CHAPITRE N°1

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Los Angeles – Vendredi 25 Novembre 2016

Louis Tomlinson.

« Il paraît que votre dernier film a été un véritable calvaire à tourner, pouvez-vous nous en dire plus ?

Je crois surtout que ça a été très compliqué autant physiquement que moralement. Vous savez quand on tourne un film sur la seconde guerre mondiale, ce n'est pas anodin. Même si c'est en parti romancé, c'est avant tout une histoire vraie que nos grands-parents ont vécu. C'est toute une préparation physique et mentale lorsqu'on doit commencer à tourner un film comme celui-ci. Des heures à la salle de musculation, mais aussi des heures pour se renseigner sur les faits historiques. J'aime me plonger dans l'univers de mes films. Sans cela, je ne vois pas comment je peux être crédible dans mes rôles.

L.T

Est-ce que le fait de raconter une histoire qui s'est passée chez vous en France vous a particulièrement touchée ?

Sans aucun doute. On raconte l'histoire du débarquement. Le tournage ne s'est peut-être pas fait entièrement là-bas mais quand on s'est retrouvé en Normandie, j'ai traîné mes collègues sur les plages du débarquement comme celle d'Omaha Beach. J'avais vraiment besoin de leur montrer ce que ça représentait pour mon pays. Je pense que ça nous a tous aidé dans notre jeu, et que ça nous a rapproché.

L.T

On voit que vous êtes véritablement fier d'avoir pu tourner dans un film qui parle de l'histoire de votre pays. Auriez-vous un peu le mal du pays ?

Il y a cinq ans, quand je suis arrivé à Los Angeles je ne m'imaginais pas faire le métier que je fais aujourd'hui. J'avais besoin de changer d'air et surtout de prendre du temps pour moi. J'ai eu la chance de rencontrer Chris qui a réussi à me convaincre en trois minutes à peine de passer les castings pour mon rôle dans Captain America. Ensuite, tout s'est enchaîné. Je n'ai pas passé beaucoup de temps chez moi et oui je commence à avoir le mal du pays. Je compte bien m'envoler pour la France dans les jours qui viennent pour profiter de ma famille et des fêtes de fin d'année avant de repartir pour une nouvelle année de folie ici.

L.T.

Nous allons donc devoir dire au revoir au plus frenchy de tous les américains pour quelques semaines ?

Comme chaque année, je vais rentrer en France pour Noël. Sauf que cette année je voudrais profiter de ma famille plus de trois jours comme l'année dernière. –rire-

L.T.

Bien, une dernière question... est-ce que vous avez des rôles en vue ?

Je repars chez moi avec une tonne de scripts sous le bras. Croyez-moi, vous n'allez pas m'oublier de sitôt.

L.T

A très bientôt alors Louis.

Merci à vous pour cette interview.

L.T »

- Je t'ai trouvé très naturel Louis dans cette interview. Je suis fière de toi, me sourit Vanessa en déposant le dernier Vanity Fair en face de moi. Normalement elle devra être traduite pour la version française du mois de décembre.

J'attrape le magazine qu'elle vient de glisser devant mes yeux et regarde mon portrait en première page. Je sens un sourire de fierté s'étirer sur mes lèvres. Je sais que Vanessa a dû remuer ciel et terre pour m'avoir cette interview pour Vanity Fair.

A Ride Back Home ◊ LARRYOù les histoires vivent. Découvrez maintenant