Une très longue phrase, des révisions et une chanson

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Alors... Que cache ce titre ?

Eh bien tout d'abord, j'ai commencé à réviser, alors que je passe mon exam demain... Qui est en retard ? Bibi ! Comme d'hab', mais bon, on y va au talent (merci ô super mémoire qui enregistre toutes les figures de style très rapidement).

Ensuite, j'ai fait une pause, et je réfléchissais à un truc... De combien de mots est composé la phrase la plus longue du monde ?

Eh bien c'est une phrase de Proust avec plus de ... 800 mots ! Putain, j'ai halluciné. Un vrai pavé. Plus d'une page open office. Eh bien, dans mon intelligente folie, j'ai essayé d'égaler Proust. Et j'ai réussi à écrire une phrase de 589 mots.

Oui, 589 mots. Et il s'agit d'une réflexion assez... "philosophique". Ou du moins linguistico-philosophique. C'est un principe que j'adore : on prend un mot au hasard et en l'analysant, on essaie d'en dégager un sens philosophique. En fait, je dois vous avouer que c'est encore assez expérimental.

Et pour cette expérimentation, j'ai essayé de rendre hommage à un mot que j'adore, un de mes mots préférés.

Si le coeur vous en dit, lisez le pavé qui va suivre :


« Il existe dans ce monde une séparation si puissante, si majestueuse, qu'elle parvient même à séparer notre belle réalité en deux entités bien distinctes, et à séparer tout ce qu'on peut imaginer en une infinité de petits mondes qui, dans leur plus grande activité, ne font que frôler leurs surfaces inégales l'une contre l'autre pour ainsi nous laisser voir cette ligne, une ligne si grande et si parfaite qu'on aurait bien du mal à en recréer une d'aussi idéale, traverser l'entité majestueuse que nous avons bâti – que les civilisations, à force de respects mutuels, de guerres, de conflits, de paroles, et de bien d'autres choses encore, ont bâti – au fil des années, et qui forge l'unité de ce monde : cette unité même qui en un mot, un ancien mot,un mot majestueux et sans aucune imperfection, a été définie comme étant l'unité la plus absolue, la plus royale qui soit ; c'est bien de ce mot-ci dont je veux parler, celui qui en début de phrase a été annoncé comme étant le principe même de cet univers – oui, en y réfléchissant, on peut dire qu'il s'agit du principe de l'univers tout entier –, celui sans qui ce qu'on a mis des éternités à construire s'effondrerait dans la plus puissante explosion qui soit, celui que l'on admire tous et qui forge nos jours, nos mois, nos années et en somme notre existence et bien plus encore : je veux bien sûr, sans aucune prétention, et je n'ose à peine le nommer tant son concept même effleure l'idée de création et qui donc est bien trop noble pour quelques mots posés sur une page – une page aussi noble puisse-t-elle être n'égalant jamais la noblesse de l'ombre même de ce mot, si toutefois il puisse exister une simple ombre à cette lumière noire – ; ils'agit, bien évidemment, du mot de quatre syllabes le plus absolu, qui surpasse de loin l'idée d'intelligence qui en est à la fois un des résultats et son créateur : le mot « dichotomie », qui par sa simple existence fait bâtir des monts qui s'inscrivent sur des plans abstraits et concrets et qui par sa simple disparition souffle, balaie, pulvérise, anéantit, tout ce qu'il a pu construire dans le passé, qu'il construit dans le présent et construira dans le futur ; une ligne fantômatique, presque irréelle – mais pourtant bien présente dans l'esprit de ceux qui prennent la peine de la voir – qui prend la terre, l'eau, le feu, le vent, les éléments naturels, les étoiles et même le vide à bras le corps sans jamais faiblir ; c'est par sa simple existence qu'on définit la limite de nos cœurs entre l'intelligence et la stupidité, la Force de la faiblesse, le Bien ou le mal, l'Idéal et le cauchemar, le Beau et le laid, l'Absolu de ce qui ne l'est pas : parce que c'est bien là la perfection, l'honneur de ce mot si simple et pourtant si paradoxalement compliqué ; et ce mot, ces quelques lettres – dix, pour être tout à fait précis ; rendons hommage à ce mot qui exige lui aussi une précision sans égale –, ces quatre syllabes, arrivent à tenir le monde dans sa perfection abstraite sans la moindre difficulté, et n'importe quel sujet qui se soumet à cette réalité se soumet aussi à cette ligne, ce fil d'idées qui perce nos corps, nos cœurs, nos âmes, pour nous lier à nos sembables dans un mélange de fascination absurde et de respect absolu. »

Je vous l'avais dit, c'est long, très long, et je sais que presque personne ne le lira mais j'ai kiffé l'écrire. Après, désolé si mes réflexions philosophiques sont à côté de la plaque, ou même si parfois ce n'est pas clair. C'est honnêtement la première fois que je fais ça et c'était surtout pour voir comment Proust se servait de la typographie, et surtout ce texte n'est pas travaillé, il s'agit donc d'un texte écrit en un trait et d'une première écriture, presque "brouillon" si j'ose dire.

Et pour les flemmards, ce mot était le mot "dichotomie".

Bon, et j'ai fait ça en écoutant une musique que j'adore et qui est un gros, un très très gros coup de coeur...

Black magic de Ruston Kelly :

C'est la musique qui passe en fond de la scène de fin de la S2 de Scorpion. Et pour ça, gros coup de coeur.

Oh, et j'en profite pour faire un coucou à Nitr76 qui m'a identifié en tant qu'un de ses 3 abonnements préférés... Merci Tintin (oups, t'as un nouveau surnom à rajouter xD), ça me fait plaisir, n'hésite pas à passer en pv si tu veux discuter un peu ^_^

Et j'en profite pour rappeler que si vous voulez parler... N'hésitez pas ! ^_^

Bisous ^^

[RANT BOOK 2] Le carnet du Capitaine Umi !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant