Chapitre 5

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Gabin

Je rentre chez moi pour me changer et revêtis une chemise blanche avec un jeans simple. Portefeuille en poche, je quitte l'appartement avec en tête l'idée de ramener une fille ce soir. J'ai clairement besoin d'une bonne baise pour oublier tous mes soucis. J'ai trop de chose dans ma caboche pour travailler sereinement et profiter de mes amis comme il se doit.

Je vais dans un bar du quartier où j'ai l'habitude de me rendre. Un des barmans me salue lorsque je rentre ; je m'installe directement au bar commandant un whisky et cherchant déjà du regard ma proie du soir. Un groupe de quatre filles dans mes âges probablement un peu éméchées se dandinent, verre en main. Je tourne la tête et aperçois une femme trentenaire solitaire sirotant son cocktail l'air déprimé.

J'observe toujours les lieux et établis mon tableau de chasse. J'enchaine quelques shooter et rejoins la trentenaire. Elle parait toujours aussi isolée qu'à mon arrivée, c'est parfait. !e m'assois à côté d'elle.

-Je ne vais pas y aller par quatre chemins, j'ai besoin d'un coup d'une nuit.

Elle me regarde d'abord choquée puis me décroche un mini sourire. Elle finit son verre cul-sec et descends de la chaise de bar déposant un billet sur le comptoir.

-Et bien, tant mieux. Ça me convient.

-Je paie et je suis à toi.

Je sors un billet et laisse la monnaie comme pourboire quittant les lieux avec la belle trentenaire. Elle se dandine accrochée à mon bras, silencieuse dans un premier temps puis curieuse.

-Tu t'appelles comment ?

-Je ne dévoile jamais mon nom à mes conquêtes d'un soir. Et je ne veux pas connaître le tien non plus.

Elle me lance un regard dédaigneux. Je ne vais pas révéler mon nom à cette nana, ça ne sert à rien, je ne la reverrais pas après cette baise J'espère qu'elle vaut le coup, j'ai besoin de me décharger. De me vider, plus précisément. Je ne fais pas dans les sentiments. Je n'ai jamais fait l'amour, j'ai toujours eu une bonne partie de jambes en l'air avec une inconnue. Sauf ma première fois.

Nous montons les escaliers de mon immeuble et je glisse les clefs dans la serrure pour ouvrir l'appartement. Et à peine, sommes-nous rentrés dedans, que je la plaque contre la porte d'entrée prenant soin de la verrouiller. Elle émet un rire étrange – l'alcool probablement – et m'embrasse sauvagement. Nos langues ne tardent pas à se rencontrer. Je lui arrache son top brutalement laissant apparaître sa poitrine nue. Je lèche et mordille ses tétons lui faisant lâcher ses premiers gémissements. Mon érection grandit peu à peu, je me sens de plus en plus à l'étroit.

Elle semble sentir cette sensation et détache ma ceinture avant de descendre mon caleçon et enrouler ma queue de sa main. Je me laisse faire, complètement détendu à ce moment précis. J'en avais bien besoin. Elle s'arrête avant même que je ne jouisse. Vexé, je décide de lui rendre la même.

Je me détache d'elle quelques secondes pour lui retirer son string remontant sa jupe pour mieux insérer mes doigts dans son vagin. Elle gémit de nouveau quand je rentre deux doigts en elle et fais des va-et-vient brutaux. À la limite de sa jouissance, je les retire et enfile un préservatif pour la pénétrer de mon sexe plus sauvagement.

Il ne nous faut que quelques coups de butoirs pour venir à bout. Ses pieds touchent à nouveau le sol. Elle me regarde l'air un peu perdue.

-Tu es un sacré coup, toi. On devrait remettre ça.

-Non. Une seule fois. C'est ma devise.

Elle parait offusquée mais se rhabille sans un mot. Je ne veux pas d'attachements. Je l'ai baisé contre ma porte, ça ne lui suffit donc pas ? Ses pupilles sont dilatées et elle perd l'équilibre en remettant son string. L'alcool lui joue encore des tours mais ça ne m'empêchera pas de la mettre dehors.

Ô de MilaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant