EN QUÊTE (fanfiction)

13. Première sortie

On avait passé la journée à ne rien faire. Les filles étaient parties l'après midi en ville pour faire quelques boutiques pendant que nous étions restés sur les canapés à enchaîner presque toutes la saga Harry Potter. On avait quand même parlé pendant qu'ils étaient en route. J'avais appris qu'il aime plus Star Wars que j'adore aussi, qu'avec son petit frère avant ils aimaient se déguiser en pleins de personnages des séries ou de dessins animés qu'ils avaient regardés ensemble. Que dans son ancien villa, il y avait une énorme piscine qui avait pour habitude d'être un point de rencontré avec ses amis dont il m'a fait une liste en me les montrant tous sur internet. Il était bien entendu au courant de tout ce qui se passait depuis qu'il était parti. Il m'a même avoué s'être fait de comptes totalement bidon, ou il espionnait ses anciens comptes resté inactifs depuis 3ans, mis à part de trois hackage tout était resté comme figé. Je voyais qu'il y avait une certaine nostalgie dans son regard quand il parlait de sa vie d'avant. Je n'osais pas trop lui poser de questions, me contactant d'écouter et de retenir tout ce qu'il avait à me dire. Son passé  de star, à mes yeux commencé à disparaître petit à petit pour voir apparaître celui qu'il était aujourd'hui, complètement changé. Même si le fait de l'avoir connu avant en tant que le garçon a la capuche et à la belle voix, m'avais obligatoirement montrer une autre personne plus accessible dans un certain sens car au début ce n'était pas gagné. Je ne l'avais jamais vraiment vu comme la star que voyait Mathilde et Lucie, je le voyais lui seulement. Il avait un compte instaura auquel je me suis abonnée car il répertoriait tout ses t'as qu'il avait fait sur sa route et qu'il était vraiment beaux. Je trouvais ça incroyable de faire de son parcours un dessin, à croire qu'une partie de lui voulais qu'on le retrouve, comme un code à déchiffrer pour ceux qui y prêteraient attention. Ou pour retrouver son chemin si jamais il voudrait revenir?
Puis il me posa des questions banales sur ma vie, en passant de ma couleur préférée (j'en avais trois le blanc pour la liberté, le rouge pour la passion qui anime chaque être et le noir pour passer inaperçue) en passant de mes parents à mon enfance. Un après midi tête à tête mais sans rien d'intime (ou contact physique) entre nous deux mis à part dévoiler notre vie.

Les filles rentrèrent pour manger le soir avec des sushis et des nems.  Autant dire qu'elles étaient à moitié pardonnée de ce matin. On mangea vire fait puis on partit s'habiller avec Justin pour sa première "sortie nocturne".

- Eh, vous deux vous allez ou au si vite? Nous interpelle ma soeur alors que l'on commençait à monter les escaliers.
- Je l'emmène pour sa première sortie! Il veut que je lui aprenne. Je fis un clin d'oeil à ma soeur et Jay se retourna fièrement vers ma soeur.
- Tu as intérêt à ne pas l'amocher car sérieux ça serait du gâchis, me dit elle, me faisant comprendre que il restait une personne importante. Et toi j'espère que tes abdos ne sont pas des trucs bidons sinon tu vas en chier et se sera la pire sortie nocturne de ta vie.
- Hein? Quoi? Pourquoi? Dit Justin qui nous regardait à tour de rôle ayant perdu son sourire.

J'avais une fois essayer à apprendre à ma soeur le parcours sans grand succès. Elle avait abandonné au bout d'une heure déclarant qu'il "faut être barge pour jouer au singe en suant d'un toit à l'autre en risquant sa vie à chaque mauvais pas". Mais ce qu'elle n'avait pas compris, c'est que justement c'était toute la beauté de se sport. Votre vie ne tenait qu'à la précision de vos gestes et si vous arrivait à cela vous étiez libre d'aller ou bon vous semble.

- C'est lui qui l'a voulu.
- Alors sache que je suis ravie de t'avoir rencontré Justin.

Dit ma soeur sur un ton dramatique pour effrayer mon futur compagnon car oui je ne doutais pas de lui, il avait la motivation et la determination dy arriver, à partir de là la moitié du travail était déjà fait. Même si en ce moment il doutait, je pense qu'il préféré préserver que d'abandonner, c'est d'ailleurs sur sinon il n'aurait jamais percé dans le monde de la musique, j'avais donc le candidat parfait. Physiquement et mentalement et en plus je l'aimais bien et il était mignon, que demander de plus.

- Moi aussi, tu peux me signer ça comme ça je pourrais au moins dire que j'ai été une des dernières à t'avoir connue, dit Mathilde.

Je le tirais par le bras avant qu'il ne prenne trop peur.

- Bon aller toi viens on a du boulot.

On entra dans ma chambre, je le laissais seul quelques instants pour aller lui chercher un autre caleçon à mon père et un jogging que papa avait acheté pour se remettre au sport et donc qui n'était jamais sorti du placard. Je ne suis même pas sur qu'il s'en souvienne. Il était noir tout simple et se resserre au cheville, je remercie pas papa qui n'a pas mauvais goût et lui piqué un autre caleçon au passage ainsi qu'un tshirt. Heureusement en deux semaines j'aurais largement le temps de refaire des lessives. Je repartais vers ma chambre et je voyais Jay allongé sur le lit. Je lui balançait donc les affaires et je commençais à me déshabiller (je n'étais pas très pudique et bon il m'avait vu presque en sous vêtements hier donc j'allais pas faire la chochotte). Je mis mon jean troué, un débardeur et mon gilet de parcours sans oublier mon sac pour le reste sauf que cette fois je prenais tout en double.

- Au lieu de regarder habilles toi!
- Euh... merci, j'entendais les draps bouger signe qu'il avait bougé.

Je restais retourné mais bien entendu je voyais presque tout grâce au reflet du miroir et ce n'était vraiment pas une vision affreuse.

- Tu sais tu n'es pas discrète, le coup du miroir c'est un classique, dit il toujours de dos,il était intelligent le grand.
- Mais moi au moins j'essaye de regarder discrètement pas comme certain dans cette pièce,je me retournais voyant qu'il avait fini, chaussure au pied prêt à partir. Bon,on peut y aller, n'oublies surtout pas ton sweat, ça pourrait te protéger un peu si jamais tu tombes.
- C'est bon.
- Alors go, on y va, on dirigeait vers le grenier, aller grimpe!
- Je veux bien moi, mais où?

Je roulais des yeux en lui montrant le velux. Pendant qu'il grimpait assez facilement, je dois l'avouer, je criais à ma soeur que nous sortions et que si jamais j'avais mon portable. Puis je le rejoignit, coinçant comme j'avais l'habitude de le faire une branche pour pas qu'il se referme, d'où l'intérêt de fermer le chauffage, économies d'énergies et aération même si quand on reviendra, il gelera, on a des couettes. Puis on commença à courir pour s'échauffer sur la surface plane que les maisons nous offraient sans à faire d'efforts quelconques.