EN QUÊTE (fanfiction)

56. Oh ma douce italienne...

Je roulais doucement sans aucune pression tandis que Justin de son côté lisait. Le livre semblait devenir de plus en plus passionnant de page en page. Nous avions change de place il y a quelques minutes lorsque nous avions aperçu un panneau de direction nous indiquer que la frontière italienne était proche. Je pense que lui au volant aurait certainement attiré trop de regard alors que moi même si je faisais le tour de radio et des informations comme une personne a arrêter, je pouvais encore passer inaperçu par rapport à Jay. Donc je roulais pour passer cette petite frontière. Nous étions plus qu'à quelques kilomètres et je devais avouer que le fait de nous savoir proche de douanier ne m'enchantai pas du tout. Je les comptais presque dans ma tête alors que Justin restait penché sur sa lecture. 18... 17... 16... Les douaniers ne sortait pas de leur petite baraque. Tant mieux. 15... 14... 13... 12... 11... Il y avait du mouvement. 10... 9... 8... Ils sortaient sans se précipiter, je ralentissais me voyant déjà dans une mauvaise posture. 7... 6... 5... Il faisait signe, à moi ? Justin posait sa main sur ma cuisse avant de la serrer. Il avait du sentir la perte de vitesse et avait relevé légèrement la tête pour voir ce qui pouvait bien se passer. 4... 3... Je ralentissais de nouveau 2... mais cette fois-ci, je m'aperçus que les signes de main n'était pas pour nous, seulement pour le conducteur du camion. 1... Nous venions de traverser pour la troisième fois une frontière sans problème. La chance devait être de notre côté. Justin m'agrippait toujours la cuisse. Il me faisait presque mal, je lui tapais la main pour le lui signaler après avoir repris de la vitesse et quitté ce passage flippant.

- Tu me fais mal, Jay !
- Désolé Opaline.

Il ne m'appelle pas souvent comme ça et si il le faisait maintenant c'est qu'il avait vraiment eu peur. Cette peur même que je ressentais encore dans la cuisse. Je quittais rapidement la route des yeux pour le regarder me regarder.

- On l'a échappé belle, déclara t-il.
- On l'a échappé belle ! Reprenais je avant de me mettre à rire les yeux rivés sur la route.

Je fus vite suivie dans mon éclat de rire par Justin qui décompressé.

- On l'a fait.
- Nous sommes en Italie, continua Justin.

Toujours dans l'euphorie qui nous avait pris soudainement, nous roulions vers une nouvelle aventure et lorsqu'il commença à faire nuit, nous échangions de place. Je commençais à être fatigué et Justin avait râlé lorsqu'il s'était aperçu être déjà à quelques chapitres de la fin de son livre. Il se plaignait avoir lu trop vite. On s'arrêtait dans un petit village plutôt mignon près d'une pizzeria. Il était plus de 22h passée et à voir ce petit restaurant mon estomac me rappelait vite que la faim était toujours là depuis 20h. Nous nous approchons de la pancarte qui annonçait toutes les différentes pizzas. Le choix était vite fait et la commande aussi. Nous rejoignons vite la voiture, les cartons de pizzas nous brulaient les mains. Le jeune pizzaiolo avait été prévenant et nous avait donné un tas de serviettes lorsque je lui avais fait comprendre difficilement que la commande était à emporter. Je ne pense pas d'ailleurs qu'il nous avait reconnu. La voiture était vite remplit d'une bonne odeur. Installés sur la banquette arrière pour plus de confort, on commençait à dévorer notre petit festin.

- Je peux t'en piquer une ? Demandais je en pointant une part de sa pizza.
- Moui vas y, répondit il en avalant ce qu'il avait dans la bouche.

Je ne me gênais pas plus longtemps et lui en piquait une.

- Je peux te demander un truc ? Demanda t-il en croisant mon regard et emmêlais ses jambes aux miennes.

J'hochais la tête pour lui signaler que c'était le moment ou jamais.

- Tu as eu des gens avant moi ?
- Tu veux dire quoi par des gens ? Si tu veux dire des petits amis, oui, je suis désolée de te le dire mais tu n'es pas le premier, souriai-je.
- Je m'en doutais mais combien il y en a eu avant ?
- 3.
- 3 ? C'est tout ?
- Oui c'est tout je ne suis pas une star tout le monde ne veut pas être avec moi, le taquinais je.
- Très drôle, ils étaient comment ?