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Il serre un peu plus fort mon bras, ses doigts s'enfonçant dans ma chair jusqu'à l'écraser sous sa prise. Mon souffle est encore saccadé, chaque inspiration une lutte. Lui, en revanche, est en pleine forme, imperturbable. Comparé à moi, il pourrait courir des heures. J'ai beau essayer de me calmer, mon corps tremble d'épuisement.
— Si tu imagines un seul instant que tu peux partir d'ici, Aurélie... C'est peine perdue, lâche-t-il d'une voix froide, tranchante comme une lame.
Je serre les dents, ma mâchoire crispée. Comment s'empêcher de penser à la fuite ? C'est l'instinct de survie, un réflexe gravé dans mes os. Je n'avais pas réfléchi, j'avais simplement couru. Il ne peut pas me reprocher ça.
— Tu devrais arrêter de faire ta forte tête, grogne-t-il, comme s'il me donnait un conseil amical.
— Sinon quoi ? répliqué-je avec plus de force que je ne le pensais.
Son sourire s'étire, cruel, amusé.
— Tu veux vraiment savoir, mon sucre d'orge ?
Avant même que je puisse répondre, on m'assoit brutalement et on attache mes mains dans le dos, encore. Mes poignets brûlent sous la corde trop serrée, mais je n'y prête pas attention. Mon regard est déjà rivé sur lui, Liam, qui m'observe avec une étrange douceur. Il tend la main et commence à caresser les pointes de mes cheveux sales, peut-être même gras, qui tombent en mèches désordonnées.
— Tes cheveux... ils sont un peu trop longs à mon goût.
Son ton est presque tendre, une délicatesse absurde dans la violence de la situation. Son geste me glace. J'aurais pu répliquer que l'idée de me couper les cheveux ne me dérange pas, mais ce n'est pas ça qui m'irrite. C'est sa manière de posséder chaque détail de ma personne, comme si tout lui appartenait.
— C'est sérieux ?
— Pourquoi tu ne les coupes pas ? poursuit-il, comme si c'était une suggestion innocente.
Je garde le silence, mon cœur battant à tout rompre. Que dire ? Que faire face à ce contrôle pervers ? Le moindre mot pourrait être un piège.
L'idée de me couper les cheveux ne me dérange pas vraiment. Avoir les cheveux courts n'est pas une chose dont j'ai peur, mais le « ils sont trop longs à mon goût » me fait vraiment rire venant de sa part. Il reprend :
— Pourquoi toujours chercher à t'enfuir, Aurélie ?
Cette fois, je ne peux pas me retenir.
— Hum. Laisse-moi te répondre clairement pour que toi et ton minuscule cerveau puissent comprendre, commencé-je en enfonçant mes ongles dans la paume de mes mains pour m'empêcher de trembler. Tu m'as enfermée, pauvre con, énoncé-je avec un calme effrayant.
Je voulais que mes mots le touchent comme une gifle. Je voulais qu'il ressente ma haine dans chaque syllabe. Pendant un instant, je crois avoir réussi (Dieu ! Je suis encore vivante). Ses yeux se rétrécissent, sa colère s'enflamme dans un éclat que je ne peux pas ignorer. Pourtant, il reprend rapidement son masque de calme, comme si c'était un jeu.
— Oui, une fille m'a déjà dit quelque chose de similaire... devine où elle a atterri.
Je le fixe, dégoûtée par son sourire narquois. Je ne sais pas ce qu'il attend comme réponse, mais je ne jouerai pas à son jeu.
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PURSUED [terminée]
Fiksi Remaja"Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas" Difficilement, fatiguée, j'ouvre mes yeux. Il n'a pas bougé de place. Je suis trop faible et trop désarmée pour faire ou dire quoi que ce soit. Je suis à moitié nue, seuls mes sous-vête...