55

1 1 0
                                    

Ma mère se détacha de mon père sans dire un mot et parti en direction de leur petite chambre.

Elle revint 5 min plus tard vêtue d’une de ses tenues.

Quand mon père l’a vu, il fut émerveillé, lui disant qu’elle était magnifique.

Ma mère fut heureuse, lui fit un défiler avec ses autres tenues.

Mon père était en joie de voir ma mère si épanouie.

Il lui demanda alors pourquoi, elle avait pleuré.

Elle lui répondit que c’était dû aux oignons qu’elle avait épluché, ce qui les fient rire.

Quand leurs rigolades se calmèrent, il lui demanda s’il elle se sentait mieux à présent, pas convaincu même avec ses nouveaux habits, elle lui répondu que oui.

Mon père la prit par la main en l’emmenant vers le miroir, lui demandant ce qu’elle voyait.

Elle lui répondu une fermière, habillé comme une femme de la ville.

Mon père la retourna vers lui, lui disant que lui voyait une femme magnifique avec un manque d’assurance.

Ma mère baissa la tête, mon père lui fit remonter le visage lui posant une question à laquelle elle ne s’attendait pas.

Il lui demanda comment avait elle vaincu sa peur face à lui.

Elle baissa la tête de nouveau en lui répondant qu’il l’avait apprivoisé et que quand elle l’avait vu nu pour la première fois, elle s’était rendu compte de la vulnérabilité de l’homme sans son armure de vêtements.

Mon père fut surpris par sa réponse, mais le fit réfléchir.

Il lui dit d’imaginer les gens nus si ça pouvait l’aider à vaincre ses angoisses.

Ma mère trouvait que l’idée était incongrue, mais qu’elle était prête à essayer.

Le lendemain, ils retournèrent au bistro, ma mère vêtue d’une de ses nouvelles robes représentait une autre femme.

Les premières heures furent compliquées, elle avait du mal à s’imaginer les gens.

Elle commença donc par les femmes, certaine c’était souvent montraient très hautaines envers elle la petite fermière.

Mais une fois déshabiller dans son imagination elle n’était plus que des femmes sans rien de plus qu’elle.

Donc quand leur d’elle se mit à faire des manières quand elle l’a servi, elle n’hésita pas à lui faire comprendre, qu’elle n’était pas inférieur à elle et qu’il ne fallait pas qu’elle oublie qu’elle se trouvait chez elle.

Le visage de la cliente devint cramoisi, mais ma mère venait de s’affirmer face à ces dames qui l’avaient prise de haut depuis son arrivée.

Mon père qui avait observé, toute la scène sans dire un mot fut fière d’elle.

Il lui fit un grand sourire, ce qui l’encouragea.

Elle savait qu’elle avait gagné une victoire, mais pas la guerre.

Il lui restait les hommes à affronter, ce qui n’était pas une mince affaire pour elle, car s’imaginer son mari nu était un fait, mais d’autre homme en était un autre.

Surtout qu’en ce temps la le corps était un tabou, ce n’est pas comme maintenant.

- C’était en quelle année Colette, dans les années ?

- 1946/1947,je te dirais la France était en reconstruction après sa deuxième guerre.

- Ah oui !! C’est sûr que la télé et les pubs des hommes en caleçon n’existaient pas… Dit Laura d’un ton moqueur

Les deux femmes se regardèrent et partir dans un fou rire, après plusieurs minutes et les larmes aux yeux, elles finirent par se calmer.

- Bon ma petite, on va peut-être reprendre les révisions ?

- Non, je veux savoir toute l’histoire Colette s’il te plaît, même si j’ai compris l’idée

- D’accord…

Donc, après avoir affronté ses harpies, elle devait faire la même chose avec la gente masculine chose comme je te l’ai dit beaucoup moins facile, même avec l’accord de son mari.

Elle les effeuilla mentalement, plus l’homme se trouvant face à elle était désagréable plus il se trouvait dévêtu.

Elle prit de l’assurance tout au long de sa journée, parfois même elle en rigolait avec mon père après un échange de regard.

Quand arrive l’heure de l’apéro arriva, l’homme qui l’avait humilié fit son apparaissions.

Ma mère partit se réfugier dans la cuisine, elle venait de perdre toute son assurance de la journée.

Mon père l'a rejoint, laissant son comptoir seul, malgré le monde qui les attendait.

Il prit ma mère dans ses bras, lui disant que c’était maintenant qu’elle devait vaincre définitivement son vrai mal être, qu’il était là et que personne ne pourrait lui faire de mal.

Ma mère quitta ses bras releva la tête et pénétra dans la salle suivie de mon père.

Elle se trouva face à l’homme qui l’avait humilié 4 jours plus tôt.    

Quand celui-ci la vit, il se mit à crier que la fermière était de retour, pour que tout le monde l’entende et se moque.

Ma mère en entendant ces paroles le toisa de la tête aux pieds, elle ferma les yeux les ré ouvrit et après un clignement de paupière l’homme se trouva totalement nu devant elle.

Elle fit une grimace devant l’immonde bonhomme devant elle, et lui demanda ce qu’il voulait sans perdre son flegme.

Celui-ci fut surpris et déçu de ne pas avoir réussi à la blesser, mais apparemment, il n’en avait pas fini avec elle.

Il lui dit qu’il voulait un grand verre de lait, en lui ordonnant d’aller traire la vache pour qu’il soit bien frais.

Mon père voulut intervenir agacé par le comportement de ce client qui chercher à humilier sa femme, mais ma mère lui toucha le bras pour qu’il n’intervienne pas.

Elle se mit à rire de la bêtise de l’homme, en plus d’être physiquement désagréable, il se trouvait être stupide.

Elle le regarda droit dans les yeux, du haut de ses 15 printemps, lui demanda si un jour, il avait été dans une école, pour apprendre la science, car vu son ignorance sur le cheminement du lait, cela lui semblait peu probable.

Elle enchaîna alors, ne lui laissant pas le droit de réponse, lui disant que vu ce qu’il savait sur le lait, il ne devait sûrement ne pas savoir lire, n’y même écrire et l’acheva en lui rappelant qu’elle était la femme du patron et non une fermière même si elle ne dénigrait pas l’endroit d’où elle venait, que client ou pas, il n’avait aucun droit de lui manquait de respect, et si cela ne lui convenait pas qu’il aille boire ailleurs lui précisant que s’il ne s’excusait pas, il ne serait pas servi.

L’homme préféra quitter les lieux plutôt que de s’excuser, mon père saisi ma mère par la hanche lui disant qu’elle venait de réussir à vaincre ses peurs....

Aux Souvenirs Du Passé Où les histoires vivent. Découvrez maintenant