[RANT BOOK 2] Le carnet du Capitaine Umi !

Zèbre

Zèbre.

Ce mot, cette expression est tellement... Je n'ai pas de mots pour décrire cette expression qui qualifie les surdoués et les hauts-potentiels.

On dit que cette métaphore est faite pour montrer le côté unique et original des surdoués. Même si je suis un poète et que j'adore les métaphores, il va falloir vraiment m'expliquer en quoi, exactement, ça reflète notre différence.

Il paraît que c'est parce que le zèbre, avec ses rayures, est différent, et que chaque zèbre a son type de zébrures. Ok, je veux bien l'admettre. Mais je trouve cette différence peu parlante honnêtement.

Déjà, nous comparer à un animal, ce n'est pas forcément le mieux, mais je trouve que la métaphore du zèbre est franchement limitée à un moment.

On est bien d'accord : le zèbre n'a que deux couleurs. Alors, vous m'excuserez, mais une binarité pour désigner une réflexion originale et en arborescence... C'est un peu limite.

Je comprends qu'on puisse dire "zèbre" parce qu'il semble que ce soit un animal original, mais... cette métaphore limite beaucoup ce qu'on peut dégager du surdoué en général. Alors oui, une autre théorie pourrait montrer que les surdoués, étant hypersensibles la plupart du temps, sont soit blanc soit noir, ce qui n'est pas tout à fait faux, mais ce n'est pas non plus tout à fait exact.

Mais même ça, ce n'est pas recevable, à mon avis.

Vous savez ce que je voudrais, à la place, comme terme ?

Papillon.

Parce qu'il n'y a pas de limites aux teintes du papillon. Parce que notre réflexion peut être poussée autant de fois qu'il y a de couleurs sur les ailes poétiques d'un papillon. Et par métaphore filée, l'humanité serait une chenille. Parce que les surdoués sortent, d'une certaine manière, de leur cocon pour fleurir sous les rayons dorés de la connaissance et du soleil.

Et vous ? Vous en pensez quoi ?