A Ride Back Home ◊ LARRY

CHAPITRE N°4

Maison Familiale des Tomlinson – lundi 05 décembre 2016

Louis Tomlinson.

Ce matin je me suis levé avec la ferme intention d'essayer de commencer à lire les scénarios que Chris m'a donné. Je le connais. Maintenant qu'il a dans la tête de me faire jouer avec Jennifer Lawrence, je n'aurais sûrement pas le dernier mot. J'espère simplement qu'il me laissera le temps de finir de lire tout ce que j'ai à lire. Même si ça m'étonnerait beaucoup.

Danielle a répondu à mon sms et nous avons prévu de nous appeler sur skype cet après-midi. Elle est restée plutôt évasive et je m'inquiète pour elle. Je n'ai pas pour habitude de le faire, mais là, je ne peux pas ne pas le faire. C'est une battante, elle garde toujours la tête haute, mais là elle me semble vraiment abattue par cette rupture avec Nick. Ce que je comprends après tout. Ma dernière vraie relation qui a duré plus de deux secondes et demie a été avec Eleanor. Et ça remontait à des années. Entre temps, j'ai rencontré des gens, plus ou moins fréquenté quelques filles, couché avec deux ou trois garçons certains soirs trop arrosés... mais jamais rien de sérieux. Ma grand-mère s'inquiète un petit peu trop pour moi de ce côté là. Elle ne cesse de me demander quand est-ce que je lui ramène une jolie petite américaine. J'en suis presque à demander à Danielle de venir rien que pour jouer la comédie devant ma grand-mère pour qu'elle me foute la paix. Mais ce ne serait correct ni pour Danielle, ni pour Mamie. Donc, je me suis toujours retenu et j'ai présenté mon amie comme ce qu'elle est réellement : une amie. Mamie n'aime pas vraiment le genre de contrat qui me relie à Danielle, mais avant ça, nous sommes amis donc j'ai essayé de le faire comprendre à ma grand-mère.

Même si je me suis dis que je lirai les scénarios de Chris, j'ai passé la matinée avec ma grand-mère pour l'aider à cuisiner. Elle va à son club de bridge le lundi après-midi et c'est son tour d'emmener des pâtisseries. Nous avons donc passé la matinée entre les tartes aux pommes et les beignets. J'aime l'odeur que prend ma maison quand ma grand-mère cuisine. Ça me rappelle les dimanches que je passais avec ma mère lorsque j'étais enfant. Je suis nostalgique de cette époque. Nous n'avions pas tous les soucis que nous avons aujourd'hui, notre famille allait bien, nous étions unis et je m'entendais toujours avec Charlotte. Ce matin, j'ai essayé de me lever pour déjeuner avec elle. Mais en me voyant arriver dans la cuisine, elle a fini son café et elle est partie sans terminer ce qu'elle était en train de manger. Ça me fait tellement mal au cœur. Mamie a essayé de me remonter le moral quand elle s'est levée ensuite mais ça a été peine perdue. Heureusement que nous avons passé la matinée à cuisiner, je n'avais pas la tête à faire autre chose. J'avais besoin de m'occuper l'esprit.

Après avoir terminé de cuisiner, nous avons mis la table pour cinq. Comme chaque midi, Liam et son père Goeff viennent déjeuner à ma maison. C'est une vieille tradition qui date de l'époque où il travaillait avec mes parents. Il est presque une heure quand la porte de la maison s'ouvre et qu'on entend les voix de Goeff, Charlotte et Liam dans l'entrée. Ils se déchaussent, se déshabillent et arrivent dans le salon. Ma sœur s'installe directement à sa place sans m'adresser un mot, Liam me salue et Goeff vient me prendre dans ses bras comme à chaque fois que je le vois. Il a pris cette habitude depuis que je suis parti loin. Et même si en ce moment je le vois tous les jours, il continue.

- Comment tu vas ? me demande-t-il en souriant.

- Bien. J'ai pu me reposer. Maintenant je vais me remettre au travail un petit peu, lui dis-je en nous installant à table.

- Des films à venir ? interroge ma grand-mère en posant la soupe sur la table.

Je hausse des épaules en la regardant pendant que Goeff écoute la conversation et que Liam et Charlotte eux, parlent de tout à fait autre chose. Je vois que ma sœur essaie de détourner l'attention de mon ancien ami pendant que ce dernier tend tout de même une oreille pour écouter ce que je dis.