenne la mienne et moi la sienne, de toute façon je refusais d'entendre ma soeur me poser des questions sur les mecs tout le long du trajet. Ça aurait été interminable et je préférais être en dehors encore un petit moment de tout le luxe qui allait me Peter à la figure dès que je franchis la ligne des États-Unis. J'avais encore onze heures de répit et je comptais bien en profiter.

Si bien que je me retrouvais depuis maintenant deux heures à côté d'une mère qui semblait excédé par les pleurs de son petit garçon de quatre ans. Pas la meilleure idée que j'ai eu.
Au bout de deux heures et quart de vols, je n'en pouvais plus et la maman semblait sur le point de finir, elle aussi en larmes, à cause des passagers autour de nous qui ne cessaient de lui lancer des regards noirs.

- Excusez-moi, dis je faiblement, je peux ? Ajoutais je en montrant son fils.
- Oui... Elle réfléchit quand même en l'observant comme pour essayer de voir si je n'allais pas le tuer. Oui, si vous voulez essayer.

- Hé, salut bonhomme. Je m'appelle Opaline et toi comment tu t'appelles ?

Le petit s'arrêta presque instantanément de brailler pour me regarder avec des yeux de merlans fris tandis que sa mère observait la scène.

- Oui, moi aussi, je m'ennuie, j'ai même envie de faire un caprice tellement je commence à en avoir marre. Si tu as envie on peut devenir ami comme ça on s'ennuiera à deux et on pourra jouer ensemble, plutôt ?

- Oui je veux bien.

- Super, souriais je. Alors comment tu t'appelles ?

- Nicolas.

- Parfait, j'ai aucun ami qui s'appelle Nicolas, tu seras le premier comme ça. Ça te va ?

Il hocha la tête fier de lui.

- Alors on fait quoi ? Demanda t-il.

- Si tu veux je peux t'emmener chez les riches, tu veux ?

- Oui.

- D'accord mais alors écoute moi bien, il y a des méchants espions qui ne veulent pas que l'on bouge de nos places donc il va falloir être très discret.

EN QUÊTE (fanfiction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant