MOR Fanfiction - APRÈS SA MORT

Quarente-neuvième chapitre :

*PDV Constance Weber* _ Vous remarquer rien ?_

Le lendemain.

Je vais essayer de faire mon deuil. Du mieux que je peux. Je me présenterai désormais - si je dois encore me présenter -  comme Constance Weber...
Soudain, un sentiment m'envahit en repensant cela... De la tristesse.
Excuse moi Anty ! J'aurais du voler à ton secours, te protéger... Après tout ce qu'on a fait... Comment as tu pus mourir comme ça ?!
"A ton avis comment ?! semble dire une voix dans ma tête: la voix d'Antonio... Bah à cause de la balle idiote !!!"

Moi, toute seule, à la voix: Mais Antonio...

La voix me coupe (enfin, si je puis dire !): "T'aurais dû me sauver ! C'était ton devoir d'épouse !"

Je me met à pleurer doucement en m'asseillant sur le lit. Je secouait violement la tête, pour chasser la voix d'Antonio de ma tête.

Soudain, Jean ouvrir la porte avec violence.

Jean : Viens par là. Tous de suite !

Ma promesse, faite à moi même, de ne plus me laisser faire, tomba à l'eau. Mes pleures redoublèrent.

Moi: Je ne veux pas que tu m'oblige à voir la mort de mon enfant comme celle de mon mari !

Lui, abrupte : Il est déjà mort.

*PDV Jean*

C'était faux. Je n'avais pas eu le courage de le faire. Ne nous attardons pas sur ce détail. Je veux la briser.
Nous nous dirigeons vers la salle de bal, entièrement vide. Je devais porter Constance d'une main, et de l'autre, ouvrir les portes.
Mais une fois dans cette salle, elle se dégagea de mon étreinte pour remper vers la seule chose dans la salle: un landeau ensanglanté. Le dernier dans lequel elle avait vu Wolfgang fils.
Elle se trena à genoux jusqu'au landeau...

*PDV Constance Weber*

Soudain, je me relevais, et courais vers la porte. Jean essaya de m'arrêter, mais il n'y parvins pas. Une fois dans le hall, deux possibilités s'offraient à moi: monter dans ma chambre, ou tenter de fuir.

Je choisis la première.
Je n'ai pas à me justifier.
Pas à réfléchir.
Pas à hésiter.
Je suis lasse.

Je cours jusqu'à ma chambre du premier étage. À toute jambe. Jean est derrière moi. Je sens son souffle sur mon dos.
J'ouvrais la porte à la volée. De même pour la fenêtre. Jean compris ce que je voulais faire quand je me mit sur le rebord...
Il avait l'air décontenancé. Je lui fit un petit signe de main et sourit: JE lui avait fait mal.
Ce serait de ÇA dont je me souviendrais. Au Moment-M.

Je sautais. Je saurais ce que ça fait.

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Voilà, il reste plus que... L'ÉPILOGUE !