Louis, 22 ans, se fait voler le rôle qu'il convoitait dans une pièce de théâtre. Le dit voleur se fait une place dans sa vie, et pousse tout ce qu'il pensait acquis à se révéler finalement sous son vrai jour. Le jeune homme plonge alors dans le doux...
Les pieds chaussé de Louis éclaboussèrent une flaque et il se stoppa soudain alors que la main de Harry dans la sienne le tirait en avant. Tout son visage pâlit soudainement et il tira brutalement sa main en arrière pour la faire glisser dans celle de Harry, mais trop tard. Zayn était devant la boutique de Daisy, il remettait les fleur en place après la pluie. Il venait tout juste de se redresser, de tourner sa tête, et de les voir. Tout un flot infini de culpabilité inonda les veines de Louis alors qu'il vit le regard presque dégoutté de Zayn stationner dans le vide, là où il avait dû voir leur main enlacé.
Quel connard. Quel parfait connard il faisait. Zayn venait d'imposer un break et Louis ne perdait aucun temps pour aller se jeter dans les bras de Harry et même lui tenir innocemment la main dans la rue comme il ne l'avait jamais fait avec lui. Quel enflure il faisait. C'était presque de la provocation comment il venait sous son nez s'afficher avec Harry juste après une après-midi presque idyllique avec celui-ci. Zayn l'observa avec un regard une fois encore noir de peine et de colère contre lui et il baissa ses yeux, trop honteux. Zayn entra dans le magasin, claquant brusquement la porte du magasin contre le mur, faisant malencontreusement sursauter Louis qui se vit déjà s'enfuir en courant pour aller pleurer dans son coin. ''Louis ?'' Demanda Harry. ''Tu veux rester là, pendant que je vais acheter les fleurs ?''
''Oui, oui. Vas -y, je t'attends.'' Dit-il en hochant la tête sans le regarder. Harry ouvrit la porte et fut accueilli par un bonjour de Florianne, la collègue. Il resta sur le trottoir, tout son corps totalement pétrifié douloureusement. Zayn ressortit, la mâchoire serrée durement et les yeux orageux, tenant dans ses bras un pot remplis de pétunia retombant. Il déposa les fleurs sur le sol dans un arrangement précis.
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Louis déglutit, mal à l'aise, et voulu pleurer toute les larmes de son corps. Le regard de Zayn sur lui lui faisait mal, le brûlait, et lui faisait surtout peur à en crever. Sauf qu'il se battu contre lui même du mieux qu'il le put pour rester fort, et lever sa tête pour rendre son regard à Zayn. Mais le sien était juste remplie de peur, de désespoir, de culpabilité. Se fut sûrement dur à supporter pour le basané qui détourna son regard de lui, fermant ses yeux pour s'empêcher de changer d'avis. ''T'es putain de culotté.'' Il rit d'un air mauvais et Louis voulu sangloter de terreur de le voir ainsi. Il voulait Zayn, il voulait son Zayn, celui qui l'aimait, qui lui faisait des papouilles, des câlins, des bisous, avec qui il pouvait rire et parler. Il ne voulait pas cet inconnu terrifiant, il ne voulait pas n'être plus rien à ses yeux. Il voulut parler mais le métis partie aussi vite dans l'autre sens pour retourner à la porte du magasin, s'engouffrant à l'intérieur.
Son cœur était serré, il n'était même pas sûr à dire vrai qu'il puisse toujours battre comme il le fallait tellement il avait l'impression que son cœur avait était serré, pressé, tourné et étiré comme si il avait était un torchon dont on aurait voulu essorer l'eau. Il était même sûr que son organe chiffonné était sur le point de mourir, de tomber en lambeau. Pourquoi ça devait faire si mal ?
