Floraison Artistique ♡ {Larry/Zouis}

27♡Harry

Comme toujours, il fut huit heures trente quand Harry se réveilla. Sa vie était vide mais il n'aimait pas dormir, il préférait le plus souvent passer de longue nuit blanches à crée. Il ne le faisait jamais vraiment exprès de toute façon. Parfois il commençait quelque chose vers dix huit heures, une chanson, un dessin, une composition, un poème ou une nouvelle, sa mère lui menait le repas et il ne le mangeait pas, trop prit dans la création, et puis à un moment il regardait l'heure et avec effrois il remarquait qu'il était quatre ou cinq heure du matin, mais, trop résolu à finir ce qu'il imaginait, il finissait par boire beaucoup de café pour compenser et donc à ne pas dormir.

Ce genre d'élan créateur lui arrivait surtout depuis que le lycée était fini, son père et sa mère, avant, lui ordonnaient d'aller se coucher quand il rester trop longtemps à l'atelier où au piano. Maintenant il faisait ce qu'il voulait.

Il prit son petit déjeuner dans sa chambre après être aller le chercher en bas à la cuisine. Félicien, étant engagé depuis longtemps au sein de la famille Styles, savait parfaitement ce qu'il mangeait le matin alors un plateau était toujours prêt à huit heure quarante cinq en cuisine. Harry n'avait qu'à le prendre. Il resta en pyjama, et dans son lit, son pc ouvert et diffusant une mélodie d'un grand ami et collaborateur à lui qui avait sortie son troisième album il y avait peu. Il fredonnait doucement, tenant son mug de chocolat chaud entre ses mains en observant le ciel par le velux au dessus de lui.

Sur le lit gisait une feuille blanche oubliée où résidait des gribouillis rapide et informe aux côtés de mots mal écrit. Les temps était rude en ce moment, l'inspiration manqué et c'était difficile de rester dans une humeur joyeuse et relaxé alors qu'il avait une grande tendance à déprimer en période de page blanche. Il passait son temps en ce moment à observer ce qu'il avait fait avant, revoir ses vieilles toiles, ses anciens croquis. Il n'avait aucune idée de ce qui lui manquait pour créer à nouveau. L'air frais, le voyage, rencontrer des gens peut-être, lui dont tout les amis avait quitté la ville, il ne savait pas.

Il était tenté d'envoyer un message à Louis lui demandant si passait le voir le tenterait, où si il voulait encore aller dans la forêt avec lui, mais ça semblait trop idiot et avec les événements de la veille au soir, il n'en avait pas vraiment l'envie de toute façon. Pour la première fois depuis qu'il avait poser ses yeux sur Louis au début, il avait commencé à voir les choses qu'il ne comprenait pas de lui. Toute les choses qui lui échappaient au milieu du livre ouvert qu'il était à ses yeux.

Louis était amoureux de Zayn, mais il ne s'en était pas encore rendu compte, et c'était là sa chance de se glisser entre eux et de pouvoir prendre la place de celui qu'il avait toujours envié, celui à qui Louis se donnait sans compter.

Louis n'aimait pas l'affection tout en l'aimant aussi, et c'était ça le plus incompréhensible à son propos. Harry venait enfin de se rendre compte de ça, de la difficulté à accepter ses sentiments dont il avait fait preuve. Se tirant contre lui comme un amant demandeur de plus d'attention charnelle, mais fuyant finalement quand les choses devinrent trop sérieuses.

Le plus vieux était un terrible mystère et il voulait en savoir plus, toujours plus. Il était enfin proche de lui depuis que ses sentiments pour lui s'était révélé et il était hors de question qu'il laisse sa chance passer. Cependant il était encore un peu trop timide et pas assez sûr de lui pour ne pas avoir peur de l'approcher encore. Il savait qu'il devait se méfier de Zayn qui était tout autant amoureux de Louis que celui-ci l'était de l'autre. Zayn aussi avait très bien comprit que Harry aimait bien le garçon. Ils voulaient tout les deux la même personne et il était conscient de partir avec un désavantage puisque Louis ne l'apprécier pas encore autant. Mais pour le moment il ne fallait juste pas que Louis réalise qu'il aimait Zayn, il devait d'abord faire tomber Louis amoureux de lui, se battre pour son cœur. Et il avait un ennemi.

Dans un élan de détermination il se pencha en avant sur le bord du lit pour prendre son cahier de dessin, il trouva une page vierge et avec le crayon coincé dans les spirales, qu'il prit entre ses doigts, il commença les lignes flou d'une esquisse, voyant déjà la grossièreté de ses traits lui offrir une vision nette de ce qu'il aller faire.