Floraison Artistique ♡ {Larry/Zouis}

28♡Aller trop loin

Louis, détruit de façon inexplicable après son détour dangereux sur le pont au nord, avait pris l'étrange décision de se reclure sur lui même. Il n'avait pas revu Zayn depuis la dernière nuit qu'ils avaient passé ensemble, et il refusait aussi d'avoir des contacts avec Harry autres que ceux pour le théâtre. Leur jeu étaient toujours bon d'ailleurs et Horan était plus qu'heureux des répétitions qui avançait doucement et qui pourrait finalement mener à des répétitions plus longues et plus générale.

Cet après midi là, il était au cimetière, il venait tout juste de déposer des fleurs sur la tombe de Teresa, un gros bouquet, il l'avait acheté juste plus tôt, prenant soin d'éviter Zayn, sachant pourtant qu'il serait au courant par Florianne qu'il était passé à la boutique.

Il voulait remercier sa maman de lui avoir sauvé la vie, il était sûr, ou même il savait, qu'elle était la responsable du cauchemar et l'inquiétude de Zayn qui avait poussé celui ci à l'appeler, pour l'empêcher de faire le con. Peut-être était-ce une heureuse coïncidence mais Louis voulait penser que la femme veillai sur lui, c'était rassurent, savoir qu'elle serait toujours là pour le guider quand il serait perdu. Il sourit, observant le portrait de la femme aux boucles noires tombant sur sa poitrine autour de son visage rond, au sourire éclatant de vie et de beauté. C'était injuste, elle aimait tant vivre. Il poussa un soupir et embrassa le bout de ses doigt, mimant ensuite d'envoyer le baiser vers le ciel, levant le visage vers le bleu au dessus de lui.

Puis il partie, faisant volte face et se dirigeant vers la sotie du cimetière. C'est une fois là, qu'il décida de se diriger vers la forêt, sans raison apparente. Les images mystique de sa dernière visite hantait ses pensées et obstruait ses yeux fermés quand il essayait de dormir. Il avait un besoin étrange de retourner là bas, dans la vallée enfoncé.

Il vit les buissons doucement avancer à mesure que le chemin se rétrécissait, s'encombrant d'herbes folles. Un petit vent léger parvenait des bois, embrassant son corps, l'enveloppant de douceur. Il apprécia ça en fermant ses yeux et puis il s'engouffra finalement dans la forêt, ses pieds s'enfonçant dans la terre légèrement boueuse à cause de la pluie tombé plus tôt dans les jours. Il observa les arbres parés des feuilles du printemps et poussa un souffle de contentement. Le chemin était jonché de feuilles mortes au milieu des pierres qui sortaient aléatoirement du sol et il prit soin de ne pas trébucher dessus, ce serai un peu con de se casser une jambe maintenant. Se dit-il, souriant.

Il avait oublié combien la solitude était plaisante, combien ça lui faisait du bien d'être tout seul, de souffler, loin de Zayn et Harry. Il adorait Zayn, ne vous méprenez surtout pas, mais leur relation avez prit un tournant important, et, en fait, c'est parce qu'il aimait trop ça qu'il fuyait. Il aimait trop être dans les bras de Zayn, le sentir lui faire des bisous dans son cou, le voir lui sourire, ses mains sur lui, son corps trop désirable qui aimait le sien, leur discussion dans le noir de la nuit, à voix basse, leur fou rire secret. Il aimait trop ça, et Louis étant Louis et qu'on ne pouvait pas le changer, il avait peur, peur de tout l'amour qui lui était donné, peur d'aimer le ressentir. Il ne voulait pas qu'on l'aime, il ne méritait pas qu'on l'aime, et être tant aimé lui faisait peur, et aimer ça lui faisait peur. Harry était sûrement le pire des deux garçons, il avait un comportement qui influait directement sur Louis et ses émotions lui aussi, mais pire. Il n'était même pas proche de lui comme il l'était de Zayn, et pourtant il aurait pu jurer l'inverse tant les baisers que Harry lui avait offert, accompagné de tout un monde de merveille, lui avait fait voir des étoiles et tourner la tête. Et c'était encore plus terrifiant autant d'amour juste pour lui. Même au-delà, en plus d'aimer cette amour immérités qu'il n'arrivait pas à rendre, il y avait quelque chose, quelque chose qui lui faisait mal, qui le déchirait lentement en commençant par son cœur.