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Il s'arrêta de parler, regardant Laura qui buvait ses paroles, en ce tenant la tête dans les mains.
- Désolé de la vulgarité des mots, et de l'image que je te renvoie encore de moi « Ce fameux Salop »
- Certes, dans ta déclamation, tu utilises tout de même des aspects poétiques pour décrire la scène.....
Donc ce n'est pas grave continu !
- Attend, j'ai soif et il faut que j'aille dans « l'antre des WC »
- Je viens avec toi.
- Pourquoi tu veux me la tenir ?!
Laura s'empourpra, au moment où elle allait ouvrir la bouche pour lui répondre, Julien lui coupa l'herbe sous les pieds.
- C'est de l'humour !!! ....
- J'ai compris, mais moi aussi, j'ai soif !!
- T'as quelque chose de plus fort que de l'eau à me proposer.
Laura le regarda avec des yeux tout ronds, éberluée, elle ne savait pas si c'était un test.
Une fois de plus il ne lui laissa pas le temps de répondre.
- Ne fais pas cette tête, je t'embêtais !!
Mais je ne suis pas contre un verre de jus de fruit en revanche, un peu de vitamines me ferait du bien.
- Tu m'as fait peur là.
Un jus d'orange t'irait ?
- Oui avec un peu de vodka se serait le pied.
Il lui fit une grimace pour lui montrer qu'il se moquait d'elle, et partirent tout deux dans un fou rire.
Ils burent leurs jus d'orange, Julien parti se soulager, tandis que Laura repartit dans le bureau l'attendre.
Elle sentit une certaine complicité se réinstaller entre eux, mais elle ne voulait pas mettre la charrue avant les bœufs suite à ce qu'il c'était passé auparavant.
Elle ferait tout pour l'aidait à s'en sortir et qu'il puisse avoir son bac.
Au fond d'elle, elle savait que son acte n'était pas totalement anodin, mais n'était sur de rien non plus.
Julien revint, lui demandant.
- L'attente n'a pas était trop longue.... avec un sourire taquin
- Non ça va, j'ai presque eu le temps de lire 3 livres... en lui tirant la langue
- Bon revenant on à nos mouton si tu veux bien rester dans la bergerie de mon histoire.... dit-il en rigolant
- Oui plus sérieusement, tu étais parti chercher des capotes.
- Donc je partis à la recherche de collègues, pour obtenir le saint Graal du moment, et délivré la bête de sexe qui gronder en moi....GRRRRRR
Laura laissa s'échapper un gloussement, et se ressaisi.
- Je trouvai le 1er qui me dit qu'il ne lui en restait plus qu'une, qu'il avait bien l'intention de s'en servir.
Puis 2 autres, mais bien trop occupés pour être dérangés.
Je décidai alors, de retourner voir le pouf charmante, qui m'attendait toujours au même endroit telle une potiche, lui dire qu'il fallait que je parte à la tirette à capote qui se trouvait à la pharmacie, à 2 rues de là.
Elle me regarda, me disant de laisser tomber qu'il n'avait pas besoin de temps de chichi pour s'envoyer en l'air.
Consterné par sa réponse, je lui demandai avec un soupçon d'agressivité si elle était sérieuse.
Elle me répondit que oui.
Je ne pris même pas le temps de lui répondre, je sentais que ma défonce, prenait un mauvais tournant.
J'avais envie de baiser et ne pouvais pas.
Je préférai mettre les voiles en la laissant, plûtot que de l’insulter.
Elle trouverait bien un autre pour la piner.
Je sortis de la soirée à bloque, toujours avec l’idée d’acheter des capotes pour en soulever une autre afin d’assouvir mon plaisir et faire retomber ma gaule qui devenait plus que douloureuse.
Je partis d’un pas décidé, n’oubliant pas de prendre des munitions un flash et un joint de beuh.
Je commença à avancer dans la rue, bu deux gorgé du flash et le balança, il  avait un gout amer, j’alluma le joint avec difficulté, tout mes mouvement me semblait au ralenti, j’étais titubant.
L'air frais qui s'était installé, tout du moins je pense que l'air était frais, ou c'est moi qui avait froid, surement du contraste de température par rapport à la soirée.
Commençait à me donner mal à la tête, ma gaule retombé, comme une fleur qui se fane, me donnant une sensation d'impuissance qui s'installait.
Tout ça me faisait repartir dans une mélancolie, j'étais blasé.
Je continuais ma progression, quand soudain, ce fut le trou noir.
Je ne sais pas combien de temps, je suis resté ainsi, avant que tu me trouves.
Je ne sais même pas si quelqu'un m'a cherché ou appelé, car je n'ai plus de portable.
Quand j'y pense ce n'est peut-être pas plus mal.
Laura savait, son père lui avait dit.
Il avait eu tellement d'appels et messages que sa boite vocale et sms étaient saturées.
En revanche, n'ayant n'y écoutez, n'y lus les messages, elle ne pouvait savoir de ce qu'il en tenait.
Pour bien faire, son père avait préféré se débarrasser de sa puce.
- Dans tous les cas Laura, je te dois mes excuses, car n'y toi, n'y mon frère, n'y même mes parents ne sont responsable.
J'ai été faible....
Me suis laisser influencer...
Tout ça met monter à la tête, comme les bulles du champagne, j'étais ivre de conneries.
Alors encore merci et pardonne moi de t'avoir fait du mal.
Il se tue, en observant la réaction de Laura.
Elle lui sourit, comme signe qu'elle acceptait ses excuses.....

Aux Souvenirs Du Passé Où les histoires vivent. Découvrez maintenant