Quarente-cinquième chapitre :

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*PDV Constance Weber-Salieri*

Le lendemain, le feu s'était éteint et je du le rallumer. Je réveillais Antonio et nous cherchâmes à manger... Quelques bais sauvages, des fruits... Nous nous remîmes en route le ventre presque vide, et la gorge serrée. Et si ils nous retrouvaient ? Non, il ne faut pas y penser...

Le soir, vers dix heure (d'après la cloche de l'église de la ville) .

Nous arrivâmes - enfin ! - chez Nannerl. Nous frapions à la porte en bois à l'aide du heurtoire. Pas de réponse. Nous entrons: la porte était ouverte... A l'intérieur, des meubles étaient cassés, d'autres juste renversés, les placards avaient été pillé, pour certains... La vaisselle était brisée...
Du sang sur le tapis. Des meubles cassés. Autant de signes qui ne trompent pas: elle avait reçu la visite des hommes de Jean. Que lui était-il arriver ? Nous fouillons la maison et trouvions... Le fils de Coloredo, avec qui Nannerl était fillancé... Marié ?
Il... Il était mort. Je me jetais dans les bras d'Antonio, pleurant.
Elle m'avais accueilli, s'était occupé de moi, m'avais toujours aider... Et maintenant, voilà qu'elle était sûrement morte... En me détestant !
Je pleurais dans les bras d'Anty, je m'accrochais à lui...

*PDV Antonio Salieri*

Moi : Constance ! Si il reste une chance... Nous la trouverons ! Viens, on va vérifier les autres pièces.

Nous y allâmes et je regrettais de lui avoir proposé. Nannerl gisait, dans sa chambre. Constance sembla devenir folle. Elle hurla, déchira ma veste et ma chemise auxquelles elle s'accrochais, désespérément.
La pauvre... Elle était si naïve... Comment n'avais je pas pu m'en rendre conte avant...  Elle a eu des amants, elle a souffert, mais ... Elle s'en tirait toujours bien, avant... Avant la première mort : celle de Wolfgang.
Tous ça, c'est ma faute. Mais désormais, elle le sais, et elle m'aime quand même...
Dois-je m'en vouloir ? Je ne sais pas.  Ce n'est pas le moment.
Je prend Constance dans mes bras, et l'amène dans la salle de bain. Elle se laissait glissé le long d'un meuble. Elle se mit à quatre pattes et alla vers la chambre de Nannerl. Mais je fermais la porte. Elle levais les yeux vers moi. Je m'acroupis et elle évita mon regard. Je la coinsais contre le meuble et lui parlais:

Moi: Constance ! Ressésis toi je t'en pris ! Aller ! S'il te plais !

Mais elle continuait à regarder dans le vide. Je la pris doucement dans mes bras et la serrais contre moi. D'abord surprise, elle me rendis mon étreinte. Elle me serra très fort. Elle ne pleurait plus.

Moi, chuchotant: Dormons.

Elle, murmurant aussi: Pas ici .

Moi: Où ?

Elle: Bon, très bien, ici...

Nous nous endormîmes dans le lit d'une chambre d'amis, l'un dans les bras de l'autre.

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Voilà, chapitre très triste à écrire car Constance est vraiment très choquée. J'ai pas l'habitude de la voir comme ça.

Bon, comme d'habitude, j'éspère qu'il vous aura plus !

MOR Fanfiction - APRÈS SA MORTOù les histoires vivent. Découvrez maintenant