83. L'enfant et nous

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La pièce à la main, sous une pluie tonitruante pendant que mon homme me tenait le parapluie, je réfléchissais à mon voeux.

- Bon, il t'en faut du temps ! Déclara Justin impatient.

Il prit ma main dans la sienne en prenant soin de l'ouvrir avant d'entamer le mouvement pour jeter la pièce de monnaie par dessus notre épaule qui atterrissait directement dans la fontaine la plus connue de Rome.

- Que tu es une belle vie Opaline.

Le souhait formulé pour moi, nous nous retournions pour apercevoir tout un tas de personnes faire la même chose que nous.

- Je t'aime, Justin.

Je le regardais réagir pour me précipiter vers ses lèvres, pour un léger baiser avant de répliquer que nous devrions nous remettre en route si on voulait faire le plus de visites des grands monuments de Rome en une journée.
Alors armés de notre parapluie, bien que nous soyons complètement trempés, nous nous remettions en route.

- Non, je pense qu'on va passer par ici plutôt, regarde la rue là, dit il en regardant sur son application de portable qu'elle était le chemin le plus court pour aller dans une rue qui en valait le coup, apparement.

- Où, tu dis ?

- Ici, me montra t-il en pointant son doigts vers la ruelle en question.

Je relevais mon visage vers la direction indiqué.

- Oui, si tu penses que c'est celle-ci, on y va.

On se dirigeait vers la petite rue avant d'arriver grâce à des détours nombreux et des petits passages sur, comme promis, une belle et grande avenue si on pouvait dire ça puisqu'au final le passage n'était pas si grand que les avenues en France. Par contre la rue n'avait rien à envier aux paysages français. Dans leurs differences, les deux étaient sublimes. Les maisons étaient colorés et au fond, je pouvais déjà apercevoir l'intérêt et le pourquoi du comment, Justin connaissait la dite avenue, des magasins de luxe, au prix souvent exorbitants, s'alignaient. Mis à part cette partie qui rajoutait du charme, le cadre était vraiment charmant avec les fenêtres hautes des habitations portant des balcons dégoulinants de fleurs et où les passants parlaient aux habitants qui laissaient entendre un brouhaha de paroles douces.

- On va continuer tout droit et ensuite pas loin, on va voir la pancarte là, c'est le lieu de la haute couture. Après on passera de nouveau dans la rue pour aller sur une place, je sais plus comment elle s'appelle mais je crois qu'elle a accueilli des batailles ou quelque chose dans le genre. On pourra manger dans les environs.

- Mmh, acquiesçais je j'avais surtout très faim puisque le petit déjeuner maintenant remontait à loin, je te fais confiance, alors tu es déjà venu ici ?

Je voyais dans son regard plein de malice qu'il y avait encore une histoire de fou à me raconter. Ce qu'il ne tarda pas à me dire en détail tout ce qu'il pouvait mais ce ne fut pas ça le plus dingue qu'il me raconta mais certainement le pourquoi, il s'était fait éjecté d'une partie du Vatican, si j'avais bien compris. Pour une histoire de football.
Je crois que à sa place, j'aurais été morte de honte mais lui ne semblait pas particulièrement touché émotionnellement par ceci.

On déambulait dans les rues depuis je ne sais combien de temps quand mon estomac cria famine et comme venue du ciel, une sorte de boulangerie et glacier se trouvait dans mon champ de vision. Discrètement, je nous trainait par dans cette direction jusqu'à ce que l'on se retrouve en face et que je feigne le hasard.

- Tu veux quelque chose ? Lui demandais je après mettre commandé une gaufre avec de la pâte à tartiner supplément chantilly.

- On commence le déjeuner par le  dessert maintenant  ? Demanda t-il alors que je faisais attention à ne pas faire tomber ma gauffre.

EN QUÊTE (fanfiction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant