Louis, 22 ans, se fait voler le rôle qu'il convoitait dans une pièce de théâtre. Le dit voleur se fait une place dans sa vie, et pousse tout ce qu'il pensait acquis à se révéler finalement sous son vrai jour. Le jeune homme plonge alors dans le doux...
Louis était nerveux. La répétition durait depuis un moment maintenant, il était sur la scène face à la nourrice et la scène suivante se ferait avec Harry sur la scène, jusqu'à maintenant il avait était aisé de l'ignorer, il avait était occupé avec sa scène tout comme le bouclé l'avait été, alors se fut facile d'oublier qu'il avait fuit dans le début de l'après midi après avoir vécu le baiser le plus chamboulant de sa vie.
Mais il était nerveux maintenant, la fin de sa scène arrivait toujours et son jeu était de plus en plus tremblant et peu sûr. Louis tremblait presque imperceptiblement alors que la femme en face de lui, qui devait approcher de la cinquantaine, déblatérait sa dernière réplique avant la fin de la scène. Il avait envie de courir se cacher et de ne jamais sortir de cette cachette en question, juste pour ne pas se retrouver face à Harry et devoir jouer les yeux dans les yeux avec lui, alors que juste quelque heures auparavant, il s'était enfui tel un lâche.
''Allons je vais dîner ; courez vite à la cellule.'' Fini la nourrice. Louis hocha de la tête et passant devant elle.
''Vite au bonheur suprême !'' S'exclama-t-il avant de se tourner vers la femme en ralentissant. ''Honnête nourrice, adieu.'' Et il partie dans la direction d'où elle était venu plus tôt, et la nourrice de l'autre côté. Louis resta derrière le rideau et observa la femme en face lui lever un pouce en l'air pour le féliciter. Il lui sourit aimablement pour tout réponse et la voix du metteur en scène se leva.
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''Okay, on enchaîne scène six ! Alexandre, Harry, en scène.'' Aussitôt dit, aussitôt fait.
Les deux entrèrent sur la scène et le cœur de Louis se serra dans les coulisses. Ce n'était même pas une répétition générale, mais ça resta difficile et il se demanda ce qu'il pourra faire le soir où il y aura la vrai représentation. Comment ce sera stressant et horrible en même temps.
''Veille le ciel sourire à cet acte pieux, et puisse l'avenir ne pas nous le reprocher par un chagrin !'' Commença Alexandre qui jouait le frère Laurence qui s'apprêtait à marier Roméo et Jules. Encore deux répliques et Louis entrerai. Il cru défaillir en y pensant.
''Amen ! Amen ! Mais viennent tous les chagrins possibles, ils ne sauraient contrebalancer le bonheur que me donne la plus courte minute passée en sa présence. Joins seulement nos mains avec les paroles saintes, et qu'alors la mort, vampire de l'amour, fasse ce qu'elle ose : c'est assez que Jules soit miens !'' S'enjoua Harry en observant juste rapidement Louis. Celui-ci avala difficilement la boule que la nervosité avait tissé sous sa pommes d'Adam, il fit des effort, mais ça ne servit à rien. La nervosité demeura coincé.
''Ces joies violentes ont des fins violentes, et meurent dans leur triomphe : flamme et poudre, elles se consument en un baiser. Le plus doux miel devint fastidieux pas sa suavité même, et détruit l'appétit pas le goût : aime donc modérément : modéré est l'amour durable : la précipitation n'atteint pas le but plus tôt que la lenteur.'' La réplique se finit, et Louis savait qu'il devait entrer. Il se gratta la nuque et laissa ses pas le guider vers les deux hommes. Alexandre se tourna vers lui. ''Voici l'homme ! Oh ! Jamais un pied aussi léger n'usera la dalle éternelle : les amoureux pourraient chevaucher sur ces fils de la Vierge qui flottent au souffle ardent de l'été, et ils ne tomberaient pas : si légère et toute vanité !'' S'exclama aussitôt l'homme.
