Louis, 22 ans, se fait voler le rôle qu'il convoitait dans une pièce de théâtre. Le dit voleur se fait une place dans sa vie, et pousse tout ce qu'il pensait acquis à se révéler finalement sous son vrai jour. Le jeune homme plonge alors dans le doux...
Il devait retourner au studio de Zayn, seul, celui-ci restant sur place avec sa petite sœur et ses amies, et c'était pour cela qu'à la fin de la répétition il n'avait pas la réelle envie de partir marcher tout seul dans le noir et qu'il sentit le vœux irrésistible que la répétition du dernier acte ne fut pas déjà terminé. Alors, pour le moment, il appréciait d'être encore dans le chaud du théâtre en train de se faire féliciter par le metteur en scène pour son très bon jeu aujourd'hui. Il fallait dire que ces derniers temps, avec tout ce qui arrivait avec Harry et Zayn, il n'avait pas le morale et ça influait immédiatement sur son jeu, ainsi, évidemment, quand il y mettait le cœur et qu'il jouait bien c'était remarquable.
Horan, en face de lui, lui souriait aimablement du haut de ses trois centimètre supplémentaires – qui ne furent pas des moindres – avec les mains gentiment reposées sur ses épaules, lui faisant éloges et remarques sur son jeu. Il fallait croire que son ami ou le bouclé avait touché mots à Horan au sujet de ses problèmes d'angoisse face à la colère, parce qu'il était calme et se concentré pour être réellement conciliant, même quand il lui dit qu'il mettait légèrement trop de dramatisme dans son jeu. Si mal jouer était mauvais, surjouer n'était sûrement pas mieux. Pendant qu'il remarquait cela, appréciant les conseils et compliments (du mieux qu'il le pu) en hochant la tête parfois, il vit également que Harry était perché sur le haut des marches de la salle, attendant près de la porte avec son téléphone en main.
Il lui lança un regard interrogatif et le garçon ne lui répondit qu'avec un sourire maladroit et adorable qui fit se serrer son cœur. Harry Styles était décidément un garçon trop charmant pour lui. Il se demanda si il attendait quelqu'un, mais il eut beau réfléchir il ne voyait pas qui ça pourrait être, Harry ne rentrait toujours que par ses propres moyen, à pieds ou en voiture, alors il du se rendre à l'évidence qu'il l'attendait. Qu'il l'attendait lui.
C'est donc après encore quelques minutes que finalement il fut libéré par son supérieur, soupirant de soulagement en attrapant sa veste posé sur un des fauteuils tout en bas, glissant son script sous le bras. Il monta les marches d'un pas lasse et atteignit finalement Harry tout en haut, qui lui souriait doucement, l'attendant là, comme si c'était parfaitement normal. ''J'ai cru qu'il ne te laisserai jamais partir.'' Commenta le bouclé à voix basse avant d'ouvrir la porte pour rejoindre le hall vide maintenant que tout le monde étaient partis.
''Tu m'attendais ?'' Remarqua Louis sous une fausse question en le suivant vers la sortie de porte vitrée.
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''Oui, j'ai remarqué que Zayn n'était pas là.'' Il haussa ses épaules en lui tenant à nouveau la porte pour sortir, là où le soleil jetait du orange sur les bords du ciel comme dernière espoir pour montrer sa présence, là où le froid mordit tout de suite son visage, l'air frais attaquant son corps. ''Je me suis dis que le gentleman que j'étais ne pouvait pas te laisser rentrer tout seul.'' Dit-il, comme si il avait s'agit de la chose la plus simple sur terre, comme deux plus deux était égale à quatre, Harry raccompagné Louis parce qu'il était seul ce soir là.
