EN QUÊTE (fanfiction)

66. Camping et moustiques

Nous avons eu le droit à deux jours de pluie mais après le soleil refit son apparition sans aucun nuage. Les journées ressemblaient toutes un peu aux mêmes mais ce train train quotidien ne me déplaisait pas. Il y avait quelque chose de rassurant et de déstressant à ne plus courir partout. D'ailleurs ça commençait à faire longtemps que je n'avais pas couru. À croire que le parkour qui était mon échappatoire il y a quelques années, n'avait plus raison d'être. Mais aujourd'hui sept jours après avoir noté sur mon cahier la folle après midi que j'avais eu avec Justin et ses mots qui seraient gravés dans ma mémoire et sur le papier, il fallait se rendre à l'évidence que mon chéri était fou. Quelques heures après, je lui avais fait part de mon envie de faire du camping un jour et ce jour était arrivé. Il avait tout préparé. Depuis hier soir dans notre lit, il étudiait la carte de la région pour nous trouver un petit endroit sympa. Pierre avait retrouvé dans le grenier une vieille tente qu'il avait fallut dépoussiérer et nettoyer avant qu'elle ne soit prête pour l'usage. On mettait donc des vêtements de rechanges dans un de nos sacs ainsi que deux sacs de couchages​ pour cette nuit. Tout était enfin prêt de mon côté. Justin trafiquant je ne sais quoi dans la chambre, je décidais de descendre en bas pour mettre la table. On partirait vers quatorze heures si tout ce passe bien. J'étais à peine entrée dans la cuisine que Maria me demanda si tout se passait bien dans les préparatifs.

- Oui, tu es bientôt près, Justin finit de tout préparer puisque c'est lui qui s'y connait mieux.
- Bon au pire s'il manque quelque-chose de vraiment important vous pouvez nous appeler ou prier pour ne pas en avoir vraiment besoin jusqu'à demain. Mais surtout n'hésitez pas à appeler, hein ? Me demanda t-elle.
- Oui, on le fera si on a un problème, souriais je.

Ça ne faisait que deux semaines mais l'instinct maternelle reprenait vite le dessus de tout.

- Vous n'oublierez pas les sandwichs et l'eau, parce qu'il va faire très chaud... Et l'anti moustique aussi, c'est super important !
- Je crois qu'on l'a et merci.

Je prenais les assiettes et les couverts sans oublier l'eau avant de les disposer correctement sur la table et dès que j'eus fini, je filais chercher les hommes. Je dus chercher Pierre dans différentes pièces avant de le trouver dans un sorte de bibliothèque et bureau assez sombre. Il se trouvait face au bureau imposant et semblait perdu dans un ouvrage. Je risquais doucement pour lui signaler ma présence.

- Viens, entre, Opaline, dit il en déposant ses lunettes sur la table. Tu aimes bien lire, non ?
- Oui beaucoup, je me rapprochais.
- Tu devrais aimer ceci alors, dit il en me tendant un petit volume d'Edgar Allen Poe.
- Merci Pierre, je sais pas quoi dire.
- Oh tu sais pas grand chose, le fait de savoir qu'il va arrêter de prendre la poussière me ravit déjà.

Je regardais le petit cadeau pleine de curiosité. Ce qui était sur c'est que le livre avait vécu, des bordures étaient abimés tout comme la quatrième de couverture qui était légèrement rayée.

- Au moins je sais que ça te plait, me souria t-il.
- Oui énormément, je le serrais dans mes bras pour lui faire comprendre que ce livre,enfin le geste me touchait beaucoup.
- Bon allons-y, je pense que Maria nous attends pour manger.
- C'est ça, je vais aller le poser dans la chambre et j'en profiterais pour faire descendre Jay, enfin Justin.
- Oui, vas-y file.

Je montais les escaliers rapidement et je tombais sur Justin qui ouvrit la porte sur moi, notre sac en main.

- Oui, je descendais.
- Je dois juste poser un livre.
- D'accord, alors passes avant, Hope.
- Galant, Bieber.

Je posais ce que j'avais entre les mains rejoindre tout le monde en bas. Jay bloquait le passage dans les escaliers donc je ne pu pas faire aussi vite mais j'ai quand même pu sauter les dernières marchés et cela était l'essentiel. On mangeait quelques tomates avec une sorte de ragoût vraiment très bon. Je passais un dernier coup au toilette et il était déjà l'heure de partir. On s'habillait ou du moins nous mettions nos chaussures, casquette sur la tête  et beaucoup de crèmes solaires surtout pour moi. Ensuite on salua nos hôtes qui allaitent pouvoir passer la soirée débarrasser de nous. Nous partions de chez eux par la route que l'on avait emprunté et qui menait jusqu'à la route. Au bout de quelques pas nous avons atteint la route que l'on se dépêcha de traverser pour continuer tout droit. Il fallait allait tout droit et lorsque Jay le montra la forêt si on pouvait appeler cela comme ça, je me posais des questions sur le pourquoi du comment j'en étais venu à parler de mon envie de camping. La distance ne me faisait pas peur, c'était plutôt le terrain accidenté et le soleil de plomb qui s'abattait sur nous et les gros sacs que nous portions.