EN QUÊTE (fanfiction)

52. Plan, activé

POV Giulia

Ils sont partis depuis presque une heure, Opaline aka Rubis m'avait dit de prévenir les autorités environ deux heures après leur fuite. Il me restait un peu moins d'une heure pour me reposer avant l'assaut de la police et des enquêteurs. Je profitais des derniers instants dans le calme du l'hôtel pas encore réveillé. Ce que je pouvais complètement comprendre vu que moi même je commençais à piquer du nez. Il était seulement 6h, cela faisait donc plus de quatre heures que j'étais debout. Rangement de toute la paperasse, des crayons, de tout l'accueil au final, parce que premièrement je n'avais rien à faire mais aussi car je m'étais dis que d'ici quelques heures et jours nous serions surpassés par les évènements. Les rumeurs qui allaient commencées à circuler sur le séjour de la star en mode incognito dans notre auberge allait certainement attirer du monde par la publicité que les journaux feront. J'étais épuisé et dire que la journée n'était pas finie ! Il était presque sept heures trente quand je finissais de ranger les serviettes à prêter aux clients qui se trouvaient juste derrière moi c'est à dire l'accueil. Je réalisais une fois toutes les étapes que j'avais mis au point avec Opaline et écrites sur papier.

1) Prévenir le patron
2) Lui montrer la chambre en question
3) Appeler les autorités
4) Montrer la photo et leur servir à tous le même ragot

Maintenant je me repassais toute l'histoire en tête. Déstresse Giulia, tout ça bien se passer. Je prenais enfin le téléphone réservé au personnel et je composais le numéro de mon patron.

"Monsieur ?
- Oui Giulia ?
- Bonjour monsieur !
- Bonjour !
- Je ne vous dérange pas j'espère ?
- Non pas du tout je suis avec les cuisiniers, pourquoi ?
- Daccord, il faudrait que vous veniez au plus vite voir quelque chose au sujet de deux clients qui sont partis ce matin. C'est assez important et plutôt urgent.
- Euh... Oui j'arrive tout de suite, je suis en route."

Je le voyais peu de temps après venir à ma rencontre tout un tas de papier à la main. Il semblait dépassé par je ne sais quoi. Je lui souriais.

- Giulia. Alors de quoi vouliez vous me parler ?
- Oui, alors il y a un couple qui est resté assez longtemps environ de semaines et demie... Attendez je vais vous ressortir leur réservation... Voilà ! Donc revenons en a l'essentiel qui est cette photo.

Monsieur Armano qui regardait tous les papiers que je venais de lui tendre, s'intéressa au portable que je lui tendais.

- Ils sont partis il y a plus de deux heures. J'ai pris la photo parce qu'il me faisait penser à des personnes et ça fait depuis qu'ils sont plus là que je cherche qui il pourrait être.
- Des clients, se sont juste des clients.
- J'ai bien peur que non regardez, là, dis je en pointant le visage de la star tandis que mon patron essayait de voir ce que je lui montrais.
- Venez en aux faits, Giulia ! Je n'ai pas que ça a faire, je dois aller voir un couple de client pour je ne sais plus quoi.
- C'est Justin Bieber et la fille avec qui il s'est enfui !
- Oh bah ça alors !

Il me prenait le portable et sans que je n'ai à faire quoi que ce soit il appelait déjà la police. La conversation fut brève et lorsqu'il eut raccroché il me félicita d'avoir pris en photo mes deux amis enfin ces personnes disparues. Ce que personne ne savait c'est que tout avait été organisé. Mon patron venait de griller l'étape deux et passant directement à la troisième mais ce n'est pas grave parce que presque après le cour de fil il me demandait de prendre les clés de la chambre en question. On montait donc jusqu'à celle ci et je l'ouvrais le plus vite possible avant l'arrivée de tout le monde qui nous empêchera de faire notre travail correctement. Le chambre était en bonne état, il ne restait plus rien de leur passage sauf peut-être leurs ADN que les scientifiques pourront utiliser pour avoir la confirmation que c'était bien eux ce que moi je savais déjà. Sur le chemin qui ramenait vers l'accueil mon patron me demandais pourquoi je ne l'avais pas montrée plus tôt et je lui répondais exactement ce que je dirais aux autres: je cherchais à savoir qui ils me rappelaient et que des que jai réussi à comprendre qui cela pouvait être je l'ai directement appelé. il me regardait en acquiesçant avant de me dire que j'avais fait du bon boulot mais que si je les avais eu encore avant on aurait pu faire le plus grand scoop de toute la star média dans notre auberge. Je faisais semblant de ne rien savoir, de rester impassible. Je lui souriais et on attendit encore quelque secondes avant de voir un nombre important se déployer dans notre grand hall. Un grand homme âgé de cinquante ans et quelques balais venait à notre rencontre le visage sombre. Il n'avait pas l'air très sympa à mon avais et ce n'était pas à ce type de personne qu'il fallait chercher des noises. Derrière lui une petite équipe le suivait.

- Bonjour monsieur et madame, est ce que c'est bien vous qui avait appelés au sujet de l'affaire Justin Bieber et Opaline Maréchal?
- Oui monsieur l'agent, disait mon patron en lui serrant la main.
- Daccord, j'espère que vous ne me trouverez pas trop direct mais je dois savoir qu'est ce qui vous a fait croire qu'il était ici ?

Mon patron se retournait vers moi et forcément les regards des agents firent de même.

- Eumh... Je crois les avoir vu enfin avoir distinguer leurs têtes avant qu'il ne sortent de l'auberge et après qu'il met rendu tout les papiers et les clés. Bref ! Je les ai pris en photo.
- Nous pourrions la voir, s'il vous plaît ?

Je leur tendais mon portable et ils se passaient mon téléphone entre eux en se lançant des regards puis un gars plus jeune me demanda de voir tout les papiers et les clés que je leur tendais directement. Il les mettait aussitôt dans des sacs pour isoler mes indices comme ceux que l'on voit dans les films. Le plus vieux qui nous avez parlé en premier donna tout un tas d'ordre aux personnes qui se tenait dans le hall. Toute l'équipe qui se trouvait devant nous nous pris en charge et le petit jeune qui m'avait demandé les clés me demanda un double pour que j'emmène tout un tas de personnes jusqu'à la dite chambre. J'étais donc suivit d'environ vingt personnes. On montait vite les trois étages et quelques clients regardaient par la porte de leur chambre ce qui pouvait faire tout ce vacarme. En quelques minutes un petit tas de personnes avec des gants et des gros appareils photos cherchait tout les indices possibles. Il emportait tout un tas de choses plus inutiles que les autres et elle fut vite dépouillée. Pendant que je regardais toutes ces personnes faire leur métiers le petit jeune qui s'appelait Hans revenait à la charge. Il me demandait gentillement de lui faire tout un résumé des évènements. Je commençais mon récit par la premiere fois que j'avais vu le couple et ensuite leur allées et venues dans l'hôtel en n'oubliant pas de préciser que à chaque fois on ne pouvait jamais voir leur visage et qu'il s'arrangeait le plus souvent pour être dos aux gens qui se trouvait autour d'eux. Bien sûr je ne lui signalais pas que j'avais vu clair des le début sur l'identité du couple et je ne lui racontais encore mieux mes diverses conversations avec eux et l'autographe que j'avais de Justin dans mon sac accompagnée de leur numéro. J'oubliais comme par malchance ces détails et je continuais le recit jusqu'à aujourd'hui.

- Je pense qu'ils ont été plus imprudent quand ils descendaient leur bagages. Il avaient l'air content et j'ai eu le temps d'apercevoir un peu de son visage à lui. Par chance quand ils sont revenus dans l'hôtel après avoir tout posé j'avais déjà mon portable dans les mains pour capturer leur silhouettes et leurs visages. Mais je dois vous dire que l'idée que ce soit la star ne met pas venue tout de suite.

Il y avait un petit silence alors qu'il finissait de noter ma dernière phrase. Il rangeait son stylo dans sa poche et levait sa tête vers moi.

- C'est sûr que c'est une chance sinon vous n'auriez pas eu cette photo. D'ailleurs je dois vous dire merci ça fait avancer l'enquête plus que vous ne pourriez le penser...

Il me souriait et sur le coup je me sentais mal et si le plan de mes amis n'était pas infaillible ? J'interrogeais à mon tour Hans sous un ton innocent alors que nous redescendions rejoindre le rez de chaussé.

- Je ne voudrais pas paraître indiscrète mais qu'est ce que vous entendez par faire avancer l'enquête par ce qu'après tout ils doivent être déjà loin, non ?
- Oui mais je ne suis pas trop censé en parler mais bon puisque c'est vous qui avait recueilli l'indice...

Je l'encourageais d'un regard et directement je voyais à son visage qu'il allait tout m'avouer.

- Ça fait des années que Monsieur Bieber ne s'est pas montré dans une grandes villes celon nos collègues aux États-Unis, ce qui veut certainement que ça nouvelle petite amie lui donne des envies de tourismes.
- Vous allez donc surveiller toutes les grandes villes, dis je plus pour moi même.
- Vous avez tout compris !

Bon, je ne pouvais pas les prévenir puisque mon portable allait certainement être sous écoute comme celui de mon mari et de tous les employés. Il ne restait plus qu'à espérer que des envies de tourismes ne les prennent pas lorsqu'ils seront chez mes grands-parents ou même avant.

- Maintenant excusez moi je dois prévenir les deux familles, mon collègue va venir vous poser quelques dernières questions.

Je baillais en regardant tout le monde qui s'affairait derrière l'inspecteur qui me posait tout un tas de question différentes des premières que j'avais eu. La journée voir la fin de semaine s'annonçait plus longue que jamais !