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[RANT BOOK 2] Le carnet du Capitaine Umi !

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Entrez dans le monde d'un Capitaine qui adore les mots, d'un wattpadien fan de mangas, qui raconte sa vie passionnante, entre ses études et ses aventures sur le net. Entrez dans la tête d'un presque adulte fan de mangas et de littérature, un peu org...

#capitaine #carnet #délires #folie #générationmiracle #journal #knb #surdoue #tags

Un autre tag ~

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par UmiPage

par @UmiPage

J'ai été tagué par ma chère Lina_love_leopardus. Mon défi ? Ecrire un OS avec ces mots : délirant, pensée, enjambement, brassière, martelage, rubrique, escamotable, thème, bisexualité, cocktail.

C'est parti !

"Jour XXX, Carnet du Capitaine Joe :

C'est juste délirant. Je me demande encore combien de temps nous allons dériver ainsi sur les flots ridés de l'océan. Nous nous sommes perdus, alors que notre navire a de très bons instruments. Les meilleurs, si j'ose dire. Pas si meilleurs que ça, finalement, puisque ça fait bien une semaine que nous dérivons. Nous nous sommes éloignés de notre destination.

Nous avons presque utilisé toutes nos provisions. Nous serons bientôt à sec. J'ai déjà une pensée pour tous ces petits gars, mes petits gars, mes matelots, mes compagnons de mer, qui maigrissent déjà, et qui nagent déjà dans leurs brassières. En fait, j'ai peur qu'ils ne nagent plus du tout dans quelques temps.

J'aime la mer. Il n'y a pas à discuter là-dessus. J'aime me dire qu'un homme libre chérira toujours la mer. C'est d'ailleurs ma devise. Libre et marin. Heureux. Mais si j'avais su que cette expédition tournerait si mal, j'aurais sûrement abandonné. Je me serais contenté de siroter mon cocktail après ma dernière mission. J'aurais chéri mes livres. Mais un homme de la mer restera toujours un homme de la mer. Un capitaine ne pourra que marcher sur le pont de son navire. Un capitaine, enfin, ne pourra qu'apprécier les innombrables flots qui portent son navire.

Je me souviens de ce moment où j'ai décidé de prendre la mer ; j'étais gamin et j'étais en cours. Notre professeur nous parlait de poésie, après avoir choisi cet art pour l'exemple d'une de ses rubriques de travail. Parce que oui, elle travaillait par rubrique... Et la mer était le centre d'attention de beaucoup de poètes. C'était un thème commun aux poètes. Moi, je l'observais par la fenêtre. Elle était grande, elle était majestueuse, elle était brillante, elle était désirable ; elle était tout ce dont un homme libre peut rêver. Et tandis que les autres posaient des questions sur les enjambements, moi, j'ai décidé d'enjamber la mer. Littéralement...

Je ne regrette pas vraiment d'avoir pris la mer, même si voir mon navire périr et couler petit à petit me fait ressentir une honte que j'aimerais escamotable. J'aimerais que tout disparaisse, que tout aille mieux. Je bataille pour, chaque heure qui passe sur ce navire ne sera pas une heure où un de mes compagnons périra. Et c'est ce que je me promets à chaque fois que la Lune se lève.

Les opérations sont délicates, si bien qu'un simple martelage devient périlleux. Tout réparer est horrible ; chaque fois que nous travaillons sur une partie du navire, je ne peux m'empêcher de penser aux autres lieux qui vieillissent de plus en plus. Je ne suis, d'habitude, pas du genre à être angoissé. Mais c'est... différent. C'est plus pénible. En réalité, je me demande encore combien de temps nous allons tenir. Combien de temps mon équipage va tenir. J'ai peur des ombres qui planent au-dessus de mon équipage.

L'autre jour, un de mes hommes, Louis, a avoué sa bisexualité aux autres. En fait, il l'a gueulée. Il avait pété un plomb. On a dû s'y mettre à trois pour l'empêcher de se jeter à la mer, ensuite, craignant nos représailles, alors qu'on s'en fout.

Un autre jour, j'ai découvert un rasoir sur le pont. Et il fait bien trop chaud pour qu'on soit obligé de se couvrir de pulls. Je dois régler ce problème. Je me dois d'être présent pour mes camarades.

Même si je suis faible. Même si je suis gravement malade. Même si ce carnet est probablement le dernier que je vais tenir dans ma vie.

Je n'abandonnerai pas.

Parce qu'avant tout, je suis un capitaine. Un marin. Un homme de la mer.

Un homme libre."

Et voilà pour cet OS ! :D

Et donc, je vais taguer...

Tetsuyo

Corblanc (et de trois, je te l'avais dit mon petit Kara !)