I didn't Mean to Hurt You [ChanBaek]

Loser.

[Dans la peau de Baekhyun]

"Alors comme ça on fait exprès de se perdre en forêt pour chauffer Chanyeol ?, demanda Sehun avec un air de dédain insupportable.

- Pardon ?, répondis-je en haussant un sourcil.

- Fais pas comme si tu savais pas Baekhyun, il nous a tout raconté."

Je n'y comprenais rien. Depuis quand c'était moi qui nous avait perdus en forêt ?

"Ah ? Il a dû inverser nos noms alors, puisque je suis dans cette ville depuis à peine trois jours, je connais déjà pas les rues en dehors de mon quartier et du lycée, comment est ce que vous voulez que je connaisse la forêt ? Et puis, je n'ai aucun intérêt pour Chanyeol. Je ne suis pas gay et quoi qu'il arrive je suis déjà en couple."

P'tain Baekhyun, c'est quoi ce mensonge ? "Je suis déjà en couple", bien sûr, puis marié aussi ? 

"Ah ouais ?, demanda Jongin avec un sourire moqueur. On peut la voir alors, j'imagine que c'est pas un problème ?"

Les deux autres éclatèrent de rire. Trouver une solution, vite.

"Elle est dans mon ancien lycée."

Bah oui hein, tant qu'à faire autant enchaîner les mensonges jusqu'au bout. Bien Baekhyun, bien.

"T'as forcément une photo, te fous pas d'nous.", repris Sehun en commençant à s'énerver.

Je lui lançais un sourire insolent avant de sortir mon portable. Je cliquais sur album photo et cliquais sur la première photo de ma meilleure amie et moi que je trouvais. 

"C'est... c'est elle ta copine ?, demanda Sehun ébahi.

- Elle est trop booonne, ch'ai même pas comment elle fais pour avoir aussi mauvais goût !, renchérit le brun en riant.

- Et sinon tu es ?", demandais-je froidement.

Taeyeon était ma meilleure amie depuis le collège. On avait toujours été comme des frère et sœur. J'avais moins de nouvelles à cause de la distance, mais ça ne changeait rien au fait que je ne supportais pas qu'on parle d'elle comme ça.

"Attention, Monsieur s'énerve !, répondit celui-ci en levant les bras comme si un pistolet était braqué sur lui.

- Je répète ma question. Tu es ?

- Celui qui a baisé ta mère hier."

Ce fut la goutte de trop. Suite à ces mots, j'inversais nos positions, le plaquant ainsi contre le mur, soulevant le col de son t-shirt. J'approchais ma tête de son oreille et y murmurait :

"Si tu redis ne serait-ce qu'un truc dans ce genre sur une seule des personnes que j'apprécie, je te jure que je te castre, et que tu pourra plus te branler comme un enfant de dix ans devant des photos de tes potes ou même "baiser ma mère" comme tu le dis si bien. Ce serait dommage tu ne crois pas ?"