EN QUÊTE (fanfiction)

40. Découverte

J'étais tirée brusque du sommeil à cause de ma tête qui tombait subitement avant de retrouver sa place. J'étais complètement paumée. J'ouvrais mes yeux pour m'apercevoir que j'étais en travers du lit, je reposais sur le torse du garçon qui partageait mon lit. La même sensation se reproduisait, et comme je venais de le deviner c'était Justin qui éternuait. Il ne se réveillait pas pour autant, ce qui me surpris vu le boucan qu'il faisait. Je n'allaiss définitivement plus me rendormir, beaucoup trop réveillée.

- Tu m'enquiquines, je râlais alors qu'il était toujours là où tout est possible.

J'allais chercher le portable de Justin pour voir quelle heure il pouvait bien être. Je voulais un message de son pote dont il m'avait parlé, Matthew je crois et quand j'aperçus l'heure je poussais un petit cri. 11h35 ! Déjà ! Heureusement qu'il m'avait réveillé avec ces atchoum de malade si nous en plus de louper le petit déjeuner nous aurions eu le déjeuner dans les dents. Je grimpais sur le lit me pieds sur mon oreiller je me pense pour ouvrir les fenêtres puis les volets.

- Allez la belle au bois dormant ! C'est plus que l'heure de se réveiller !

Je sentais une main se poser sur ma cheville puis remonter dans le creux de mon genoux avant qu'elle ne tire sur celui-ci puis d'un coup je tombais sur le matelas, les draps volant sous l'impact.

- Du calme... C'est que le matin, on peut ne-
- Il est déjà midi enfin presque, le coupai je.
- Et alors tu as faim ?
- Non mais-
- Mais rien, on est presque en vacances, on sera vraiment pressé quand on aura les flics à nos trousses.
- Mmh, je sourirais à son ton décontracté et je dirais presque flemmard.

Il se mettait en face de moi cet jambes de chaque côté de mes hanches tandis que les miennes étaient repliées sous mes fesses. Il prenait le draps qui nous servait de couverture et le déposait sur mes épaules dénudées car une nuisette ne couvrait pas beaucoup. Il s'amusait à jouer avec le tissu dans ses mains. Ses yeux fixaient ses doigts avec de remonter le long de mes bras, de mon cou, de ma mâchoire, de ma bouche, de mon nez jusqu'à mes yeux qui le regardaient me dévorer. Ils étaient parfaits comme la personne que j'avais en face de moi. Doucement il faisait passer le drap sur ma tête comme pour me faire une cape et plus il tirait dessus plus la cape devenait un abris dans lequel il s'enfermait avec moi. Nous étions comme deux enfants dans une cabane faite en cachette. La lumière était plus douce et on se sentait protéger dans ce petit cocon. Nous n'avions pas bougé mais il me fixait toujours et moi de même, aucun de nous ne détour ait le regard.

- On pourrait rester là pour toujours, ce faire une cabane ou des châteaux pour jouer à un immense cache cache avec le monde entier ? Me questionnait il.
- Et être ta reine ?

Il hochait la tete comme si je venais de comprendre quelques choses de très important comme un plan qui avait été monté de longue date. Qui cet il avait tout prévu depuis la début.

- Ça serait pas mal mais que si tu agrandis l'espace.
- Promis !
- Juré ?
- Presque craché, et il mis un peu de bave sur son doigt avant de me le tendre, je prenais donc un peu de ma bave pour coller mon index au sien.
- On dirait des gamins, c'est pas possible !
- Des gamins qui s'aiment, hein ?

Je confirmais en bougeant ma tête.

- Bon allez on sort de là et on se prépare,  disait il en enlevant le drap.
- Je vais pas à la douche, j'ai pas envie, j'irais après avoir mangé.
- D'accord, j'en ai pour cinq minutes, il prenait ses affaires et se dirigeait vers la salle de bain les mains chargés et juste avant de refermer la porte il sortait sa petite tête pour me dire, Au faite Opaline...
- Moui ?
- Je t'aime, puis il disparu.