Floraison Artistique ♡ {Larry/Zouis}

58♡Pendant ce temps, Zayn

Ce matin là commença comme tout les autres pour Zayn, cependant ce fut infiniment plus douloureux, de trouver le lit vide à son réveille, que ça n'avait put l'être auparavant. Il avait toujours eu le sentiment, durant la pause qu'il avait pris avec Louis, que tout redeviendrai comme avant tôt ou tard, que Louis reviendrait vers lui à un moment, et voilà que finalement cette pause était une rupture définitive ou n'importe quoi qui s'en approchait.

Il tendit sa main sur le lit vide et froids, il arrivait presque à imaginer le corps de Louis endormit, sur son ventre, ses bras enfoui sous son oreiller, le draps recouvrant gracieusement son corps comme un subtile voile de douceur, la forme attirante de son dos cambré, ses fesses ressortant magnifiquement dans son reliefs plein de sensualité discrète, sa respiration calme et fragile, son visage endormit. Il pouvait presque le voir, le touché, mais le lit était vide, alors il tira l'oreiller contre lui, enfouissant son visage dedans en espérant y trouver un soupçon du parfum naturel de Louis accroché dessus. Il se perdit dans ses songes et inspira longuement sentant encore un peu la présence réconfortante du jeune homme. Ses doigts se crispèrent autour de leur prise dans la douleur que ça fit résonner en lui.

Le lit était vide, l'oreiller n'avait plus d'odeur autre que celle de sa propre peau, il était seul.

Il se tira hors du lit avec une fatigue immense, se traînant à sa douche pour y rester au moins des heures à essayer de retrouver la partie de lui qui lui manquait, mais rien à faire, elle n'était pas là, elle était avec Louis, tout ce qui lui restait été sa solitude, un arrière goût de baisers sur ses lèvres et le souvenir douloureux de la dernière fois que le plus jeune s'était offert à lui, gémissant en sanglotant dans son oreille, l'appelant longuement en respirant difficilement. Les son résonnaient dans l'arrière de sa tête et il ferma les yeux en revoyant le visage de Louis allongé au milieu de ses draps, ses yeux larmoyant, ses joues rouges dans l'obscurité, ses cheveux en pagaille, la respiration sifflante, sa peau nue et moites sous la sienne. Il revoyait en boucle son visage, son magnifique visage grimaçant de plaisir à ne faire qu'un avec Zayn. L'image superbe et excitante le fit surtout pleurer, ou presque. C'était beau, mai ça lui brisait le cœur. Il revoyait ses larmes embrasser la peau de Louis, tomber sur son visage et sa poitrine nu, et celle du garçon qui perlait et coulait lentement sur ses tempes. Ça avait été douloureux de lui faire l'amour ce jour là, douloureux de savoir tout du long que c'était la dernière fois que Louis et lui serait emboîté ainsi.

Quand il sortit de sa douche, après s'être lavé, et qu'il partie vers sa cuisine avec une serviette autour de la taille, il réalisa presque avec effrois qu'il n'avait plus envie de rien, il voulait son amoureux, il voulait son Louis, il le voulait et ne l'avait plus. Il avait la terrible impression que cette solitude durerait pour toujours, qu'elle n'aurait pas de fin, comme si maintenant que Louis était partie alors il ne pourrait simplement plus trouver quelqu'un le faisant se sentir de la même façon. Pas même, et surtout pas, Yoann. L'homme était sortie de sa vie avant même d'y entrer, ils avaient eu un second rendez-vous mais ils avaient arrêté là, Zayn ne pouvait juste.. jamais se sortir Louis de son esprit, il était toujours là, omniprésent, souriant dans ses pensées, sa voix répétant encore et encore son prénom, pour lui rappeler qu'il existait.

Ça faisait du sens, pensa-t-il en partant au travail, Louis avait était toute sa vie pendant quatre années, pendant tout ce temps il avait été le centre de son univers entier, il avait été tout pour lui dès l'instant où il avait vue ce garçon draguer bizarrement à cette soirée d'anniversaire juste parce que se soir là il avait été mal, et qu'il avait eu besoin d'attention. Dès cet instant il avait vu derrière le sourire de Louis et c'est pour ça que quand il avait été aux toilettes vomir et que Louis l'y avait rejoins il n'avait alors pu retenir les questions pour lui, le besoin de lui demander ce qui n'allait pas. Depuis le premier jour Louis avait été son protégé, son petit Louis brisé qu'il protégeait, et celui-ci lui rendait tant bien la pareil qu'il n'avait alors jamais arrêté de lui donner son attention, son amour, son affection, jusqu'à l'embrasser puis prendre soin de son corps comme il le méritait, lui qui n'avait connu que la rude violence de son ex petit-ami. Ainsi, ne plus avoir ce petit rayon de soleil fragile qu'était Louis, ça lui laissa un profond goût d'injustice sur la langue, comme si il n'avait jamais assez profité de lui.