EN QUÊTE (fanfiction)

37. Chambre 389

La jeune femme qui s'occupait de moi était très gentille et en plus elle comprenait tout ce que je disais. Son badge apprenait à chaque client son nom, Giulia. Elle me donnait tout les papiers dont on avait besoin et pour finir les clés tout en l'indiquant que la chambre dont nous avions hérité était au troisième étage. J'avais un plan de tout le complexe qui était très grand avec un restaurant au horaire fixe, une piscine, trois terrasses en plus du patio et pour finir dispersée un peu partout si j'avais bien compris il y avait des salle de jeu. Quand elle eut finit l'énumération de toutes ces informations, je venais à me demander presque si c'était bien une auberge de jeunesse et non un hôtel de dingue.

- Vous voulez qu'on aide votre mari a monter vis bagages, me demanda t-elle en italien.
- Oh c'est pas mon mari... Et non ça c'est ira, merci.
- Ne vous inquiétez pas c'est souvent comme ça chez les jeunes mariés, on a du mal à se faire au nom de l'autre, rigolait elle en me faisant un clin d'oeil.

Je me sentais vraiment gêné certes c'est mon copain et ça se passe très bien mais bon, je ne pensais pas qu'on ressemblait à des jeunes mariés.

- Non je vous jure que nous ne sommes pas ce que vous pensez, disais-je mal à l'aise.
- Je pensais désolé, vous aviez le même nom...
- C'est mon frère, répliquais je du tac au tac.

Je la vis sourire de malice avant de se pencher un peu en avant sur le bureau.

- Vous ne trouvez pas ça bizarre d'embrasser votre frère ?
- Euh... bon okay, si je lavais pu je me serais enterrée sous terre, vous avez gagné.
- J'aime bien les jeunes mariés, ça fait depuis combien de temps ?

J'entendais Justin rire au loin, il n'avait certainement rien loupé de ma petite conversation avec Giulia. Il avait vraiment l'air content de son coup, ce qui voulait dire que le fait de ne pas m'avoir parlé du mariage.

- Deux semaines.
- Oh ! Félicitations alors, souriait elle.
- Merci, je ne savais plus où me mettre, on aura une conversation avec Jay ce soir pour me tenir au courant des nouveautés un minimum.
- Bon je vais vous laisser... Vous installer et faire le tour... Prendre vos aises et si jamais il y a un problème n'hésitez pas, hein? Son ton était très doux.
- D'accord, pas de problème mademoiselle! Disais-je en partant.
- Appelez moi Giulia s'il vous plait !

Je lui faisais un sourire en me retournant, puis je me dirigeais de nouveau vers mon "mari" qui se levait les mains chargées pour venir à ma rencontre.

- Alors on a bien rigolé ? Du coup pour te faire pardonner, mon cher mari, tu vas te débrouiller tout seul pour monter les valises au troisième étage. Il perdit son sourire. On fait moins le malin ?
- Avoue c'était un peu marrant ?
- Peut être, on y va ?
- Yep.

Il souleva toutes nos affaires lourdes et des qu'on compris où aller le chemin fut facile jusqu'à la chambre. Aujourd'hui notre sens de l'orientation laisse à désirer mais pour notre défense le bâtiment compte cinq étages et un nombre infini de chambres avec beaucoup d'escaliers. Nous étions la numéro 389 tout au bout d'un couloir, pas loin d'un escalier, parfait pour ne pas trop se faire repérer mais surtout pour fuir en cas d'urgence. La chambre n'était pas bien grande mais elle ferait largement l'affaire avec sa salle de bain et la pièce à vivre ou se trouvait juste un lit deux places et une petite étagère.

- On va être obligé de manger en bas ?
- Bien vu Sherlock.
- Tu penses que ça va pouvoir le faire ?
- J'espère de toute façon c'était le moins cher et puis on sera pas obligé de faire la vaisselle et la bouffe.

Je le regardais désespérée par ce qu'il venait de dire.

- Quoi ? Demandait il avec un ton innocent.
- Tu préfères te faire choper que de faire à manger ? Je le regardais avec un air strict.
Si je te dis oui j'ai quand même le droit à un bisou pour avoir trouver ce petit bijou ? Dis le que tu l'adores ?

Comment je pouvais lui en vouloir de prendre ce risque, et que vie si on ne prenais pas de risque.

