73. Volley & barbelé

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J'avais accepté son invitation pour la danse mais ce soir là Justin revint vite à la charge et ne me quitta plus d'une semelle. Le soir nous avions eu une longue conversation au sujet de si nous devions partir ou non au plus vite. Justin ne sentait pas du tout cette fille mais j'avais décidé de lui faire confiance, plus par mon envie de rester dans cette jolie région avec leurs habitants. En plus, elle avait l'air de bien même vraiment beaucoup adoré Justin. Envers moi, elle abordait toujours un sourire. Justin disait qu'elle faisait peur des fois et ressemblait à une timbrée par moment surtout au début mais je ne cessait de lui répéter que il n'y avait pas de quoi s'inquiéter et que ça devenait une amie. En plus, elle ne devait pas être si méchante que cela, si elle avait les mêmes gènes que Tonio et Annita. Le mardi soir, il m'avait dit que j'étais trop naïve, qu'on ne vivait pas dans un monde de Bisounours et que d'ailleurs, il était étonné que je ne sois encore jamais tombé sur quelqu'un qui me voulait vraiment du mal. Il avait parlé de "vieux pervers tracker". Je lui avais répliquais que ma vision du monde était juste moins pessimiste. Repliquant que ça s'appelait l'optimisme à toute épreuve. Finalement, Jay m'avait dit que c'était peut-être moi la folle dans cette histoire. Ma réponse avait été brève, ma langue tirée. Au final, les jours suivants mont petit topo semblait l'avoir convaincu et il commençait à l'apprécier ou du moins il faisait comme si.

Nous nous étions donné rendez-vous plusieurs fois la semaine suivante qui avait passé à une vitesse fulgurante.
Tellement vite que demain à la fin de notre sizième semaine en toscane, elle, de son côté, devait déjà partir.

Derrière la maison de Maria et Pierre, sur le terrain de volley que nous avions aménagé et installé avec Georgia, nous parlions de tout et de rien mais surtout de sa valise qui commençait à être remplie de gâteaux de sa grand-mère. Nous nous passions la balle, moi et Georgia d'un côté, Justin de l'autre. Il rattrapait toutes les balles sans exception tandis que nous, nous nous faisions du mieux que nous pouvions surtout moi.

- À toi Opaline, cria Georgia alors qu'elle m'envoyait la balle.

- Vas-y Hope ! M'encouragea Jay.

Je me concentrais comme jamais et poussais un petit cri en renvoyant la balle dans le camps adverse. Mais la force n'etait pas du tout au rendez vous si bien que les deux s'amusaient de mon trop grand enthousiasme.

- On n'y est pas encore, rigola Georgia.

- Oui bah, c'est pas non plus facile, hein ! Me défendis je.

- C'est repartit ! Déclara Justin nous renvoyant la balle.

Ça va bientôt faire une semaine et je suis toujours aussi nulle, je ne désepère pas pour autant. De plus, j'avais les encouragements de Jay chaque soir qui me mentait en disant que je m'améliorais à vu d'oeil. Pur mensonge que seul un aveugle (et encore il était bien trop malin avec leurs autres sens développés) aurait pu croire. Mon homme d'une persévérance sans faille était persuadé que quand il m'emmenerait un jour à la plage je serais une reine du volley. Je pense qu'il croit plus en moi que moi-même. Peut être aussi au véritable miracle.

Les passes reprenaient, j'étais toujours une catastrophe ambulante dans mon domaine. Je suis plus doué pour grimper et sauter de toit en toit. Je regardais Georgia qui avec ses cheveux blonds au carré, ses formes bien trop avantageuses, sa taille fine et ses longues jambes au teint halé, intercepté toutes les balles, qui ne ressemblait pas du tout à mon amie à ce moment. C'était une véritable concurrente qui savait faire du volley. Elle n'avait rien faire, c'est juste sa beauté qui je me rendait compte écartait largement la mienne. Outragesement belle ! Je venais seulement de m'en rendre compte.

- Aoutch ! Fucking stone... C'est quoi ça ! Ça pisse le sang, s'énerva t-il.

Je me retournais d'un seul mouvement pour voir que son pied en effet  à semblait mal en point. Du sang tâchait une petite superficie de son côté du terrain. Ma première crise de jalousie intérieure fut vite interrompue puisqu'en un rien de temps, je me retrouvais en face de Justin à examiner une entaille qui, heureusement, n'était que superficielle sur sa voûte plantaire. Il se mit assis pour voir par lui même.

EN QUÊTE (fanfiction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant