Il était lundi matin, et plus précisément dix heures trente, quand le téléphone de Louis vibra, annonçant un sms entrant. Il le saisit d'un geste nonchalant, pensant un instant que peut-être Eleanor avait attrapé un de ses vêtements à lui en faisant leur valises la veille et qu'elle venait de s'en rendre compte, quel fut sa surprise quand il vit le prénom de Harry sur le bandeau de la notification. Il en cracha presque son café par terre alors qu'il se tenait dans la cuisine en train de faire des gaufres avec de la pattes toute prête. Il lâcha aussitôt du regard son appareil à gaufres pour déverrouiller le portable et ouvrir la conversation sms de Harry.
De Harry à Moi : Plus d'une semaine qu'on ne s'est pas vu ni parlé, que 'c'est fini'.. et t'arrive avec un 'bébé stp je veux te parler' ? Vas voir ailleurs si j'y suis.
Il pinça ses lèvres. Au moins il lui avait répondu. Ce n'était certes pas le genre de réponse qu'il attendait ou souhaitait, mais c'était déjà mieux que rien du tout. L'ignorance n'était-elle pas le meilleur des mépris ? Ainsi il savait, qu'au moins, Harry ne le haïssait pas, pas au point de l'ignorer. Alors il sourit de soulagement et soupira en fermant ses yeux, et cogna doucement son téléphone contre son front avant de le prendre à deux mains pour composer un message texte.
De Moi à Harry : Bébé.. je dois absolument te parler. Je sais que t'es en colère et je ne clame pas ne pas le mériter, tu as tout les droits de l'être. Je veux juste te parler, mais pas par sms.
Il reposa son téléphone, laissant l'écran allumer et ne le lâchant pas des yeux en retournant son appareil un nouvelle fois pour être sûr que la pâtes serait également cuite et repartie. Elles étaient presque prêtes et il allait ouvrir pour ne pas que ce soit trop cuit, mais il vit un nouveau message sur son écran, et il ne voulu pas le laisser à plus tard et l'oublier, Harry le prendrais d'autant plus mal, alors il l'attrapa tout de suite.
De Harry à Moi : C'est triste.
Il pouvait tellement sentir le sarcasme dans ses mots qu'il en eut mal aux cotes , il voulait pleurer, il voulait tellement pleurer. Il avait l'impression d'avoir tout foiré et il s'en voulait, il ne voulait pas lui faire de la peine ainsi, il ne voulait pas faire tant de mal à Harry.
De Moi à Harry : S'il te plaît.. Tu vas partir dans la semaine c'est ma seule chance.
Il mordit sa lèvres et serra fort le téléphone. C'était fou comme il avait mal, il le voulait là, avec lui, il voulait tenir son corps contre lui et lui faire des bisous et des câlins, tout lui dire et ne jamais le laisser repartir.
De Harry à Moi : Qu'est ce que tu veux? Que je t'excuses ou que moi je m'excuse ?
Il sanglotât de détresse. Harry était si froid et distant, et il avait peur que ce ne soit que son apparence et qu'il soit en fait en train de pleurer et d'être mal tout en le haïssant de tout son cœur. Et il s'en voulait. Parce que c'était exactement ce qu'il avait voulu, que Harry le haïsse. Mais maintenant il s'en voulait, de lui avoir fait tant de mal.
De Moi à Harry : Je veux m'expliquer mon ange.. c'est tout ce que je veux. ♥
Il observa son portable pendant de longues minutes puis l'odeur de brûlé de ses gaufres le rappela à l'ordre. Alors il lança brusquement son téléphone sur la table pour ouvrir l'appareil à pâtisseries devant lui pour sortir les gaufres aussi vite, tentant de ne pas se brûler comme un con avec. Elles étaient un peu plus dorées – et donc brûlées – que prévu mais semblait quand même mangeable. Il les mit dans une assiette et soupira contre lui même en prenant la pâtes à tartiner pour en étaler dessus. Il partie à son salon avec son téléphone en main, intérieurement très mal et anxieux. Et il s'inquiéta de savoir si Harry allait répondre, tant et si bien qu'il ne put même pas vraiment apprécier ses gaufres, il ne pouvait que fixer son téléphone comme un écervelé.
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Floraison Artistique ♡ {Larry/Zouis}
FanfictionLouis, 22 ans, se fait voler le rôle qu'il convoitait dans une pièce de théâtre. Le dit voleur se fait une place dans sa vie, et pousse tout ce qu'il pensait acquis à se révéler finalement sous son vrai jour. Le jeune homme plonge alors dans le doux...