- Je mettrais mon sweat pu une casquette ne t'inquiète pas, de toute façon il ne faut pas se priver de vivre juste parce que tout le monde nous recherche, non ?

Je pense qu'il doit avoir un accès direct à mon cerveau tant nos pensées sont parfois similaires. Je le regardais se jeter sur le lit en arrière pour atterrir comme une étoile. Le lit avait plutôt l'air confortable au vu de l'air de béatitude que son visage affichait.

- Tu es pas possible, tu le sais ?
- On me le disais souvent.

Je m'asseyais sur le bord du matelas pour le regarder, je pense avoir trop dormi pendant tout ses trajets car je m'étais la forme, par contre je ne pouvais pas autant en dire de mon petit ami. De grosses cernes s'étalait sous ses yeux clos. J'avais même l'impression qu'il dormait déjà, je voulais donc en profiter pour étaler quelques unes de nos affaires dans ce qui serait notre appartement durant trois semaines si tout ce passe pour le mieux. Quand je commençais à donner l'impulsion pour me relever, je fus basculée vers l'arrière par deux bras sur mes hanches. Il ne dit rien et je ne voulais pas briser ce silence apaisant. J'étais donc à côté de lui ma tête sur son biceps. Je me mis sur mon côte gauche pour le regarder entrain de rien faire, à son tour il se mis sur son côté droit. Nous étions face à face et le bras qui ne bloquait pas ma tête se posa sur ma taille je sentais sa main chaude dans mon dos. Je crois que je pourrais m'endormir facilement au final dans cette position, la fatigue n'était plus une question, cependant je ne voulais pas louper ce que j'avais devant moi. J'en profitais donc pour jouer avec ses cheveux de ma main droite tandis que l'autre rejoignait le bras de Justin sous ma tête. J'en tortillas ses longues mèches blondes entre mes doigts puis quand ce jeu ne m'amusait plus je me mis à caresser sois nez. Mon pouce descendait du milieu de son front jusqu'au bout du nez comme un skieur aurait pris de l'élan sur un tremplin pour atterrir un peu plus loin sur sa bouche. Ma mère avait l'habitude de faire ça quand j'étais plus petite pour m'endormir et je voyais que même sur les grands cette technique faisait ses preuves. Son souffle se faisait plus lourd et un léger sourire se plaquait sur ses lèvres comme si il disait un doux rêve. Je pouvais donc m'échapper de son emprise pour ranger un peu nos affaires, je mettais debout tout en faisant le moins de bruit. Je pris nos deux gros sacs et commençais à mettre nos habits dedans comme je le pouvais. Puis quand les valises furent débarrasser de tout les fringues je les glissaient dans la salle de bain pour les vider cette fois ci des produits de beauté. Une fois que tout fut achever, la chambre qui semblait vide, semblait pleine de vie.Il ne restais plus qu'à aller manger, le plus dur serait de le réveiller. Je me remis à la place ou j'étais il y a quelques minutes.

- J'ai faim.
- Mmh...

D'accord je pense que ça va être plus difficile que je ne le pensais.

- Il est 23 heures le restaurant va bientôt fermé, on dormira après.
- Attends cinq secondes... Murmurait il.

Cinq secondes passèrent est toujours rien, j'avais mal au coeur de le réveiller alors qu'il dormait comme un bébé. Au pire si je le laisse la il va pas mourir, non ? Il se rendra certainement pas compte. Je vais le laisser là en prenant les clés avec moi, oui on fait comme ça. Je griboullais vite fait un petit mot au cas où et je descendais rapidement manger avant qu'il ne soit trop tard. En bas je trouvais vite le restaurant ce qui ne me pris pas longtemps pour manger. Je me mis sur une table de deux. Il n'y avait pas beaucoup de monde. La salle était très grande au milieu se dressé un bar qui était entouré de grandes quantités de tables, et sur un grand cote de la salle on pouvait voir les cuisines. Pour ne pas changer de la déco de l'auberge, le restaurant était un vrai musée d'art au lumière tamisée ce qui m'arrangerait bien surtout quand Justin sera avec moi. Les plats que l'on m'avait servi était excellent, il ne restait rien dans l'assiette et je n'avais plus faim, je saluais donc les serveurs avant de repartir dans la chambre, dormir avec la personne qui m'avait embarquée dans ce merveilleux voyage.