78. Le dernier

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Un.
Un dernier.
Un dernier jour.
Un dernier jour, ici.

Le mois de mai commençant doucement à se faire ressentir, je sentais plus que jamais l'odeur du pays où il faisait bon d'y vivre. Une petite robe légère sur mes épaules, je m'apprêtais à passer ma dernière journée en Toscane avant un long périple bien qu'il le soit moins que les autres.
Le retour à notre début de voyage aussi trépidant que épuisant, allait se faire dans quelques heures.
Nos affaires avait commencé à être rassemblées. Nous devrons faire nos valises tôt ou tard. Cependant pour le moment, l'heure était à la cuisine afin de préparer quelques plats pour notre déjeuner d'aurevoir. Le dîner se fera probablement dans la voiture. Alors, je croulais en attendant sous des piles de plats tout autant différents les uns des autres. Je finissais de préparer mon Paris Brest avant de remonter à l'étage et aider Justin à chercher nos affaires qui pour la plupart étaient éparpillés un peu partout dans la maison.

Ma pâte à choux n'avait jamais été aussi belle, heureusement pour ceux qui allait le manger c'était bien un des seuls desserts que je réussissais à coup sur, avec quelques autres mais la liste etait plutôt courte. Je le garnissais et l'achevais en le soupoudrant de sucre glace et de bouts de fruits à coque que Maria avait sortis de je ne sais où. Il était parfait, si on ne faisait pas trop attention à la crème qui était mal étalé.

- Opaline, va le rejoindre en haut, on s'occupe du reste, me conseillait Pierre.

- Vous êtes sûrs ?

- Oui, allé, oust !

- D'accord, je nettoie juste la table.

Je finissais ma tache, et avant que je ne monte je prenais quelques secondes pour regarder le gâteau dans le frigidaire ainsi que ce que contenait les casseroles. Une habitude qui chez moi, me valait de temps en temps le sobriquet de gourmande.

- Ne trainais pas trop, ils ne vont pas tarder à venir.

- Oui, promis, répondis je à Maria que se tenait en bas de l'escalier.

Je montais les marches avant de prendre la direction de la chambre. Une fois devant j'ouvrais la porte pour enfin aider Jay. À l'Entente de l'ouverture de la porte la tête de Justin apparue du dessous du lit avant qu'il ne prenne appuie dessus pour se relever et se diriger vers la commode.

- Ah, tu es là, princesse ! Tu sais où j'ai mis un de mes jeans, demandait il une fois le premier tiroir d'ouvert qui malheureusement était vide.

- Lequel ?

- Un délavé, avec des trous dedans.

- Wahou et bah la tu m'aides ! Je sais pas il est pas dans la salle de bain ? Il me fit non de la tête. Tu l'as mis quand la dernier fois ?

- Je sais plus trop, une semaine, peut être plus ou moins.

- C'est quelle marque ?

- Amiri.

- À tes souhaits.

- Mais je n'ai même pas éternuer, c'est la marque Amiri.

- Oui je sais, c'est une blague, je faisais ça avec ma soeur lorsque  à l'une de nous disait un mot bizarre, venu de nulle part.

- Ahah très drôle.

- Oui c'était marrant, et c'est celui avec des bouts de tissus, je m'en rappelle. Tu es allé voir dans la buanderie en bas ?

- Non, bonne idée. Je vais aller voir.

EN QUÊTE (fanfiction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant