Quatorzième chapitre

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*PDV Constance Weber-Salieri*

Quelques temps après.

Nous sommes de retour chez nous maintenant. Antonio est impénétrable et passe tout son temps au bureau. Peut-être pour oublié... Mais oublié quoi ? Que Wolfgang Salieri n'est pas réellement son fils ? Encore cette obsédante pensée. Non... Je me fais des idées.
Agathe, la jeune gouvernante arrive :

Agathe : Comment va monsieur Wolfgang, se matin ?

Je la regardais, ébahis. Quel impertinence ! Elle parlait de mon défunt mari sans aucune gène, cette... Je m'apprêtais à lui hurler dessus quand je compris enfin: elle parlais du bébé ! De Wolfgang Salieri, de mon fils !
Ce n'était peut-être pas une si bonne idée d'appeler mon fils Wolfgang...

Agathe : Vous allez bien, madame ?

Moi: Oui, oui, merci Agathe, très bien.

Elle: Je m'occupe de Wolfgang jusqu'à onze heures, comme d'habitude ?

On n'a pris une habitude : Agathe s'occupe de Wolfi la nuit, jusqu'à onze heures, et le reprend vers dix-neuf. Le reste de la journée, je m'en occupe.
Et là, justement, il est dix neuf heure. Agathe à une chambre juste au-dessus, car je ne supporte pas d'avoir mon enfant loin de moi.

Moi: Oui, merci. Et euh... Pouvez-vous demander à  Jean de monter ?

Elle: Bien-sûr madame.

Elle emmene Wolfgang et pars.
Jean arrive bientôt. C'est un jeune domestique, vingt ans, de beau cheveux blonds, comme ceux de mon ex-mari. Je l'aime bien, il est sympathique.

Jean: Madame.

Moi: Demandez, je vous prie, à Monsieur Salieri, quand il reviendra, se soir.

Lui: Bien madame.

Moi: Attendez ! Pourriez-vous également chercher le plombier ? Les canalisations de la baignoire fuis.

Lui: Je peux m'en charger.

Moi: Merci !

Je lui montre et il se met à plat ventre pour voir le problème... Il est sexy. Très très mignon. Musclé aussi. Il ressemble à Wolfgang père.
Alors je me laisse glisser sur lui, et l'embrasse.
Nous nous décollons, à bout de souffle. Il se releve, et je remet mes idées en place.
J'ai embrasser un jeune domestique pour m'amuser. Je m'ennuie à mort. Alors bon, un-peu d'affection... Mais il me pousse sur le lit, et l'embrasse le cou... Je ne pense plus à rien. La sensation d'un corps contre le mien est si agréable...
Je me réveille de cette trense quelques minutes après, mais c'est trop tard. Je suis à moitié déshabiller : il ne me reste qu'une fine robe un-peu transparente, très moulante et courte (au genou).
Je repousse Jean.

Jean: Ça ne te plaît pas ?

Moi, sarcastique : D'embrasser un domestique ! Oh, j'en rêvais !

Lui: Tu me dégoute ! Je ne te plaît donc pas ?

Moi: Non et tu le sais très bien !

Lui: Je te déteste !

Moi: Pourquoi ?

Lui: Je pensait que tu m'aimais !

Moi : C'est ça ! Tu est trop naïf alors !

Lui: Je peux tout raconter à ton mari, si tu veux.

Moi: Non !

Lui: Si.

Moi : Que veux tu contre ton silence ?

Lui, après réflexion : Je ne sais pas encore, mais je te le dirais.

Il pars et je commence une petite transformation. Le seul moyen de ne plus courir de risque, c'est de prendre les devants. Je vais dire à Antonio que c'est Jean et qu'il m'a embrasser contre mon gré.
Je ne me rhabille pas et met des marques de déchirure sur tout les habitants que je portais aujourd'hui, même sur la magnifique jupe qu'Anty ma offert.
Je me découafe un-peu plus, fait couler un peu de mon maquillage et demande à Miss Leïla d'aller me cherchez mon époux au plus vite.

Je me sens un-peu coupable : pauvre Jean ! Je n'aurais pas dû l'embrasser, c'est ma faute.
Mais il m'a menacer de tout dire à Antonio, et ça, c'est impossible. Je dois assurer ma sécurité et celle de mon enfant.
Antonio arrive:

Antonio : Constance ! Que t'est-il donc arriver ?!

Je fond en larmes contre le torse de mon mari. Il me sers contre lui, puis me fait assoir sur le lit.

Lui, avec une voix d'une infinie douceur: Que c'est-il passer ?

Moi, sanglotent : Jean... Le domestique...

Lui: Qu'a-t-il fait ?

Moi: Il m'a forcer Anty ! Il m'a embrasser et...

Lui, enragée : Je vais lui régler son conte à ce ... !

Non, je ne vous dirais pas quel mot il à prononcer.
Il me dit d'aller sous les couvertures car je ne suis pas convenable, ce qui, je vous rassure, n'a rien d'insultant. Il veux juste dire que je suis trop peu habillé pour pouvoir prendre le risque qu'on me vois de la fenêtre.
Il s'en va mais je le hèle :

Moi: Antonio ! Attend ! Ne me laisse pas seul !

Lui, émerveillé que je le tutoi : D'accord.

Il revient vers moi et je crois me noyé dans ses beaux yeux chocolats plein de tendresse.
Je l'embrasse chastement. Juste un instant. Ses lèvres contres les miennes, juste un instant. C'est très doux, délicat...
Mais nous nous décollons très vite, géné.
Et Antonio pars.

Désolé Wolfgang, si j'en aime un autre que toi. Pardon mon amour ! Je m'excuse, mais l'homme que j'aime, à présent, je crois que c'est Antonio.

MOR Fanfiction - APRÈS SA MORTOù les histoires vivent. Découvrez maintenant